De fait, le quinquennat achevé a été catastrophique à beaucoup d'égards rappelant la sentence mélenchonienne de 2017 : "Si vous votez Macron, vous allez cracher du sang...", car ce qui fut dit fut fait comme dans une prédiction auto-réalisante.
En effet, c'est ce qui s'est passé avec les Gilets Jaunes notamment pendant de très nombreuses semaines, les photos des innombrables victimes d'exactions policières déchaînées sous le gouvernement LREM, victimes gravement blessées ou mutilées, resteront gravées dans les mémoires comme autant de symboles de la décomposition démocratique dramatique à laquelle nous avons assisté, qui s'est s'aggravée en continu pendant 5 ans.
De même tous les autres manifestants : cheminots, pompiers, militants écologistes etc., ont été tour à tour frappés, gazés, matraqués, blessés, etc. par une police aux ordres d'un pouvoir autoritaire, alors même qu'aucune raison sérieuse ne le commandait, juste pour l'exemple et la répression de mouvements sociaux qu'il s'agissait de tuer dans l'oeuf ou d'étrangler dès leur émergence, les moyens les plus abjects devenant alors bons pour intimider et dissuader les opposants au régime de Macron, cet ultralibéralisme rivé au vieux rêve américain transformé en cauchemar depuis des années, car survivant dans le déni de sa débâcle et de son inviabilité, comme en témoigne la crise écologique planétaire notamment, et les sombres années qui nous attendent si nous ne redressons pas la barre sérieusement.
C'est ainsi notamment que pendant cette période, le droit de manifester est devenu une prise de risque énorme, car il est gravement altéré.
Voilà brièvement comment la dite "République En Marche" a mené les affaires du pays, préférant protéger les intérêts de la Finance internationale, les prédateurs et les pollueurs, plutôt que protéger le Peuple c'est à dire l'essence de la République, sa raison d'être et sa fierté.
Car en effet le fond du problème est là et nulle part ailleurs, les prédateurs planétaires prospérant au détriment de ceux qu'ils exploitent, spolient ou martyrisent, tout en faisant croire que c'est pour leur bien et au nom d'une rationalité n'ayant pas de secrets pour eux.
Or en réalité, le capitalisme financier qui a succédé au capitalisme paternaliste du 20e siècle, a jeté par dessus bord les valeurs humanistes et les idéaux socialistes qui animaient les gens et les moeurs de ce siècle.
C'est pourquoi avec LREM, symbole de ce système corrompu et décadent, les fins justifient les moyens et elles n'ont plus rien de républicain.
Voilà comment la dite République En Marche a accru la souffrance sociale, la précarité et la pauvreté étant des tares indignes à ses yeux, alors que c'est elle qui les organise et les pérennise, tout en se prétendant soucieuse d'ultracentrisme, de sécurité etc.
En effet jamais la précarité et la pauvreté n'ont été aussi fortes, présentes et visibles au coeur des grandes villes et à leur périphérie, notamment à Paris.
Dix millions de pauvres et au moins autant de précaires, des chômeurs de longue durée, des salariés méprisés, des jeunes en galère de recherche d'emploi, des auto-entrepreneurs survivant tant bien que mal en créant leurs emplois dans un monde sursaturé et craquant de tous les côtés sous l'effet d'une offre débordante dans tous les domaines, cependant que la demande souffre du manque de pouvoir d'achat de très nombreuses personnes rencontrant les difficultés venant d'être évoquées.
Sans parler de la très grande précarité des migrants sans-papiers et des SDF qui se multiplient depuis des années sous les yeux de populations impuissantes à changer quoi que soit à la misère et à l'insalubrité s'étalant toujours plus au grand jour et faisant le quotidien de l'actualité.
Tout cela pendant que des poignées de multimilliardaires se vautrent dans le luxe et dans les paradis fiscaux où ils cachent leurs trésors soustraits à l'impôt, avec la bénédiction de politiques trop contents d'ignorer l'évasion fiscale ou de la transformer en optimisation, afin de leur venir en aide et de leur assurer un avenir généreux, non sans viser des gratifications et retours d'ascenseur à la mesure des cadeaux et facilités offertes.
Autant dire ici que la République En Marche n'a de République que le nom, comme on va encore le voir.
Concrètement pour ce parti ultralibéral de Droite, les Droits sociaux (APL, retraites etc.) sont négligeables en regard des intérêts de l'oligarchie, ceci étant un trait particulièrement saillant du quinquennat Macron, ancien inspecteur des Finances puis banquier chez Rothschild revenu du privé et arrivé aux commandes des affaires publiques, par la grâce d'un président dit socialiste dont l'ennemi était la Finance en 2012 avant son élection, pour ensuite devenir son complice et ami quand il a remplacé Montebourg par Macron, dans un retournement de veste énorme et mémorable qui aura marqué la transition entre un programme électoral de Gauche inaccompli et le programme de casse sociale de Droite qui a suivi.
En effet, une fois arrivée au pouvoir, la dite République En Marche n'a pas cessé de bafouer les grands principes républicains que sont la Liberté, l'Égalité et la Fraternité, ces valeurs universelles étant devenues les privilèges des riches et non plus les droits des classes populaires.
Et tous les faux semblants de débats soi-disant démocratiques, organisés pour donner le change, n'ont bien entendu rien changé à une donne s'étant aggravée d'année en année.
Une étape marquante de cette dégradation est toujours en cours avec la crise sanitaire du Covid, que nous subissons depuis 2 ans.
En effet, indépendamment de l'origine exacte du virus dont on ignore si elle sera révélée un jour, le traitement politique de cette crise a été calamiteux.
En effet à l'occasion de celle-ci, on a vu un certain nombre d'opposants s'élever contre les choix qui ont été faits dès le début, à savoir le "tout-vaccinal" accompagnant un déni tout aussi obstiné de la prévention et des traitements précoces en particulier.
C'est ainsi que des sommités médicales comme les Pr Montagnier, Raoult, Perronne, Toussaint,... ou encore Mac Cullough, Marik, Mallone, etc. ont été dénigrées, conspuées etc., et leurs éminents avis méprisés, écartés des discussions, débats publics et temps d'antenne, au profit de médecins médiatiques de niveau inférieur, dont les liens d'intérêts avec l'industrie pharmaceutiques étaient des secrets de polichinelle, et qui n'ont pas cessé de vanter les mérites d'une vaccination pourtant lourdement sujette à caution.
C'est ainsi que des "vaccins" expérimentaux - autrement dit des candidats vaccins à ARNm - ont été imposés en population réelle au mépris du consentement éclairé des personnes concernées.
C'est aussi ainsi que des milliers de soignants ont été suspendus pour avoir refusé l'obligation vaccinale qui leur fut imposée, et ont tout perdu depuis des mois (emplois, salaires, revenus...) alors même que les hôpitaux souffrent d'une pénurie de personnel jamais vue.
Ces produits achetés par milliards de doses ont donc néanmoins été injectés aux populations sans avoir fait les preuves suffisantes de leur efficacité et sans que l'on ait le recul nécessaire sur leurs effets à moyen et à long terme.
Tout cela au moyen de la contrainte et de la répression, c'est-à-dire par extorsion du consentement de gens qui se sont vus menacés d'être privés de leurs droits en cas de refus, parallèlement aux incitations et promesses de protection par les vaccins, dont on sait depuis qu'elles sont mensongères puisque ces produits engendrent de nombreux problèmes et ont une efficacité de courte durée quand ils fonctionnent.
En tout état de cause, on a constaté une collusion entre l'industrie pharmaceutique notamment, c-à-d entre les laboratoires producteurs Pfizer BionTech et Astra Zeneca d'une part, et les autorités sanitaires d'autre part (CDC, EMEA, AEM, etc.) afin de permettre la "vaccination" massive des populations, alors même que les effets secondaires et les décès liés à ces vaccins ont explosé au fil des mois, sans parler des effets restant à découvrir puisque les essais ont lieu en population réelle et non pas sur des groupes de personnes volontaires.
Voilà donc brièvement à quoi mène l'ultralibéralisme en question et la politique de Macron, c-à-d la loi du plus fort ou la liberté du renard dans le poulailler planétaire. D'où le titre pleinement justifié de cet article.
En effet la République française n'a jamais été aussi illusoire, et la guerre en Ukraine vient encore le confirmer, comme si tout ce qui précède ne suffisait pas.
Rien ne suffit en effet à l'ultralibéralisme mondialisé et tentaculaire, comme on le voit encore dans le conflit entre la Russie et l'Ukraine, ou plus précisément entre la Russie et le bloc occidental représenté par une Otan aux velléités d'expansion sans freins, comme l'impérialisme occidental qu'elle représente, tout en se prétendant au service de la paix et des forces alliées.
En d'autres termes l'Europe ultralibérale - face civile de la domination américaine - n'a pas d'autonomie, de sorte que Mme Von Der Leyen et Macron n'ont d'autre choix que d'encourager et d'approuver l'intégration demandée par l'Ukraine au sein l'Union Européenne, du fait que les intérêts occidentaux sont d'ores et déjà profondément implantés dans ce pays et ont un besoin pathologique de se développer pour les raisons évoquées, tout cela au mépris de l'histoire, des engagements pris après la 2e guerre mondiale, et des civilisations en jeu dans ce conflit.
Voilà donc un panorama de l'actualité à la veille du 2e tour, montrant qu'il est grand temps que LREM perde la majorité absolue à l'assemblée, si l'on ne veut pas que les choses continuent de se dégrader...