En d'autres termes, s'agissant de moralité - que ce soit en politique ou ailleurs - on peut facilement dire que chacun(e) a ses turpitudes ou que nul(le) n'est irréprochable, ça n'engage à rien c'est le cas de le dire.
Là où les choses commencent à devenir intéressantes, c'est lorsqu'on admet aussi ou en plus qu'il y a de petites et de grandes erreurs, comme il y a de petites et de lourdes fautes, sans parler des crimes.
C'est pourquoi dans de nombreux cas, seul un procès au sens d'une procédure contradictoire, peut permettre de décider de la réalité, de l'ampleur des faits en question, et des sanctions applicables le cas échéant.
Autrement dit, un simple déballage de faits supposés ou réels dans un article n'a aucune valeur probante en soi. Il s'agit surtout d'influencer une audience et de vendre, ne l'oublions pas.
C'est dire que l'article de Capital [http://ow.ly/YqlG30aaJIu] visé par ce billet, n'échappe pas à la règle
Pour autant par ailleurs, ce n'est pas au motif que nul n'est parfait qu'on peut ou qu'on doit laisser faire tout et n'importe quoi, sous prétexte que des révélations pourraient toucher en retour leur initiateur, notamment.
C''est à souligner quand beaucoup de propos semblent au contraire prêcher dans ce sens ou encore incitent à l'omerta.
Ainsi, toutes choses étant égales par ailleurs, il vaut infiniment mieux réclamer plus de morale et de vertu, et agir dans ce sens, comme le fait Jean Luc Mélenchon, que se complaire dans l'immoralité et l'encourager en se réfugiant dans le déni comme le font beaucoup de politiciens, journalistes, etc...