Je me réjouis que l'institution judiciaire ait une fois de plus porté haut la signification de la locution "DURA LEX SED LEX " et me réjouis d'avance de sa mise en oeuvre concernant un autre délinquant en col blanc anciennement président de la République.
Les hasards du calendrier judiciaire mais surtout l'inévitable longueur des enquêtes et de l'instruction ont conduit à la condamnation de la première avant qu'elle ne s'installe dans l'impunité liée à un mandat présidentiel et à la condamnation du second larron longtemps après le moment où une majorité d'électeurs avaient déjà choisi de nous en libérer.
Pour ce qui est de l'héritière de la firme de Montretout et de ses complices, ils pourront bientôt jouir des bienfaits d'une Justice impitoyable pour les malfaisants et goûter aux délices de la rédemption en se promenant sous peu avec un beau bracelet quand même plus élégant qu'un boulet de fonte relié à l'aide du chaîne à leur cheville. La citoyenne Le Pen, en grande héritière de son père et grande initiatrice de la malfaisance évoquée, se voit en outre octroyée le loisir de se livrer à une longue méditation sur les risques encourues à prendre les juges d'une cour de Justice pour des imbéciles qui seraient aussi faciles à berner qu'un vulgaire pékin du corps électoral.
Le citoyen Mélenchon dont les vertus ne sont sans doute pas plus avérées que celles des précédents quoi qu'il en dise et quelles que soient les louanges psalmodiées par ses adulateurs est le prochain sur la liste. Il est lui également l'objet d'une enquête concernant ses assistants au Parlement européen. Il est lui également susceptible d'être poursuivi pour les mêmes raisons que les Le Pen, Bayrou et connaître un sort identique. Nous comprenons dès lors mieux ses cris d'orfraie quand il vole au secours de celle qu'il rêvait d'affronter aux présidentielles et de vaincre grâce à un front républicain qu'il n'avait convoqué que du bout des lèvres pour les autres.
Concernant les affaires de la citoyenne Chikirou, muse et âme damnée du ci-devant, elle ne nous intéresse que de manière très accessoire mais plaignons sincèrement ceux qui ont pu croire un instant que l'intrigante conseillère en communication de leur maître à penser ait pu servir une cause autre que la sienne propre.
Il est grand temps de nettoyer les écuries d'Augias à grande eau et de redonner ses lettres de noblesse à la Politique.