Jean-Luc Mélenchon est un démagogue doublé d'un irresponsable politique.
Démagogue d'abord, car il ne cesse de caresser dans le sens du poil un électorat dont il aime entretenir le ressentiment et les frustrations accumulés depuis des années. Démagogie encore quand il se garde bien de fournir des explications politiques audibles et compréhensibles des vécus et en ne se préoccupant que de la cristallisation de toutes les rancoeurs pour entretenir l'animosité contre un adversaire politique désigné en ennemi à abattre et même contre des concurrents susceptibles de lui faire de l'ombre.
Jean-Luc Mélenchon s'est constitué ainsi un fond de commerce qu'il entend faire prospérer par tous les moyens, quitte à surfer de la même manière sur la vague qui lui paraît être la plus porteuse. Certes, Jean-Luc Mélenchon ne surfe pas sur les mêmes vagues que les Zemmour et autre Le Pen, mais la méthode est en tout point identique et la vision sur nos concitoyens de même nature : ils ne sont que du gibier électoral qu'il faut traquer, rabattre et prendre dans ses filets.
Aujourd'hui, une fois de plus d'ailleurs, Mélenchon surfe sur un incident d'une gravité exceptionnelle, un excès et un abus de force sans doute, qui a conduit des fonctionnaires de police à user de leurs armes à feu et à causer la mort d'une de nos compatriotes. Ni Mélenchon, ni moi-même n'étions sur place, nous laisserons donc ceux qui sont en charge d'établir sans équivoque les faits et de prendre les décisions qui s'imposent, faire leur travail comme il se doit dans un pays régi par le droit et non le lynchage public.
Jean-Luc Mélenchon n'est pas qu'un démagogue, il est également un irresponsable politique. Devant un refus d'obtempérer à un contrôle de police, un conducteur force le passage et semble avoir tenté de forcer le passage en lançant son véhicule contre les policiers qui auraient fait usage de leurs armes pour les stopper. Un des occupants du véhicule en meurt, un second est gravement blessé et cela est bien entendu infiniment regrettable et ne peut en aucune manière être passé sous silence ou aux pertes et profits.
L'IGPN est chargé d'établir les faits avec précision pour évaluer si les policiers ont abusé de la force et dans quelles circonstances précisément. La Justice aura d'autre part son rôle spécifique à jouer. Mélenchon peut visiblement se passer des résultats de l'enquête à venir pour donner haut et fort un avis péremptoire avec une espèce de satisfaction plus que malsaine.
Démagogie et irresponsabilité. C'est la quintessence même de son parti jusque dans le choix de son nom. L'insoumission à tous les étages et en toutes circonstances, y compris dans le non respect de la loi.
Qu'un policier s'avise de vous faire signe de vous arrêter afin de contrôler l'existence d'un permis de conduire ou d'une attestation d'assurance ! Faites-lui un pied de nez et ordonnez-lui de s'écarter ; s'il n'obtempère pas, foncez dans le tas ! Qu'un policier entende vous inviter à vous arrêter pour vous signifier que vous avez commis une infraction, ralentissez puis tirez-lui la langue en appuyant d'un bruit de bouche avant de redémarrer à toute allure en visant ses doigts de pieds de préférence. Soyez insoumis en toutes circonstances et manifestez votre volonté de n'en faire qu'à votre tête en toute occasion et dites-vous que vous êtes dans votre droit puisque certains semblent vous approuver.
Si vous avez des enfants jeunes et qu'ils sont avec vous dans votre véhicule, montrez-leur l'homme libre que vous êtes, si non racontez-leur le bon tour que vous avez joué aux forces d'oppression en les invitant à régler dès le lendemain son compte au maître d'école qui s'obstine à exiger un devoir fait ou à ne pas noter selon leur convenance. Un tonitruant « Enculé ! » accompagné d'un doigt d'honneur peut faire l'affaire. Il n'y a pas d'âge pour affirmer son... insoumission et cela fera rire les copains.