Que le dangereux Netanyahu et les partisans de sa coalition fascisante fassent peu de cas de la vie humaine n'est pas chose nouvelle. Ce qui est nouveau, c'est cette doctrine qui consiste, pour arriver à leurs fins, à aller jusqu'à sacrifier les vies d'otages et cela sans l'ombre d'une hésitation.
Il est loin d'être sûr que la population israélienne soutienne durablement cette doctrine ; le moment viendra où Netanyahu et ses complices auront des comptes à rendre devant les leurs comme devant la Cour internationale de Justice de l'ONU.
L'objectif de destruction du Hamas est une chimère et le pacte faustien de Netanayahu avec les terroristes de cette secte islamiste totalitaire n'a guère apporté une sécurité durable et la paix aux Israéliens. La rupture de ce pacte par le Hamas en raison du massacre du 7 octobre et par Israël qui réplique par des bombardements indistincts dont la population civile palestinienne est la principale victime, a ouvert une nouvelle ère d'incertitudes et d'insécurité pour tous les habitants du Jourdain à la Mer Méditerranée. Et même bien au delà, car, ne nous y trompons pas, tant que demeurera la plaie purulente de la Palestine, c'est le monde entier qui vivra dans l'incertitude et l'instabilité.
La question qui se pose de manière de plus en plus pressante et en tout cas inévitable est celle de l'avenir. Netanayhu et ses partisans font tout pour rendre impossible la création d'un Etat palestinien et le Hamas qui se dit porteur d'un tel projet ne conçoit sa création que sur les décombres de l'Etat hébreu dont sa charte exige explicitement la disparition. En cela, même après les tueries et les destructions à Gaza, le Hamas et Netanyahu restent connivents et complices. Les premiers apportent toutes les justifications à l'intransigeance du second et ce dernier a beau jeu de justifier la brutalité de ses répliques par les menaces exterminatrices des premiers. Ce sont les Palestiniens de Gaza et ceux de Cisjordanie qui en font les frais, avec de probables retombées pour les Palestiniens-Israéliens (Arabes israéliens).
L'idée audacieuse et même utopique aux yeux de beaucoup d'un Etat commun, en raison des exactions commises comme celles toujours en route et des haines réciproques ravivées et soigneusement entretenues, n'est même plus à l'ordre du jour. Palestine et Israël n'ont pas encore trouvé leur Nelson Mandela et leur Frédéric De Klerk !
Netanyahu et ses complices, du Hamas, du Hezbollah et des Houthis, avec la bénédiction et le soutien de leur mentor iranien, peuvent se réjouir : c'est l'instabilité et la règle de la brutalité aveugle qui domineront pour quelques temps encore la région, au détriment de la sécurité et du bien-être de tous les habitants de cette terre méditerranéenne, quelles que soient leurs confessions.