Tous les matins, le soleil se lève et le soir l'obscurité tombe. Inexorablement, la terre tourne sur elle même et s'explique ainsi ce phénomène immuable depuis la nuit des temps et appelé à durer pour pas mal de temps encore. Dans un mouvement simultané, la terre tourne autour du soleil dans un ballet incessant en compagnie d'autres planètes.
Pour Jean-Luc Mélenchon, il n'en est pas ainsi et, si d'aventure, il en était ainsi malgré tout, cela devra cesser séance tenante. Jean-Luc Mélenchon est le seul appelé à tournoyer sur lui-même s'offrant ainsi à l'admiration de tous, à l'idolâtrie même, de ses partisans. Il aime feindre de croire que l'univers entier se doit de tourner autour de sa personne et en a convaincu tous ceux qui lui sont redevables de tout et qui sont ainsi nés de sa cuisse . Il y a visiblement plus de Jupiter qu'il n'y paraît.
Ils se reconnaissent facilement si vous les rencontrez, ils n'ont pas d'ombre même en plein soleil, ni quand celui-ci se hisse vers le zénith , ni quand il décline vers l'horizon. Jean-Luc Mélenchon choisit ses adorateurs parmi eux car ils ne lui feront pas d'ombre, il n'aime pas l'ombre, sauf la sienne propre qu'il rêve d'étendre sur le monde. A son ombre rien ne doit pousser et croître.
C'est ainsi qu'il a porté au sommet Mathilde Panot, Adrien Quattenens, Manuel Bompard, Clémence Guetté; c'est pour cela qu'il a écarté Clémentine Autain, les connivents dévorés d'ambition Garrido-Corbières et François Ruffin. Ils ont oublié que ce que Jean-Luc Mélenchon donne, il peut le reprendre quand il le veut. Sophia Chirikou occupe une place à part dans la cosmogonie de Jean-Luc Mélenchon, à la fois son âme damnée et sa ventriloque, elle est l'oeil de Moscou du Maître à l'Assemblée où il ne siège plus et quand il a le dos tourné.