Qu'il s'agisse de l'affaire concernant Adrien Quattenens ou celle qui se dessine autour de Julien Bayou et qui ne sont en aucune manière de même nature, il est intéressant d'observer les réactions des uns et des autres.
Dame Chikirou fait dans la prétérition et a entrepris une petite pirouette de son cru en feignant de croire que c'est un manque d'abnégation ou d'honnêteté qui est reproché au citoyen Quattenens. Il n'en est rien évidemment. C'est une violence conjugale, la violence d'un homme contre une femme qui lui est reproché. Petite gifle ou grosse beigne, une violence est une violence. On ne frappe pas les filles même pas avec une fleur.
La frémissante Aurore Bergé de Renaissance fait parler la poudre et dégaine une sentence politique :« à partir du moment où Adrien Quattenens a reconnu des violences, je ne crois pas que sa place soit dans l'enceinte de l'hémicycle. » Elle ajoute pour faire bon poids et comme en écho aux déclarations menaçantes de Sandrine Rousseau parlant de Damien Abad, il y a peu « ...je ne suis pas certaine qu'il soit le bienvenu dans l'hémicycle ».
Immédiatement la citoyenne Obono la « marque à la culotte » en annonçant de sa plus belle langue de bois que seul le peuple a qualité pour suspendre le mandat du député concerné.
Sandrine Rousseau a de son côté enfourché sa planche de surf fétiche pour reprendre la vague qu'elle affectionne le plus. Elle en oublie l'essentiel : elle ne fait pas dans la mesure et parle trop vite. C'est dans ses habitudes de mal calculer son élan et de sauter trop loin, là où Jean Luc Mélenchon saute parfois trop court.
Si en politique l'union est un combat, sauvegarder un couple en est un autre. Déconstruire une union quelle qu'elle soit se fait presque toujours dans la douleur. Quattenens et Bayou en font visiblement l'expérience.
Toute rupture de relation amoureuse est douloureuse pour celui ou celle qui n'en a pas pris l'initiative et qui la subit par conséquent. Il faut faire le deuil d'un amour qui n'est pas différent du deuil que nous avons à faire chaque fois que nous perdons quelqu'un qui nous est cher. Après la sidération ( on ne veut pas y croire), vient la colère ( contre l'autre et contre soi-même parfois) puis vient un état dépressif et d'auto dépréciation. Pour que notre esprit passe d'un état à l'autre et pour surmonter ce moment difficile où nous sommes fragilisés, vulnérables, instables et parfois influençables, il faut du temps, parfois des mois ou même beaucoup plus. Penser pouvoir gagner du temps et accélérer son cours par une agressivité tout azimut avec désir de nuire n'est que vain et ne fera ni renaître un amour fini ni revenir l'être cher décédé.
Se confier à Sandrine Rousseau, écouter ses conseils et même en faire sa porte-parole n'est pas une bonne idée. Cette personne semble vouloir surfer politiquement sur les amours éconduits en encourageant le pire.
Fichons la paix au citoyen Quattenens et laissons-le gérer ses affaires de cœur et conjugales dans une sérénité retrouvée au plus tôt . Elles n'auraient jamais dû se retrouver sur la place publique, c'est regrettable mais le fait est que différents "protagonistes" politiques ont pu révéler à cette occasion leurs pensées profondes. De Mélenchon à Rousseau, en passant par Dame Chikirou, la voltigeante Aubry, la frémissante Aurore Bergé, la candide Danièle Obono et la sinistre Caroline De Haas, il y a du potentiel d'hypocrisie et de férocité inattendu.
Post scriptum
Sandrine Rousseau tient désormais permanence ouverte de 16h à 18h les jours ouvrables et reçoit sur rendez-vous les épouses délaissées et les amoureuses éconduites pour consolation et coaching.