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Billet de blog 24 juillet 2022

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LES PLAISIRS INSOUPÇONNÉS DE LA DANSE

Rendons-nous à l'évidence, les clones de Mélenchon sont des danseurs médiocres qui non seulement offrent un piètre spectacle mais ne donnent guère envie de leur emboîter le pas et d'entrer dans leur danse de Saint-Guy.

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LES PLAISIRS INSOUPÇONNÉS DE LA DANSE

Les amérindiens Hopi du nord de l'Arizona et Cherokee déportés en Oklahoma pratiquaient des danses pour demander aux Dieux de la pluie quand la prairie était sèche et que les bisons manquaient de gras . Les Cherokee y voyaient en même temps le moyen de purifier la terre des esprits mauvais.

La danse des esprits que ces peuples pratiquaient était une préparation insurrectionnelle et  à la guerre pour sceller des alliances contre un oppresseur sous la houlette des chefs de guerre et des chefs spirituels. Ce rituel durait généralement plusieurs jours d'affilée jusqu'à épuisement, les yeux clos pour que le monde réel n'existe plus. Toutes les cantines et buvettes restaient closes pendant la cérémonie dans l'attente d'une rédemption et de l'assurance d'un retour de parmi les morts .

Certains peuples revêtaient pour la circonstance des peintures sur le visage et le corps, le noir de la joie intense, le blanc de la tristesse devant la mort et le rouge du bonheur intense.  Des enduits, à la fois symboles de communication, protections contre les brûlures du soleil et les piqûres des insectes que les poneys attiraient comme le miel pour les mouches.

Le haka des Maoris est un rituel chanté et dansé lors des manifestations de protestation et avant la bataille pour en imposer et sidérer l'adversaire. Les Maoris ont tôt compris que pour impressionner, il faut autant bouleverser que séduire, autant fasciner que subjuguer, qu'il faut laisser des temps de respiration pour ensuite avancer, souverain, sur le terrain de jeu.

Entre deux incantations Hopi, Cherokee et Maori vaquent comme vous et moi à des occupations normales. Ils chassent le bison ou le puffin fuligineux ; ils cousent des mocassins ou se font tatouer le menton ; ils fument le calumet ou le bout filtre, courent la gueuse ou draguent la minette à toute heure du jour.

FI sont en guerre en permanence et ils ne se démaquillent jamais. Ils n'ont peur de rien, ni de personne et ne craignent qu'une seule chose, que le ciel ne leur tombe sur la tête. Ils vivent, mangent, boivent et aiment à dos de cheval mais à la différence  des Huns d'Attila, leurs chefs  clament à tous les vents que sur leur passage l'herbe qui repoussera sera plus verte. A trop clamer et à trop scruter le ciel ils ne réalisent pas que même leurs  propres poneys finissent par se lasser d'eux.

Les députés de FI se livrent en permanence aux petits plaisirs entre eux, enchaînant haka sur haka, sans se soucier véritablement de l'effet produit et sans que  la bataille qu'ils mènent importe vraiment . Le haka est pour eux un petit plaisir, une fin en soi et ils font leurs démonstrations en se regardant dans leur propre miroir sans se soucier véritablement ni du résultat ni de l'effet produit.

La danse est un art subtil qui malheureusement se perd. Nous ne dansons plus guère. Sauf en discothèque à nos risques et périls et à l'Assemblée nationale parfois. Les danses que nous pratiquons ne ressemblent ni à celles que pratiquaient nos glorieux aïeux, et encore moins à celles que nos parents et grands-parents et parents s'offraient le samedi soir et le dimanche après-midi.

Seuls les raves et les séances de nuit à l'Assemblée nationale renouent avec la tradition de la danse jusqu'à épuisement des corps et même des esprits dans le second cas.

La danse est un art qui se pratique de préférence à deux et elle est faite autant de figures imposées que d'improvisations. Elle est faite pour le plaisir des danseurs mais davantage encore pour tous ceux qui regardent les danseurs et qui ont ainsi envie d'entrer dans la danse à leur tour. Le tango, commun ou argentin, est la reine des danses.

Illustration 2

Rendons-nous à l'évidence, les clones de Mélenchon sont des danseurs médiocres qui non seulement offrent un piètre spectacle mais ne donnent guère envie de leur emboîter le pas et d'entrer dans leur danse de Saint-Guy.

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