Tshilombo a un Manoir à Waterloo en Belgique ! Le château Bridoire de Bokassa déjà vendu !
Freddy Mulongo Mukena, Réveil FM International

Le château Bridoire en Dordogne de l'ex-Empereur Bokassa I er. Photo Freddy Mulongo-Réveil FM International
Les Bakolo Kongo-Bana Bilaka-Bana Elonga ne reconnaissent pas le régime d'imposture, d'usurpation et d'occupation de Tshilombo Tshintuntu. Tous les contrats que l'individu signe n'engage pas la République. A la libération, le compteur sera mis à zéro. Les contrats signés par Tshilombo Tshintuntu sont nuls et non avenus. MBanza Nzambi ou Kongo Dia Ntotila ne reconnaître aucun acte signé par un imposteur et agent de l'occupation.
Les Congolais meurent de faim, n'ont pas d'eau potable ni l'électricité...Tshilombo Tshintuntu fait des achats somptueux avec l'argent du trésor public. L'incapacitaire et ancien pizzaïolo qui est arrivé au pouvoir par un deal, en volant le destin de tout se un peuple, se croit tout permis. Il s'est acheté un manoir à Waterloo en Belgique.

Le château Bridoire en Dordogne de l'ex-Empereur Bokassa I er. Photo Freddy Mulongo-Réveil FM International
Les époux Guyot restaurent le château et l'ouvrent au public au 1er juillet 2012. C'est un succès et plus de 40 000 personnes le visitent dès la première année. L'année 2013 est encore meilleure, avec de nouvelles animations, notamment « Les nuits de Bridoire » et « Les jeux de Bridoire ». Les nouveaux propriétaires, avec leurs nombreuses années d'expérience dans la restauration d'autres châteaux depuis 1979, continuent d'investir et de rénover, pierre à pierre. Le château, qui était à l'abandon vingt ans auparavant revit.
Le château de Bridoire, sur la petite commune de Ribagnac, en Dordogne, est un joyau médiéval et Renaissance, classé monument historique en 1992. Pendant 22 ans, le château Bridoire a défrayé la chronique ! Pillage, vandalisme, convoitise politique et financière, ce château a subi tous les outrages ! Propriété du célèbre Empereur Bokassa depuis 1987, Bridoire est finalement exproprié par l'Etat en 2002 suite à l'action exemplaire de l'association de sauvegarde du Château. Il est ensuite revendu au secteur privé par le biais d'une procédure d'appel d'offres.
Mais le passé du château est bien loin de l'image enchantée d'aujourd'hui. Vendu à l'empereur Bokassa en 1987, le domaine de Bridoire est alors laissé à l'abandon, sans gardien et sans entretien. Il devient vite le repère de pilleurs et de trafics en tous genres. L'Etat est impuissant : les gendarmes n'ont pas le droit de pénétrer dans l'enceinte du château qui est une propriété privée. On accuse le gouvernement de "non assistance à patrimoine en danger" mais devant la puissance des propriétaires, l'expropriation est rendue difficile. Grâce au combat de "l'association de sauvegarde du château", elle sera finalement déclarée en 2002.

Le château Bridoire en Dordogne de l'ex-Empereur Bokassa I er. Photo Freddy Mulongo-Réveil FM International
Alors que la demeure de trente pièces était livrée aux vandales, le plus difficile a été de déterminer qui se cachait derrière la société Roume-Boufflers, qui l'avait achetée en 1978 à un homme d'affaires suisse pour 700.000 francs, une bonne affaire à l'époque.
Les membres de l'association se sont transformés en détectives pour mener leur enquête, à Paris dans différents ministères, mais aussi à Dakar, où se trouve le siège de Roume-Boufflers. Durant leurs investigations, ils découvrent que la société sénégalaise n'existe plus depuis 1984 et que son gérant est l'une des figures de la "Françafrique": Léon Boissier-Palun, aujourd'hui âgé de 86 ans, fut président du grand conseil de l'Afrique Occidentale Française (AOF) de 1952 à 1957, puis ambassadeur du Sénégal dans plusieurs pays d'Europe.

Cet ancien avocat à la cour d'Appel de Paris, aux multiples décorations, "gérait les intérêts en France de plusieurs dignitaires africains dont ceux de l'Ivoirien Félix Houphouët Boigny et de Jean-Bedel Bokassa ", assure Claude Leroy, un enseignant que rien ne prédestinait à l'investigation policière. L'enquête n'a pas été facile: un ancien bâtonnier du barreau de Paris conseille très vite à l'association de "laisser tomber" en invoquant "la raison d'Etat". Finalement, la recherche des actes de propriété de Bridoire permet de découvrir dans les archives des Bâtiments de France le nom de Jean-Bedel Bokassa, qui aurait acheté le manoir pour son fils aîné, Georges.
Pour décourager les amis de Bridoire, Léon Boissier-Palun multiplie les procédures, tantôt pour "diffamation", tantôt pour "violation de propriété". En quinze ans, il perd onze procès et trois procédures sont toujours en cours. Finalement, la recherche des actes de propriété permet de découvrir le nom de Bokassa dans les archives des Bâtiments de France. Après des années d'efforts, le château de Bridoire est «classé d'office» à l'inventaire des Monuments historiques. Pour le récupérer, l'Etat a déboursé 256 000 euros. Après des travaux de rénovation d'urgence, Bridoire sera cédé à un nouveau propriétaire, les Monuments historiques n'ayant pas les moyens de le conserver.

Parallèlement, le gérant de la société Roume-Boufflers fait jouer de son influence: en 1996, le député-maire de Bergerac, Daniel Garrigue, venu négocier à Paris un arrangement à l'amiable, trouve au rendez-vous... Jacques Foccart, ancien homme-clé de la politique africaine de la France. Après des années d'efforts, le château de Bridoire est "classé d'office" à l'inventaire des Monuments historiques.
Bientôt le Manoir de Tshilombo Tshintuntu acheté à Waterloo en Belgique avec l'argent du trésor public de la RDC sera saisi sans ménagement. Les biens mal acquis ne profitent jamais.