Ballon d'air, ballon écolo pour voir Paris !
Par Freddy Mulongo, vendredi 8 août 2014 Radio Réveil FM International
Paris. Arrimé dans le parc André-Citroën, le ballon, une fois libéré, offre une vue imprenable sur les monuments parisiens, comme ici la tour Montparnasse ou la tour Eiffel, ainsi que sur la Seine. Il sert aussi d’observatoire pour mesurer la pollution atmosphérique dans la capitale.
Pas un bruit, pas une secousse... Une fois le câble de traction libéré, la nacelle s'élève tout en douceur au-dessus de la capitale. Bienvenue à bord de l'Observatoire atmosphérique Generali, le ballon captif arrimé au cœur du parc André-Citroën (XVe), qui peut embarquer 30 passagers par vol. Sur l'altimètre, les chiffres s'égrènent lentement. 20 m, 30 m... jusqu'à 150 m de haut.
Un labo volant
Les bruits de la ville s'estompent à mesure que la nacelle grimpe et très vite le silence se fait. C'est parti pour un petit quart d'heure à admirer Paris, comme en lévitation au-dessus des immeubles. Le vent qui éloigne un peu le ballon de la verticale du point d'ancrage est presque imperceptible. Dans la nacelle, même les plus sujets au vertige restent sereins. Les tours de la défense paraissent toutes proches de même que le périph ouest embouteillé... mais silencieux. A l'opposé, les Invalides et la tour Montparnasse se découpent sur un ciel d'orage... Magique.
Mis en service en 1999, le ballon observatoire (le modèle actuel date de 2008) accueille plus de 60 000 passagers chaque année. « C'est avant tout une attraction touristique. Mais ce n'est pas que cela » s'empresse de préciser Jérôme Giacomoni, cofondateur du ballon. « En partenariat avec Airparif et la ville de Paris, nous affichons sur le ballon l'indice de qualité de l'air grâce à des pictos qui se colorent du vert au rouge.
Depuis 2013, nous embarquons aussi un appareil mis au point par le CNRS pour mesurer en temps réel la pollution aux particules ultra-fines, les plus nocives », explique-t-il.
En ce début août pluvieux, l'indicateur de pollution est au beau fixe. Le pictogramme de la qualité de l'air s'affiche en vert. En connaisseur, Jérôme Giacomoni montre un minuscule point dans le ciel, vers l'est. « C'est le ballon que nous exploitons à Disneyland, à 28 km d'ici. On ne le voit que quand l'air n'est pas pollué... rarement. »