Aucun respect : le cardinal Fridolin Ambongo archevêque de Kinshasa, Fulgence Muteba, Évêque métropolitain de Lubumbashi, Donatien N'Shole, Évêque, chapelain du pape et secrétaire général de la CENCO...sont traînés en justice, à la cour de cassation de Kinshasa.
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Les extrémistes partisans tribaux de Félix Tshilombo vont très loin. Ils sont irrécupérables physiquement et impardonnables spirituellement. L'Église Catholique Romaine au Kongo-Kinshasa, c'est entre 35 à 45.000.000 des fidèles, c'est 60% d'écoles et centres de santé dans le pays, c'est 8.000 édifices...dans plusieurs territoires reculés, ce sont eux qui jouent le rôle de la banque, justice, transports, communications... 80 % de l'éducation nationale de notre peuple Kongo est entre leurs mains.
Le cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa est un homme de paix. Il ne faut pas pousser le bouchon trop loin. La mission prophétique de l'Eglise est de dire la vérité aux gouvernants et gouvernés.
Depuis la nuit des temps, l'Eglise Catholique Romaine au Kongo a toujours été du côté du peuple et des pauvres.
Le cardinal Albert Malula a eu à battre du fer avec l'autorité de Mobutu Sese Seko. Le mitré a même connu l'exil.
Le cardinal Frédéric Etsou n'a pas ménager ses efforts contre le régime de Joseph Kabila. Il lui avait exigé sa carte de baptême, pour célébrer son mariage.
L'Évêque Laurent Monsengo Pansinya lors de la présidence de la conférence nationale Souveraine (CNS), sous la dictature de Mobutu Sese Seko... devenu cardinal, Monsengo a toujours titillé tous les régimes. Deux ans après sa mort, les Kongo parlent encore de sa parole prophétique sous Félix Tshilombo : "Que les médiocres dégagent" !
Vilipender publiquement le cardinal Fridolin Ambongo, comme l'a fait Félix Tshilombo, à Mbuji-Mayi dans le Kasaï Oriental, encourager ses extrémistes partisans tribaux à le traîner en justice à la Cour de Cassation de Kinshasa n'est rien d'autre, qu'un manque de respect.
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Le cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa est dans son rôle de semer la bonne parole. Mais surtout de dire la vérité sur la marche du pays. Il ne peut pas dire que ça marche, alors qu'une dictature tyrannique féroce est en marche au Kongo.
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Porter plainte contre Fulgence Muteba, Évêque métropolitain de Lubumbashi, qui a reussi la réunification de toutes les personnalités du Katanga, alors même que des militaires de Tshilombo avaient perquisitionné chez lui, sans rien trouver. Dans son homélie au stade du TP Mazembe à Lubumbashi, L'Évêque Fulgence Muteba Mugalu a été plus clair : "Pour entrer dans l’histoire du Congo, Felix Tshisekedi doit jouer un jeu démocratique franc et sincère, respectueux des principes fondamentaux de l’État de droit, et organiser des élections libres, crédibles, transparentes et inclusives. Il a tout intérêt à se libérer de ces lobbies de pasteurs et des charlatans assoiffés d’argent qui l’entourent, des courtisans de son ethnie et des fanatiques de l’UDPS qui, jusque-là, n’ont fait que ternir son image" !
Porter plainte contre Donatien N'Shole Babula, Évêque, chapelain du pape et secrétaire général de la CENCO jusqu'en 2029, qui reconnaît que Félix Tshilombo n'a jamais gagné l'élection présidentielle du 30 décembre 2018. Les 40.000 observateurs catholiques sont unanimes.
Après la colère de Félix Tshilombo, Mgr.Donatien N'Shole, chapelain du pape avait répondu : "Pour évaluer si l’Eglise dérape ou pas, il faut se baser sur la doctrine sociale de l’Eglise et non la volonté d’un individu".
"L’Église a toujours été du côté des faibles. Il y a eu un moment pendant que la situation était chaude, c’est presque tous les deux jours que j’étais à Limete tard le soir voir le vieux Étienne Tshisekedi pour échanger, et en ce moment il était en position de faiblesse par rapport à un pouvoir qui voulait tout imposer. L’église reste dans cette même dynamique. Ce qui a changé est que, ceux qui étaient dans l’opposition, sont maintenant au pouvoir" !
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Porter plainte contre l'abbé Blaise Kanda, de Mbuji-Mayi au Kasaï Oriental, fief naturel de Félix Tshilombo, qui a prêché que : "L'Eglise doit toujours être de l'opposition aux côtés de faibles et petits. Elle doit interpeller pour le bonheur du peuple. Dans 10 voire 20 ans, Fatshi ne sera plus au pouvoir. Va-t-on demander au cardinal de l'époque de soutenir...". Dans l'une de ses prédications, il a simplement dit : "Les Luba Kasaïens, ne doivent plus remettre leurs pieds au Kasaï, pour se faire enrôler et élire. Personne ne votera pour eux ! Fils égarés, qui ne pensent que Kasaï, pendant les élections. C'est terminé" !
Manque de respect, les hors la loi se permettent tout au Kongo. Les médiocres doivent dégager. Ils sont ivres et doivent se dessaouler.
Freddy Mulongo Mukena
Réveil FM International