Hollande : «La reprise, elle est là, mais elle est trop fragile»
Par Freddy Mulongo, lundi 14 juillet 2014 Radio Réveil FM International
François Hollande, président de la République
Apaiser et redonner espoir aux Français. En cette année de commémoration du centenaire de la Première Guerre mondiale, François Hollande s'est attaché, durant sa traditionnelle interview du 14 juillet, à retracer «le fil du quinquennat», comme l'avait confié peu avant son entourage. Pendant 30 minutes, il s'est efforcé de mettre en perspective la ligne réformiste qu'il entend incarner depuis le lancement de son «pacte de responsabilité» il y a six mois.
14 juillet : Interview de François Hollande, l'intégrale sur WAT.tv
Aucune annonce n'a été formulée, pas même sur de nouvelles baisses d'impôts 2015.
13h50. La France aura-t-elle bientôt une Première Dame ? No comment. «J'ai une règle, la vie privée doit être la vie privée. Donc je fais en sorte de la mettre en oeuvre, cette règle. Et lorsque j'aurai des informations à vous communiquer, je le ferai. Mais je n'en ai aucune.»
13h47. Des erreurs ? «On en commet toujours». François Hollande évoque alors sa promesse non tenue : inverser la courbe du chômage. «Ce n'est pas venu», reconnaît-il. «C'était un objectif qui a permis de mobiliser tout le monde.»
13h46. Le lapsus de Hollande. Le président de la République commet un lapsus en évoquant la mise en examen de Nicolas Sarkozy: «Chacun doit être certain qu'il est prisonnier... est présumé innocent avant d'être condamné.»
13h45. Affaire Sarkozy : Hollande assure ne jamais être intervenu. «Je ne l'ai non seulement pas fait mais je ne peux même pas y avoir songé», promet-il.
13h39. Hollande n'enterre pas la réforme du droit de vote des étrangers. Pour toutes les réformes de société, le président de la République renvoie «en 2016.»
13h36. Israël-Gaza. «Aucune tolérance par rapport à tel ou tel débordement.» Interrogé sur le conflit israélo-palestinien, François Hollande ne «veut pas qu'il y ait des conséquences en France. Il ne peut pas y avoir de dérives et de débordements, d'intrusion ou de volonté d'intrusion dans des lieux de culte, que ce soient des synagogues comme cela s'est passé hier (dimanche), mais je dirai la même chose pour des mosquées, des églises, des temples.»
13h33. «Nous ne sommes ni pro-palestinien, ni pro-israélien.» « On est pour la paix», répond le président de la République, interrogé sur la position de la France par rapport au conflit israélo-palestinien.« Le rôle de la France, c'est de chercher toutes les médiations. La situation au Proche-Orient peut être explosive.»
13h30. Hollande évasif sur de nouvelles baisses d'impôts en 2015. Interrogé sur de nouvelles baisses d'impôts en 2015, après celles de 2014 pour trois millions de contribuables, le président de la République assure qu'«on fera en sorte que plusieurs milliers de Français paient moins d'impôts, mais je ne veux pas promettre ce qu'il n'est pas possible de tenir.»
13h26. Hollande loue les qualités de Valls. «Il met de l'efficacité, de l'organisation et de la rapidité», assure le président de la République, qui réfute tout différend politique avec son Premier ministre. «S'il y avait le moindre différend, il n'y aurait aucune possibilité d'agir. On ne peut pas mettre je ne sais quelle feuille, même de papier à cigarette, qui est très fin (entre les deux têtes de l'exécutif )et rien ne peut nous séparer sur cet objectif-là (les réformes) et sur les moyens.»
13h24. «Jusqu'à la fin de mon mandat, pas une minute ne sera perdue pour la réforme», déclare Hollande, après rappelé que «depuis deux ans, j'ai posé les bases, fait le pacte de responsabilité.»
13h22. Apprentissage: une rencontre à la rentrée pour «lever tous les obstacles.» François Hollande annonce qu'il présidera à la rentrée une réunion. «on va tous s'y mettre. Objectif: 500.000 apprentis d'ici 2017».
13h20. «Les entreprises doivent faire ceux à quoi elles se sont engagées.» Interrogés sur le pacte de responsabilité qui permet aux entreprises de voir leurs cotisations baisser, François Hollande estime qu'elle doivent donner maintenant les contreparties en termes d'emplois. «Il y a des discussions dans les branches, dans les grandes entreprises, pour aller dans le sens de la création d'emplois.»
13h18. Hollande aux entreprises: «à vous de montrer votre confiance». «Je vous mets sur la table avec une garantie, les parlementaires viennent de voter les textes, ce qui va se produire du côté de l'Etat pendant trois ans: soutien aux entreprises, baisses d'impôts pour les ménages, économies budgétaire. Tout est connu, tout est posé sur la table et rien ne sera modifié, alors les entreprises je leur dis, maintenant c'est à vous aussi de marquer votre confiance, déclare-t-il.
13h16. «La reprise, elle est là, mais elle est trop fragile, trop hésitante.» François Hollande refuse de dire qu'il s'est trompé quand il avait annoncé l'an dernier, à pareille époque, que la reprise était «là».
13h15. Début de l'interview.