La France n'est pas raciste et droitière, Daniel et Ghislaine Profit couple Insoumis!
Freddy Mulongo Mukena, Réveil FM International

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Convention de l'Union Populaire, Daniel et Ghislaine Profit chez eux à Courtagnon. Photo Freddy Mulongo-Réveil FM International
La France est toujours ce pays que nous aimons. On ne peut pas la France sans aimer les Français. La France est-elle encore ce grand et beau pays, lorsqu'on des torrents de boue sont déversés à longueur de journée sur les étrangers et immigrés ? Au pays des droits de l'homme, les a priori racistes ont régulièrement pesé sur les politiques migratoires et le rapport aux étrangers. La France est diverse. La France n'est pas droitière. La France est France avec la diversité de sa population. Personnellement, j'aime ce pays qui m'a tout donné et façonnée ma vie. Je ne crois pas que la France soit raciste. Mais certains racistes sont en France, ils sont culottés et s'assument. C'est leur droit !
A la Convention de l'Union Populaire à Reims, l'hospitalité de Daniel et Ghislaine Profit dans leur maison à Courtagnon demeure conviviale, simple et mémorable. Rencontrer l'autre, c'est toujours une découverte. La Convention de l'Union Populaire a été l'endroit de mélanges. Impossible de savoir qui est qui. Ce n'est qu'en parlant avec d'autres, que l'on découvre qui ils sont vraiment. Tenez le samedi 16 octobre, j'ai eu à discuter pendant une trentaine de minutes, dans le froid, à l'entrée du parc des expositions de Reims de la politique, géostratégie, de Machiavel, Frantz Fanon...avec un Français d'origine Indienne, volontaire de l'équipe sécurité de la France Insoumise. Daniel et Ghislaine Profit étaient des volontaires pour garder manteaux et bagages à la Convention de l'Union Populaire.

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L'Insoumis Daniel Profit à Courtagnon. Photo Freddy Mulongo-Réveil FM International
Daniel et Ghislaine Profit sont deux retraités Insoumis. Lui est un ancien Technicien de PTT et Elle, une ancienne infirmière de l'hôpital et maisons de retraite. Depuis 1983, Ils habitent une jolie maison où le bois le roi à Courtagnon, un petit village de 3,95 km² avec ses 63 habitants "Courtesans". La résidence de Daniel et Ghislaine est celle qu'ils ont bâti de leurs mains, pierre par pierre, avec un joli escalier bois qui invite à l'escalade, des magnifiques poutres à l'intérieur qui ont été récupérés dans une ancienne grange familiale... Le frêne malade devant a été élagué, au lieu d'être abattu, les branches et feuilles poussent...

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L'Insoumise Ghislaine Profit à Courtagnon. Photo Freddy Mulongo-Réveil FM International
Ghislaine s’investit dans la vie locale de sa commune Courtagnon. "Ainsi, avec le soutien de madame le Maire, j’ai proposé la mise en place d’une gestion plus durable des espaces verts au sein de la commune. J’ai proposé l’arrêt total de pesticides et de désherbants, en utilisant à la place des plats de bande de petites fleurs". Courtagnon est une commune qui fait partie de la montagne de Reims, il est traversé par l'Ardre. C'est un cul-de-sac routier mais un départ de sentiers de randonnée. Courtagnon est un endroit de rêve pour les amoureux de la nature.

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La grille d'entrée de Daniel et Ghislaine à Courtagon. Photo Freddy Mulongo-Réveil FM International
Daniel et Ghislaine ont deux filles: Aline et Marion. Sa fille aînée, Aline a traversé la France avec un groupe de théâtre populaire connu "La Fabrique des petites utopies". Elle est allée jusqu'au Burkina Faso et Bénin en Afrique de l'Ouest pour les échanges culturelles. Imaginée en 2000 par Bruno Thircuir, la Fabrique des petites utopies est une compagnie de théâtre indiscipliné qui tente de raconter le monde d’aujourd’hui de manière politico-poétique. Leurs créations mélangent les arts : théâtre, cirque, marionnette, vidéo, musique, chant…avec des créations au croisement des arts du théâtre, de la marionnette, du cirque et mettant en avant une esthétique de matériaux de récupérations. La Fabrique des petites utopies cherche à construire un théâtre pour tous, qui puisse se jouer dans les lieux éloignés des structures culturelles ou en association avec celles-ci. Ils s’installent aussi bien sur les places publiques des communes les plus reculées que dans les quartiers urbains les moins pourvus en équipements culturels. Ce travail couvre donc un territoire vaste, allant des zones rurales à des zones périurbaines, jusque dans des établissements scolaires ou hospitaliers. Pour leurs spectacles pluridisciplinaires, ils ont inventé et fabriqué un camion théâtre de 100 places et un chapiteau de 300 places…Hors de France, expatriée, mariée et mère de deux enfants, Aline vit à Munich en Allemagne. Sans le vouloir, elle participe et contribue à la relation Franco-Allemande.

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La mairie de Courtagnon sur rue la Ruelle. Photo Freddy Mulongo-Réveil FM International
Le 4 septembre 1914, les Allemands sont dans Reims et menacent la capitale. Un mois plus tard, c’est à Jonchery-sur-Vesle, près de Reims, que se déroule le premier duel aérien du conflit lors duquel le biplace français abat le biplace allemand.
La Marne va donner son nom à deux batailles. En septembre 1914, la première bataille de la Marne se solde par une victoire française. Mais très vite les combats s’enlisent. A la guerre de mouvement succède la guerre de position. De part et d’autre, les belligérants se terrent dans des tranchées dont ils ne sortent que pour des assauts sporadiques et meurtriers. Cette ligne de front ininterrompue de 700 kilomètres balafre la Marne sur toute sa longueur dont les cicatrices sont encore visibles aujourd’hui. La seconde bataille de la Marne a lieu en juillet 1918 avec la percée décisive des Alliés signant ainsi le début de la fin pour l’envahisseur. Le département de la Marne est l’un de ceux qui ont subi les plus graves dommages. La ville de Reims, rasée à 80 %, et sa cathédrale martyre, restent ainsi le puissant symbole des tortures endurées.

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Un toit pour les abeilles à l'entrée de Courtagnon. Photo Freddy Mulongo-Réveil FM International

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Circuit pour des randonnées à Courtagnon. Photo Freddy Mulongo-Réveil FM International
Volontaires, pour le premier jour de la Convention de l'Union Populaire, Daniel et Ghislaine sont au parc des expositions de Reims, tôt le matin. Ils sont bagagistes. Samedi 16 octobre, il fait très froid dehors, il est 23h30, lorsque la Citroën quitte le parc des exposition pour Courtagnon. Le couple Insoumis s'est attelé à me préparer une chambre: grande couette, deux taies d'oreillers... j'ai eu plusieurs choix à faire entre les boissons chaudes et froides. Je choisi un jus de pomme-poire ! Et le lendemain matin, une grande tasse de café avec baquette beurrée. Et hop, direction parc des expositions !

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Ghislaine Profit, volontaire bagagiste. Photo Réveil-FM International

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Daniel Profit et un autre militant s'occupant des bagages. Photo Freddy Mulongo-Réveil FM International
Non, la France n'est pas raciste !