Journalisme : une vocation plus qu'un métier !

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L'expérience est une lanterne accrochée toujours au dos qui n'éclaire que ceux qui viennent après !
Un précurseur trace difficilement sa route. Être pionnier, c'est être visionnaire et prendre toujours des chemins tortueux non connus et défricher.
Nous sommes contre le "Coupage" dans la presse Kongo. Se faire corrompre, se faire payer pour écrire un article, nous ne le faisons pas.
D'ailleurs, nous sommes le journaliste Kongo qui refuse de se faire payer. La raison ? Notre pays fait la promotion des médiocres et baudets.
Kongo est devenu la République des "Applaudisseurs", sans raison critique.
Nous agissons en connaissance de cause.
Un journaliste qui se fait payer, amoindri son indépendance et son détachement de l'information et du sens critique.
Journaliste aligné du pouvoir usurpé ? Jamais, jamais et jamais, nous n'accepterons un individu , fruit de la fraude électorale. Le "Compromis à l'africaine", le hold-up électoral est un mépris du peuple. La démocratie est toujours le pouvoir du peuple et de sa souveraineté.
L'objectif de la marmite doit bouillir le soir au Kongo, n'est ni notre problème ni préoccupation.
Le respect, des principes, valeurs et conventions, est inaliénable.
En 2001, lorsque nous avions organisé le festival Fréquences Libres ou le pluralisme radiophonique à Kinshasa. Il n'avait que 10 radios associatives et communautaires dans tout le Kongo. En 2007, à notre départ du pays, nous avions déjà 237 radios dans le pays.
Plus de 300 journalistes Kongo sont passés par Réveil FM, des compatriotes qui n'avaient jamais parlé derrière un micro. Ils l'ont fait, ils se sont perfectionnés et sont devenus les meilleurs.
La vraie information, c'est celle de la proximité et non de nombreux voyages inutiles, aux frais du trésor public, en quête des investisseurs étrangers, dans un pays miné par des corrompus et corrupteurs.
La corruption ne choque personne à Kinshasa. Si, elle choque encore quelques individus, à l'extérieur du Kongo, qui se battent contre.
Le savoir est tout ce qui reste lorsqu'on a toujours oublié.
Être journaliste, c'est avoir de la mémoire, comme un éléphant pour relater des faits et recherches.
Freddy Mulongo Mukena
Réveil FM International