Saint-Lubin-des-Joncherets (Eure-et-Loir): Manuel Valls confirme une «mesure forte» en faveur des retraités modestes
Par Freddy Mulongo, jeudi 24 avril 2014 Radio Réveil FM International

Jeudi 24 avril 2014, Manuel Valls, Premier ministre lors de la visite de l'usine Sacred à Saint-Lubin-des-Joncherets (Eure-et-Loir)
Manuel Valls a confirmé jeudi lors d'une visite d'usine à Saint-Lubin-des-Joncherets (Eure-et-Loir) qu'une «mesure forte» serait prochainement prise en faveur des retraités modestes.
Les retraités aux plus faibles revenus sont sans doute quelque peu soulagés. Manuel Valls a confirmé jeudi lors d'une visite d'usine à Saint-Lubin-des-Joncherets (Eure-et-Loir) qu'une «mesure forte» serait prochainement prise en faveur des retraités modestes, comme l'avait annoncé dès mercredi matin, Jean-Marie Le Guen, le ministre chargé des Relations avec le Parlement, qui évoquait «un assouplissement sur les petites retraites».
Les retraités les plus modestes craignaient d'être impactés par le plan d'économies gouvernemental de 50 milliards d'euros. Un projet qui suscite la fronde d'une partie des députés PS. Mais pour Manuel Valls, il s'agit d'«un plan sans précédent qui nécessite de l'engagement, du courage et de la volonté». Il s'est cependant dit «très attentif à l'attente des classes moyennes et des salariés modestes».
Wauquiez dénonce une «mesurette» qui sert d'«alibi»
Le chef du gouvernement a ainsi confirmé qu'il travaillait à une «mesure fiscale» dans le cadre du projet de loi de finances rectificative qui sera présenté en juin. Valls a aussi dit que le gouvernement prendrait «une mesure forte concernant les retraités modestes». «C'est non seulement la demande du groupe PS mais aussi de l'ensemble des parlementaires», a-t-il expliqué, sans entrer dans le détail de cette future mesure.
L'oppostion n'a pas tardé à réagir à ces annonces. «On agite devant nos yeux une petite mesurette sur les retraites modestes. C'est un alibi !», a dénoncé l'ex-ministre Laurent Wauquiez. «Si rien n'est changé d'ici 2017», les ménages français «vont payer 22 milliards chaque année d'impôts en plus et de prestations en moins. Le plan rackette les classes moyennes», a averti le vice-président de l'UMP, qualifiant le débat de «supercherie».
Le plan rackette les classes moyennes», a averti le vice-président de l'UMP, qualifiant le débat de «supercherie».