RDC : Innoss'B artiste fabriqué par des lobbies et seigneurs de guerre de l'Est !
Freddy Mulongo Mukena, Réveil FM International
Agrandissement : Illustration 1
A Réveil FM International, nous sommes très attachés à la Fatwa Anti-Concerts. Mais nous refusons d'encenser un imposteur Innoss'B, article fabriqué par des lobbies pilleurs et seigneurs de guerre de l'Est de la RDC, au détriment des vrais artistes Congolais dont les chansons sont chantées et dansées par tous les Congolais. Avec ses 10 baraques, les lobbyistes veulent faire de Innoss'B, une star en RDC. Un artiste venu de nulle part, sans chanson connue ! la Grande Faucheuse, l'ange de mort tue et décime le peuple congolais dans un silence complice et assourdissant.
L'occupation Ougando-Rwandaise assassine des artistes congolais. Pour les remplacer par des illustres inconnus sortis de nulle part. C'est une véritable hécatombe. La majorité des artistes musiciens Congolais qui ont chanté: "Tokufa Po Na Congo", "Franc congolais" ont disparu. Ils sont morts comme des mouches, certains n'ont pas atteint la cinquantaine. Ils ont été empoisonnés et sont morts à petit feu. C'est un Innoss'B illustre inconnu, avec chanson inconnue que l'on veut qu'il remplace les talentueux grands artistes Congolais ? Le Congolais doit se réveiller de son sommeil soporifique. Les artistes Congolais victimes d'empoisonnement:
Madlu System, 28 mai 1950-11 août 2007, 57 ans!
Agrandissement : Illustration 2
Il était le fils spirituel de Franco Luambo Makiadi. L’artiste chanteur Jean de Dieu Madilu Bialu Makiese Wabulakombe dit Madilu System. Il décédait ce jour (en 2007) aux cliniques universitaires de Kinshasa Madilu System décédé le 11 août 2007, Il était l'un des grands musiciens de la rumba congolaise. Son style et son timbre étaient trop fascinants et supérieurs au regard de sa voix caressante et engagée dans la thématique. Il était à la fois appelé "Madilu Multi System", "Grand Ninja" ou "Le Grand Pharaon". Ses débuts dans la musique se font dans les années 1970 comme chanteur dans l'orchestre Bamboula de l'auteur-compositeur Noël Nedule, avant de rejoindre Yosha et Pinduleur.
Madilu fonde son propre groupe Pamba Pamba en 1975. Se basant sur ses diverses expériences, il rejoint l'Afrisa International de TabuLey Rochereau où il est resté quelques mois. Il a intégré ensuite le TP OK Jazz de Franco Luambo Makiadi pour se faire découvrir à travers les mélopées qui restent inoubliables dans les annales de la rumba. Au sein du TP OK Jazz, il va s'illustrer avec ses interprétations en duo avec Franco dans des titres tels que "Non", "Mario" et "Mamou", qui était son premier succès. Puis, il récidive avec son tube "Boma Ngai, na Bomayo To Bomana" et "Dati Pétrole" composé par Simaro Lutumba. Après le décès de Franco en octobre 1989, Madilu System quitte le TP OK Jazz pour une carrière solo avec son propre groupe, Ok System. En 1994, il se distingue avec l'album "Sans commentaire" dont le titre phare "Ya Jean" deviendra un énorme succès en RDC.
Jules Shungu Wembadio Pene Kikumba, dit Papa Wemba, 14 juin 1949-24 avril 2016, 66 ans !
Agrandissement : Illustration 3
Papa Wemba est mort le dimanche 24 avril 2016 à Abidjan en Côte d'Ivoire suite à un malaise alors qu'il participait au Festival des musiques urbaines d'Anoumabo. Le musicien, qui clôturait la soirée, était sur scène vers 5 heures du matin. Il faisait une chaleur intense et Papa Wemba présentait des signes de fatigue. Il a demandé à plusieurs reprises d'augmenter le volume sonore, pourtant déjà très conséquent. A la quatrième chanson, le musicien s'est écroulé. Papa Wemba est sorti de scène conscient. Il a été pris en charge par des équipes de secours et transféré vers l'hôpital le plus proche mais le musicien n'a pas survécu.
Avec près de cinquante ans de carrière, il est considéré comme une des légendes de la musique congolaise et africaine. S'il n'est pas le créateur de la rumba congolaise, il en est un pilier, et propulse ce genre à l'échelle internationale. Mwalimu, M'zée, Jules Presley, Mangrokoto, Grand Prêtre, Chef Coutumier, Bakala dia Kuba, Fula Ngenge, Kuru Yaka, Le Chef du village Molokaï n'avait que 66 ans.
Agrandissement : Illustration 4
Cette photo de Réveil FM International a fait le tour du monde. Le chanteur congolais King Kester Emeneya, de son vrai nom Jean Emeneya Mubiala Kwamambu, est mort à l'âge de 57 ans, jeudi 13 février 2014, en région parisienne. A Réveil-FM nous l'aimons naturellement et gratuitement. King Kester Emeneya, de son vrai nom Jean Emeneya Mubiala (né le 23 novembre 1956 à Kikwit) est un chanteur-interprète et auteur-compositeur de musique congolais. Pour nous qui le connaissons depuis une vingtaine d'années, King Kester Emeneya est un artiste talentueux, rigolard et philosophiquement stoïque !
Le king de la musique congolaise (comme le surnomme la presse de son pays) commence la musique à Kikwit dans le groupe les Anges Noirs lorqu'il était élève au collège St Jean- Bosco actuellement Indobo après avoir obtenu son bac de la il est parti comme étudiant a Lubumbashi où il est étudiant en sciences politiques et administratives.
En 1977, il est sous la direction artistique du groupe Viva La Musica de Papa Wemba, et crée son propre groupe le Victoria Eleïson avec "Les 12 apôtres" le 24 décembre 1982.
Il devient alors l’artiste africain le plus populaire des années 1980-1990.
Emeneya Mubiala (le vrai patronyme de King Kester) est l'artiste africain qui aura le plus contribué à faire entrer la musique africaine dans l'ère moderne, faisant appel à un son digitalisé, rompant avec le style folklorique jusque-là incarné par le célèbre Zaiko Langa-Langa (l'autre pilier de la musique africaine). Il est le premier artiste d’Afrique centrale connu à utiliser le synthétiseur et de la programmation musicale assistée par ordinateur. Il en résultat en 1987 un album "Nzinzi", immense succès commercial en Afrique.
Pendant sa carrière il reçoit de nombreux prix sur le plan international et national, dont successivement celui de meilleure vedette de l’année au Congo de 1982 à 1989. Ses jeunes frères Werrason et JB Mpiana se sont servi de ses chansons et de son rythme musical pour créer le groupe Wenge Musica.
Artiste de renommée internationale, il s'est produit sur les cinq continents. Ses plus célèbres tournées se déroulent au Japon en 1991 et en Amérique du Nord. Il est le premier artiste congolais avec Abeti Masikini Victoria Eleison à se produire au Zénith de Paris. Ses concerts ont toujours été reconnus comme spectacle de l'année par la presse congolaise. Un autre spectacle a eu lieu en Suisse devant plus de 12000 personnes, une première pour un artiste africain dans ce pays.
Son plus grand évènement au Congo Kinshasa fut son concert au Stade des Martyrs le 15 novembre 1997 lors de son retour au pays après 7 ans d'absence devant plus de 80.000 personnes.
Avec plus de 500 chansons dans sa carrière, Kester Emeneya a été reçu plusieurs fois par le président Mobutu Sese Seko, à trois reprises par le président Laurent-Désiré Kabila et deux fois par le président Joseph Kabila. L'honneur lui avait été accordé par le président Mobutu d'agrémenter la soirée de la visite du président français François Mitterrand au Palais des Congrès de Kinshasa.
King Kester Emeneya "À Viva la Musica, il faisait la pluie et le beau temps. Il a marqué le groupe de son professionnalisme, il a façonné le répertoire du groupe. On a vécu ensemble, on a fait presque les 100 coups ensemble, même si c'était un petit frère" avait déclaré Papa Wemba. L’artiste, qui avait fondé le groupe Victoria Eleison, était hospitalisé depuis novembre 2013 à l’hôpital Marie-Lannelongue du Plessis-Robinson (Hauts-de-Seine) pour des problèmes de cœur.
Pépé Kallé , de son vrai nom Jean-Baptiste Kabasele Yampanya wa ba Mulanga, 30 décembre 1951-29 novembre 1998, à 46 ans !
Agrandissement : Illustration 5
Pépé Kallé le chanteur congolais géant de 2, 10 mètres de taille, pesant 150 kilos, décédé à l’âge de 46 ans, qu’on doit aussi la danse « Kwassa kwassa ». Il avait succombé à un arrêt cardiaque le 29 novembre 1998. En 1972, toujours au sein de « l'écurie Vévé », Pepe Kalle participe à la fondation du groupe Bella Bella mené par les frères Maxime et Émile Soki, qu'il va quitter rapidement pour créer son propre ensemble, Empire Bakuba, avec Dilu Dilumoma et Papy Tex Matolu1. Ce trio vocal a connu une longévité exceptionnelle (plus d'un quart de siècle) dans un environnement où la dislocation des orchestres semble être la règle. Le fameux « Bakuba Show » fonctionne essentiellement sur le contraste entre la stature gigantesque de Pepe Kalle et le jeu facétieux d'ambianceurs nains : Emoro, le plus célèbre d'entre eux (mort en 1992), Joli Bébé, Dokolos et Dominique Mabwa. Une veine particulièrement exploitée avec l'album Bombe Atomique.
Écrite en 1985, sa chanson Article 15, beta libanga, sera son plus grand succès. Elle rappelle le conseil cynique de « s'en remettre à l'article 15 » que Mobutu avait donné à ses administrés lors d'une de ses allocutions : « Qu'on soit jeune ou vieux / On est tous en face d'une même réalité : la vie difficile / Le cauchemar quotidien / Que faire, sinon se référer à l'Article 15 / « Débrouillez-vous pour vivre » / À Kinshasa ».
Pepe Kalle s'installe ensuite à Paris en 1985. En compagnie de son vieil ami Nyboma, qu'il apprécie depuis l'époque où ils chantaient ensemble dans Bella Bella et sous la houlette du producteur Ibrahima Sylla, Pepe Kalle s'intéresse au public antillais avec Zouke Zouke puis Moyibi, qui le rend célèbre dans toute la Caraïbe en 1987.
Pascal Emmanuel Tabu Ley Rochereau, 13 novembre 1940-30 novembre 2013, 73 ans
Auteur de plus de 3000 chansons, il avait quelque peu raillé le destin, à sa manière, avec élégance, en composant, il y a quelques années, le fameux Mokolo na kokufa (le jour où je mourrais), devenu un tube. Son nom de scène de Rochereau, en référence au gouverneur de Belfort, Pierre Philippe Denfert-Rochereau, surnom donné par ses camarades de classe, à la suite d'une question d'histoire dont il aurait été le seul à connaître la réponse. Ses premiers titres, comme Kelya, Adios Tété et Bonbon sucré le font connaître du public. Il est alors proche du Mouvement national congolais de Patrice Emery Lumumba.
Il quitte l'African Jazz et rejoint l'orchestre Jazz Africain en novembre 1960, puis crée la formation African Fiesta Flash en 1965. Il y compose, entre 1964 et 1968, près de 200 chansons. L'orchestre se rend à Montréal à l'occasion de l'exposition universelle de 1967. En 1969, Rochereau recrute des danseurs et un groupe de danseuses appelées "Les Rocherettes", qu'il emmène à Paris l'année suivante pour ses concerts à l'Olympia.
À la suite des mesures de zaïrianisation lancées en octobre 1971 par le président Mobutu Sese Seko, Pascal Tabu devient « Tabu Ley ». Tabu Ley, autre nom qu’il se donne en 1973, aux temps de l’abacost et des discours sur l’authenticité mobutienne pour le dire autrement, sera le premier artiste africain à franchir les murs de l’Olympia, la mythique salle parisienne, en 1970. Il s’affiche alors aux côtés des fameuses « Rocherettes », des danseuses, qui, à l’image des « Clodettes » de Claude François.
Mais le musicien préfère prendre de la distance avec le régime et s'exile aux Etats-Unis puis en Belgique, d'où il prend parti contre la dictature de Mobutu. Il revient au Congo après la chute du régime. À la tête du mouvement La Force du peuple, il participe alors à la vie politique du pays tout en poursuivant ses activités artistiques. Il est nommé député à l’Assemblée consultative et législative de transition. Il se rapproche alors du RCD, mouvement rebelle pro-rwandais. En 2005, il devient vice-gouverneur de la ville de Kinshasa.
En 46 ans de carrière, Tabu Ley a composé plus de 3 000 chansons et vendu plusieurs milliers de disques.
L'artiste-musicien et star de la rumba congolaise Antoine Wendo Kolosoy, dit «Papa Wendo», est décédé lundi le 27 juillet 2008 à Kinshasa à l'âge de 82 ans.
Agrandissement : Illustration 7
Dimanche 27 juillet 2008, une nouvelle se répand comme une traînée de poudre à Paris : Tabu Ley est mort. Grande stupeur dans la communauté africaine ... Artiste de renommée internationale mais également Ministre provincial de Kinshasa en charge de la Culture et des Arts, Tabu Ley était depuis quelques jours hospitalisé à la Clinique Saint Luc de Bruxelles.
Il a été évacué d'urgence en Belgique le 13 juillet 2008, après avoir été victime d’un malaise certainement à la suite de l'accident vasculaire cérébral (AVC) dont il avait été victime peu de temps avant. Vérification faite en Belgique, la nouvelle n'était qu'une fausse rumeur. Dieu Merci. Tabu Ley est bien vivant.
Mais comme une ironie du sort, voilà que l'artiste qui se dit "Mokitani ya Wendo" perd son père spirituel. En effet, Antoine Kolosoyi alias Wendo Kolosoy est décédé le 28 juillet 2008 à la clinique Ngaliema de Kinshasa où il avait été admis la veille. Il avait 83 ans.
Guitariste autodidacte, auteur, compositeur et chanteur, Wendo Kolosy laisse derrière lui une œuvre monumentale, pionnière qui a inspiré, inspire et continuera d'inspirer des générations d'artistes musiciens d'Afrique subsaharienne. La rumba congolaise perd un de ses "sonneurs" dont les mélodies se perdent dans la tradition orale et la musique populaire.
Alain Moloto Kossy, est né le 27 juillet 1961 à Kisangani, à l'époque Stanleyville, où son père Evariste Moloto militaire était affecté. Empoisonné, il est mort le 2 août 2013 à Kinshasa. Il n'avait que 52 ans !
Il a effectué une grande partie de ses études dans la ville de Lubumbashi avant de rejoindre Kinshasa pour les humanités et les études supérieures. Son style de chant et la profondeur de ses messages font de lui un adorateur à part.
En 1983 lorsque Alain Moloto, responsable du Groupe Adorons l'Eternel (Gael), débute ses études supérieures à l'ISC (Institut supérieur de commerce), il s'engage dans le théâtre universitaire dans lequel il écrivait particulièrement des chansons françaises dans le cadre de la dramaturgie. Il y joue le rôle de chantre et de parolier. Sa grande et merveilleuse surprise est qu'en dehors du théâtre, les gens s'intéressaient vraiment à ses chansons. Il est ainsi poussé un peu plus tard a embrassé une carrière en solo. Avec sa guitare, il compose et chante des cantiques d'un autre tempérament : ils permettent à ceux qui l'entendent d'entrer dans une profonde méditation. En 2000, il incorporera dans son groupe, des jeunes artistes chrétiens issus de l'Institut National des Arts (INA): Athom's Mbuma, Nadège Impote, Tempo Bolingo, Blaise Mikanda, Francis Nsemi, Marthe Bulay, Christian Mvuanda...Alain Moloto était marié à Madame Christine Tshiabu décédée en janvier 2020.
Agrandissement : Illustration 10
D’après des sources familiales, Marie Misamu s’était elle-même rendue en début d’après-midi, Ce jour-là, à l’hôpital de l’amitié sino-congolaise dans la commune de N’djili (Kinshasa) avant d’y mourir vers 19 heures. Les mêmes sources avaient fait savoir que Marie Misamu se trouvait à une retraite de prière quand elle avait ressenti un malaise qui l’avait obligé à aller à l’hôpital.
Marie Misamu est née en novembre 1974 à Kinshasa, d’une famille de huit enfants. Elle s’était mariée à l’âge de 19 ans et avait eu une fille en mai 1994, Ruth. Elle a commencé à chanter lorsqu’elle était petite mais elle s’est fait connaître lorsqu’elle chantait aux côtés du chanteur Debaba (devenu alors évangéliste) dans son album “Musamaliya” puis, avec Debaba toujours, dans l’album “Nazhirea, Who’s that girl”. C’est dans cet album qu’elle chantera la chanson “Reconnaissance” (chansons que les mélomanes ont baptisé “Seigneur”) qui la fera connaître davantage au public. Quelques années après, sa voix, son répertoire, son style et son talent multiformes la feront connaître bien au-delà des frontières de la RD Congo. En plus de la musique, Marie Misamu était styliste, modéliste, couturière et décoratrice.
Quelques années avant sa mort, Mabele Elisi s’est défendu et confirmé qu’il n’y a pas de perversion dans ses danses, ni de l’érotisme. Il ne fait que restituer la culture ancestrale. « Tobakisi eloko te, ezali mbo bolenge wana bakoko na biso babinaka, nalolenge wana biso bakoko tozolanda lokolo… ». Il faut savoir que Mabele Elisi signifie « la terre est riche ». Mabele Elisi s’est à la fois le nom du leader du groupe (disparu voici quelques années), mais aussi celui de son ossature. Contrairement à une certaine opinion qui qualifie les musiciens de pervers par leur manière de chanter et leurs messages jugés obscènes, le groupe Mabele Elisi chante le travail, l’amour et fustige la dépravation des mœurs, la délinquance, etc. Son mode d’expression artistique caricature la culture mongo. Un vieux mongo appelle le chat par son nom. Les musiciens sont directs dans leur langage. Le groupe folklorique Mabele Elisi (ndlr : terre riche), originaire du territoire de Boende dans la province de Tshuapa défend mieux la culture de l’ethnie Mongo en interprétant la musique saccadée de cette contrée située dans la partie Nord de la République démocratique du Congo.
Dans un concert de Mabele Elisi, l’euphémisme n’existe pas pour envelopper certains termes. Ils disent tout haut ce qui doit se dire avec retenue et à voix basse. Dans leur comportement, ils sont un peu tolérants. Ils dansent sans retenue avec un accent sur le mouvement des hanches et autres postérieures endiablées. Mimi Mongo ou la déesse du Grand Équateur (partie Nord de la RDC) avait en son temps marqué les mélomanes par sa voix mélancolique, au sein du groupe Mabele Elisi. Elle était même l’incarnation de la culture de l’ethnie mongo au Nord de la RDC. Ses chansons dans le groupe Mabele Elisi ramenaient les mélomanes dans la tradition légendaire des berceuses mongo. Elle incarnait même celle-ci dans sa musique, la tradition mongo à l’état pur et original.
Quant aux artistes comédiens populaires, ils se ramassent à la pelle, rien que pour l'année 2019, douze sont décédés. Seule Olive Lembe Kisita Kabila peut connaître le nombre exact puisqu'elle en a enterré plus d'un comédien: Muyombe gauche, Nzaku ponda du groupe Ngaluphar, Roger Vika Mundueri, Djino Vangu, Guy Itonga Abacha, Solange Ngolomingi Mindondo, Maman 100 Kg, Pululu...
Les artistes congolais sont décimés par l'occupation Ougando-Rwandaise !