La BBC vient d'étudier les cas de 168 enfants tués par balle à Gaza. 95 d'entre eux auraient reçu une balle à la tête ou à la poitrine, la plupart ayant moins de douze ans.
Or à quoi a-t-on eu droit depuis que cette horreur a commencé ? À la diffamation et à la répression de ceux qui souhaitaient qu'elle s'arrête, aux airs graves (à partir du moment où ils l'ont estimé nécessaire) et à la duplicité de nos représentants.
Mais il faut y ajouter tout ce qu'on a pu entendre sur l'incarnation de la démocratie ou de la civilisation que serait Israël ou la soit-disant grande moralité de son armée.
Il n'est nul besoin de "nazifier" Israël, comme le disent ses défenseurs qui ne peuvent qu'être dénués de toute humanité, car on est vraiment au-delà de la nausée.
Mais comme le disait la représentante de l'Union européenne pour les affaires étrangères, il n'est pas question de "punir Israël". Un blanc-seing au meurtre de plus d'enfants et d'adultes.
Nombre d'électeurs européens portent une responsabilité dans ce massacre en ayant permis que soient élus des gens réticents à arrêter cette horreur.
Frédéric Debomy