Dans la mesure où il est stupide de s'opposer par idéologie à toute vaccination, la logique médicale voudrait que l'on se contente de protéger l'ensemble des populations contre des pathologies universelles ou très fréquentes, graves voire très graves, non accessibles aux traitements usuels et que des règles simples d'hygiène ne suffiraient pas à contenir : polio, tétanos, variole (bravo), diphtérie (peu immunisante spontanément)
La rougeole est dans nos contrées une maladie éminemment bénigne, dont la dangerosité est annulée par l'hygiène et une alimentation correcte. La rubéole peut être détectée, et ne menace que les femmes enceintes que l'on sait protéger par la sérothérapie. La mortalité par coqueluche était déjà quasi-nulle à l 'apparition du tétracoq...quant à vouloir éradiquer les oreillons, c'est un non-sens médical total, sauf à dire « je sais le faire, je peux le faire, donc je vais le faire » : arrogance de la toute-puissance médicale...
Et puis, à l'époque où l'on découvre les bienfaits du probiote, de ces 100 000 milliards de bactéries et virus qui nous colonisent, coopèrent avec nous et nous protègent contre d'autres agents infectieux, pourquoi vouloir détruire les pneumocoques, hémophilus, voire méningocoques (tous accessibles aux traitements) chez les très nombreux porteurs sains qui s 'en accomodent voire en tirent profit ?
En clair, il est temps pour sortir du double piège du complotisme infondé et des errements médicaux bien réels de mener les études épidémiologiques sincères jamais faites à ce jour concernant les avantages mais aussi les dangers ou inconvénients des vaccins, et de ne se prononcer qu'ensuite, en toute connaissance de cause.
Frédéric PIC