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Billet de blog 2 décembre 2021

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Lettre ouverte aux complices d'un président qui m'insulte et me tyrannise

Le refus de la doxa gouvernementale fait de moi un pestiféré assigné à résidence. Je ne suis pas le seul. D'autres y sont contraints par la violence, et ne pourraient s'en exonérer que par un surcroît de violence. Mais d'autres pourraient s'y opposer, qui se taisent. Parmi les plus coupables, complices de ce déni de droit, les soutiens politiques du président.

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Disons-le d'emblée  : ce que je crains le plus et que je redis plus loin, c'est que ce pouvoir cynique et qui se sait dans l'erreur nous dise à la fin : «voyez, grâce à moi nous en sommes venus à bout ! » Il en est capable.

Le refus de la doxa gouvernementale fait du non vacciné non testé que je suis l'équivalent d'un assigné à résidence sous bracelet électronique. Le tout soupoudré des qualificatifs sympathiques de – entre autres - cynique, capricieux et fainéant (Gabriel ATTAL) D'autres, contraints – avec quelle violence -, n'en peuvent mais. Qui pour ne pas perdre son travail, qui pour accéder à une vie sociale dont on les prive tyranniquement hors de toute rationalité. Mais d'autres auraient tout pouvoir de parler, qui ne le font pas. Je pense d'abord à la plupart des médias, qui ne font pas preuve de beaucoup de curiosité, se contentant de répéter en boucle pour l'essentiel le discours gouvernemental. Je pense aux syndicats, et surtout à ceux des médecins, qui acceptent depuis bientôt deux ans que les praticiens de ville soient méprisés, écartés comme des incapables, interdits de soigner. Je pense aux parents, aux enseignants certes désarmés devant la violence des injonctions gouvernementales mais qui acceptent la peur au ventre de faire vacciner leurs enfants ou pour leurs élèves des protocoles surréalistes et traumatisants en dépit de toute logique médicale. Car eux pourraient, par le nombre, infléchir le cours des choses.

Mais je pense surtout aux soutiens parlementaires et politiques du gouvernement dont la responsabilité est lourde, eux qui cautionnent depuis des mois ce qu'il faut bien appeler les fake news du pouvoir : fake news de l'autorisation de « vaccins » après des études honteusement bâclées et qui ont mené à la mise à l'écart de trois vaccins pourtant « absolument sûrs ». Scandale des conflits d'intérêt dans le petit cercle des conseillers scientifiques. Fake news de l'étude du Lancet, scandaleusement validée par le ministre VERAN. Scandale de la misère des hôpitaux où la surcharge et le nombre de victimes ont été aggravés par le « restez chez vous et attendez d'être mourants pour appeler les urgences ». Scandale de la peur sans cesse réactivée et des attestations infantilisantes. Scandale absolu de l'interdiction faite aux soignants de soigner. Fake news du «vaccinez-vous pour protéger les autres », les vaccinés étant aussi contaminants que les autres, ce qui invalide et le pass et la vaccination des enfants et adolescents. Scandale du cynisme de ce pass reconnu par le pouvoir lui-même comme absurde dans sa répartition et n'ayant de valeur que d'obligation déguisée à la vaccination (JB DJEBBARI). Scandale du déni des effets secondaires graves et nombreux potentiellement liés aux vaccins et de l'arrivée en nombre de vaccinés aux urgences. Fake news de l'article du 20 juin de l'Institut Pasteur, retiré car erroné mais document unique évoqué pour justifier la loi scélérate du 5 août nous condamnant à 9 mois de Pass. Soutien inconditionnel à la bêtise médicale invraisemblable consistant à vacciner en poussée pandémique, de vacciner les immunisés contaminés, et de prôner un rappel au seul prétexte de la diminution - normale et habituelle - des anticorps, en faisant semblant d'oublier la meilleur immunité, l'immunité cellulaire. Scandale du dévoiement de la notion d'incidence, les « positifs » étant abusivement comptés comme malades alors qu'il s'agit essentiellement de porteurs sains, scandale enfin de la mise au rebut de soignants qui osent réfléchir (et pour cela) alors qu'ils ne sont pas plus dangereux que notre pauvre ersatz de premier ministre contaminé-contaminant.. Etc etc...

Mais je voudrais insister sur ceux qui prônent de façon irresponsable l'obligation vaccinale pour tous. Et parmi eux, j'en suis effaré, des hommes  comme les dirigeants du PS ou surtout François BAYROU dont on pouvait penser qu'il n'irait pas jusqu'à soutenir ce régime dans cette avalanche d'outrances. Qui s'indignent : « comme si nous n'acceptions pas nombre d'interdictions, du feu rouge à l'obligation d'assurance à la carte d'identité... » Sauf que ces contraintes ont été discutées (et peuvent l'être encore), relèvent pour l'essentiel du bon sens et ont fait consensus. Là où la parole d'un seul vaut aujourd'hui preuve scientifique, les critiques étant censurés, démis ou trainés dans la boue. « Mais les vaccinations obligatoire chez les enfants ? ». D'une part les enfants sont censés ne pas avoir le jugement nécessaire à juger, ne peuvent choisir, et c'est à leurs parents qui eux sont sensés savoir choisir qu'incombe le devoir de les protéger. Il est dès lors normal qu'ils assument pour tous les enfants de vacciner contre des maladies qui tuent ou ravagent dès le plus jeune âge. Surtout si la létalité est forte : polio : de 15 à 75% selon les formes. Variole, jusqu'à 30%. Tétanos, idem.

Il est par contre stupide de vacciner dès la naissance contre une maladie qui – comme ici - ne tue qu'après 65 ans et dont la létalité culmine à 1% pour des sujets porteurs en majorité de graves comorbidités. Et que les dangers du vaccin, liés à la même protéine Spike censée nous immuniser, apparaissent chaque jour plus graves et plus nombreux, en particulier chez les plus jeunes. Les seuls concernés – adultes responsables - pourraient alors se vacciner - ou pas - après avoir été prévenus des avantages et inconvénients. Là où est aujourd'hui faite une injonction quasi religieuse, ne reposant sur aucun consensus quand ce n'est contre l'évidence des faits : l'obligation vaccinale serait donc ici uniquement politique, sans substrat sanitaire. Alors que le consentement par des adultes éclairés (une obéissance raisonnée bien loin d'une soumission aveugle) ne saurait être obtenu par la peur. La loi ne peut être imposée - comme ici - par des technocrates sans lien avec le réel. Elle ne saurait être confondue avec la force et la coercition, elle est en réalité leur exact contraire. Mais malheureusement tout est possible avec ce pouvoir qui ne recule devant rien et qui nous a déjà si souvent menti. Si cette mesure totalitaire survenait, continuerons-nous tous à nous taire et à subir ?

Se pose aussi la question du pourquoi ? On comprend bien que l'arrivée du covid a été une véritable aubaine pour des labos qui préparaient le même type de « vaccin » génétique contre la grippe (association Pfizer-Bio'ntech) Ils en ont abusé avec un cynisme confondant après avoir profité d'une aide colossale des pouvoirs publics : rien de nouveau sous le soleil, la corruption a suivi son cours et tous les coups pour couler la concurrence ont été utilisés (article du Lancet, orientation des médias par une injonction coordonnée des financiers-investisseurs vers les vaccins) On comprend mal par contre que cette folie du tout vaccin se soit emparée de la planète, tout au moins des pays les plus riches. Et il est heureux quelque part que l'égoïsme de ces états en ait « privé » les plus pauvres, qui s'en sortent mieux que nous. Ainsi de l'Afrique entière qui selon Reuters se limite sur la semaine à environ 7000 cas et 150 décès. Peut-être parce que le continent – mieux immunisé par des maladies qui tuaient sans que l'Occident s'en préoccupe vraiment - est peu ou prou sous Hydroxychloroquine et Ivermectine (un antipaludéen et un antiparasitaire incontestablement efficaces contre ce virus mais malheureusement trop bon marché pour que l'on s'abaisse à en faire la promotion) et n'a pas comme nous la possibilité de céder aux sirènes financières qui nous font commander en une sorte d'ivresse incontrôlée des produits d'autant plus chers qu'ils sont dangereux et inefficaces (redemsivir, antiviraux abandonnés opportunément recyclés, anticorps monoclonaux pour lesquels les AMM pleuvent comme à Gravelotte)

Mais quid de l'aveuglement des politiques, de leur impuissance à reconnaître leurs erreurs, de cette constance dans le mensonge pour couvrir une fuite en avant suicidaire ? Depuis quand interdit-on de soigner les seuls malades d'un côté et oblige-t-on d'un autre à des soins généralisés expérimentaux y compris pour ceux qui n'en ont pas besoin et les refusent ? Qu'est-ce qui les motive ? Qu'est-ce qui les pousse à nous punir et nous tordre le bras ? À moins qu'ils ne prétendent nous dire sans rire en fin de pandémie - qui est en train de subvenir spontanément comme toujours - « voyez, nous avons été rudes, mais grâce à nous nous en sommes venus à bout ! » (et d'ajouter mezzo voce « malgré les obstructions tristes que nous avons su réduire »). Terrible perspective.

Je ne me fais aucune illusion concernant notre président-éborgneur. Très peu au sujet des parlementaires dociles jusqu'à la veulerie de LREM, obligés du pouvoir et tremblant de perdre leurs avantages. Mais parmi ceux qui prônent l'effrayante obligation vaccinale comme Monsieur BAYROU, ou vous autres du PS, reprenez-vous, ne soyez plus complices, relisez donc SPINOZA («on doit obéir à la loi par la raison, jamais par intérêt, convoitise ou par la peur ») ou le "discours sur la servitude volontaire" de La BOETIE. Et rejoignez ceux qui prônent l'inévitable insurrection intellectuelle qui seule mettra fin à cette folie.

Dr Frédéric PIC

Pau

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