Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
Interdit de gradins en ces temps de distanciations sociales impératives je comprenais enfin en visionnant le match sur écran ce qu'étaient les gestes barrière que se prodiguaient les 30 joueurs qui se faisaient de revigorants câlins depuis 80 minutes : les placages, tampons et autres ramponneaux, évidemment, halte-là, gestes barrière, on ne passe pas ! Et de me demander comment remédier au triste contraste entre cette joyeuse promiscuité et le vide désolant des tribunes ? Mais c'est bon sang bien sûr, la multiplication des pains, la messe donc ! Une messe qui se jouerait au stade, en deux temps relativement brefs pour ne pas démotiver ni par trop distraire les supporters, avec un entracte qui correspondrait à la compétition proprement dite. Avec une jauge autorisée comme pour toute messe, mais réévaluée en fonction de la capacité du stade . D'ailleurs, quand le match est plié, n'a-t-on pas l'habitude de dire que la messe est dite ? Il suffirait à l'arbitre de champ de revêtir une sorte de chasuble, et une simple étole aux couleurs des clubs pour les arbitres de touche, ou tout autre vêtement bien entendu de quelque autre religion. Ce serait bien le diable si quelqu'un se doutait de la supercherie. Je soumets l'idée à nos clairvoyants ministres, ils ont suffisamment fait preuve de sagacité jusqu'ici pour se faire une religion et ne pas refuser une organisation qui mettrait tous les supporters au paradis !
Frédéric PIC PAU
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