non mais, elle m'a énervé pas possible, la Marisol, ce matin, sur Inter.
je lui demande quand va-t-on supprimer le Conseil de l'Ordre des Médecins en lui rappelant que c'est un tribunal d'exception, et que 33 ans après la promesse faite par Tonton à ce sujet, il serait temps de passer aux travaux pratiques. Et qu'est-ce qu'elle me répond ?
Que cet organisme ringard, qui a combattu la Sécu (si si!) la médecine de groupe, toute forme de médecine salariée, la sectorisation psychiâtrique, la PMI, qui a couvert depuis sa naissance sous Pétain tous les scandales médicaux, toutes les collusions entre médecins et labos, tous les repas payés ( sans foie gras et médoc, le toubib ne mémorise pas sa séance de formation) tous les dépassements honteux d'honoraires, bref que ce tribunal d'opérette (mais qui peut vous condamner à mort professionnellement) était ... MODERNE !
J'en suis tombé sur le cumul, dis donc ! Jugeant sur des critères moraux jamais définis, donc dans l'arbitraire le plus total, dans des instances où non content d'être législateur, il peut être à la fois plaignant, enquêteur, juge de première instance, juge d'appel, et sans possibilité d'appel en dernière instance la plupart des cas, ce tribunal est MODERNE ! Comme si la façon de soigner au plan de l'éthique devait être définie par les seuls soignants, et pas par les malades, des fois ? alors, pourquoi lui avoir collé un Comité d'Ethique pluraliste dans les pattes d'après toi ?
Alors, j'avais demandé un droit de suite, pas donné bien entendu. Dommage, j'aurais pu lui dire que j'étais abasourdi par sa méconnaissance du problème. Mais que ça ne m'étonnait pas, vu le travail qu'elle a déjà avec ses deux temps pleins, ministre et conseillère générale. Lui dire aussi qu'elle avait dit cinq minutes avant qu'elle ne connaissait pas bien le problème du barrage de Sivens et QU'ELLE N'AVAIT PAS à EN CONNAITRE. Alors que si, à mon humble avis, elle le devait, comme tous les citoyens. Et un peu plus, comme responsable politique.
Et que c'était pas bien de dire que bien sûr elle pouvait pas rester présidente de son Conseil Général, mais que simple conseillère de base, si. Parce que conseillère de base, c'est que dalle, ça n'a aucun pouvoir (à se demander pourquoi on les élit, alors que ce sont eux qui doivent délibérer, le président ne devant faire QUE ce que les conseillers ont décidé) Pas de pouvoir donc, mais 2500 euros quand même, on sait jamais.
Alors oui, s'il y a un truc à supprimer d'urgence, aujourd'hui, n'en déplaise à tous les hypocrites assis sur leurs cumuls, c'est d'en finir avec cette perversion.
Frédéric de Pau
(Nouvelle Donne)