Il règne comme un parfum d'irrationnel dans cette gestion de crise générateur à la fois d'incompréhension, d'angoisse et de colère. D'impuissance aussi, tant l'acharnement du pouvoir à s'enliser à la fois dans l'absurde, la violence et le mensonge fait s'interroger sur le comment s'opposer à une telle déferlante de folie – puisqu'il faut bien l'appeler par son nom - portée par une vague de propagande d'une intensité et d'une diffusion - quasi unanime - très étonnante.
Les psychiatres me corrigeront, mais il y a dans cette séquence des éléments très étonnants : une paranoïa collective semble s'être emparée disons grosso modo de l'ensemble du monde riche, avec une surenchère mimétique surprenante ne laissant ici où là que quelques plages de bon sens : peur quasi millénariste incitant à un suractivisme sécuritaire : tu fermes, je boucle. Tu interdis, je contrains. Tu couvres-feu, je confine. Tu te précipites, je perds toute prudence. Tu critiques, j'insulte. Tu écartes, j'enferme. Tu discrimines, je criminalise. Paranoïa délirante portée ici à son paroxysme avec des décisions prises par une poignée de décideurs au sein du bunker d'un conseil de défense dévoyé – par la décision d'un seul - de sa fonction première. Sans que personne y trouve à redire...
Le tout sur fond d'irrationnel, l'essentiel des mesures médicales de bon sens et de sang-froid ayant été balayées par une croyance quasi-mystique en la start-up médecine, le graal du graal, la génétique, la toute-puissance supposée d'une science hors-sol prétendant vaincre le mal en bricolant à la va-vite le vivant. En rappelant ici les deux fautes fondamentales commises sur fond de conflits d'intérêt et d'ambitions par des supposés tout-sachants devenus brutalement incompétents et dangereux : vacciner aveuglément et interdire tout traitement ambulatoire.
D'une part donc imposer un pseudo-vaccin au processus biologique totalement inconnu et expérimental à une population jeune épargnée par la maladie et qui n'aurait jamais dû subir ce qu'il faut bien appeler par son nom, à savoir une expérimentation humaine. Et l'on reste abasourdi à la vue d'un ministre soi-disant médecin assurant sans frémir – après quelques semaines d'expérimentation seulement - que les femmes enceintes et les enfants qu'elles portaient ne risquaient évidemment rien, puisqu'il l'affirmait et qu'il en vaccinait une en direct. CQFD.
D'autre part interdire non seulement tout traitement de première intention susceptible d'empêcher une évolution mortifère conduisant à une hospitalisation ou une réanimation, mais surtout en interdire jusqu'à l'idée, jusqu'à toute tentative ne serait-ce que d'en imaginer un seul. Et réussir l'exploit de nous laisser ainsi en vol stationnaire près de deux ans en répétant le mantra du vaccin-parfait-qui est-la seule-solution-mitonné-par-nos-savants-géniaux.(Et un peu foldingues aussi, au passage). Cette absence de traitements , dont on sait qu'ils existent, nous a coûté des milliers de vie dont le pouvoir et ses thuriféraires* devront un jour rendre compte.
Et je ne recite ici que pour mémoire l'absurdité médicale consistant à vacciner un sujet déjà contaminé (à la fois inefficace et dangereux) et la survaccination conduisant aux formes graves par production d'anticorps facilitants. Une paille ...Mais je voudrais encore insister sur deux marqueurs de cette période de fin de règne : la violence et le mensonge institués en règles ordinaires de gouvernement.
Le mensonge : ne revenons pas sur les masques ni sur les tests, tout a été dit. Mais quid du ministre VERAN authentifiant l'article frauduleux du Lancet ? Quid des déclarations du président « si nous laissons courir le virus, nous aurons 400 000 morts » ou « en novembre de toutes façons il est sûr qu'il y aura 9000 patients en réanimation » ou, la meilleure celle du ministre DJEBBARI relayant ses confrères : « seule la vaccination peut nous apporter l'immunité collective » (alors que l'immunité naturelle l'apporte bien mieux et à moindre coût, surtout portée par ceux qui font des formes bénignes) Citons encore les termes de tsunami, de vague cataclysmique, de contagiosité jamais vue, bref d'exagérations jamais confirmées visant toutes à montrer à quel point la situation est dramatique et donc utiles et performantes leurs décisions. Quant au mensonge du déni des effets secondaires nuisibles des vaccins, il finira par retourner tôt ou tard et à pleine vitesse sur le nez des menteurs.
Il est encore d'autres mensonges, moins médiatisés (allons bon, les journalistes ne feraient pas leur travail?) mais tout aussi graves : les fausses informations distillées par le conseil scientifique lui-même et en particulier par ses membres de l'Institut Pasteur (Pr FONTANET, DR YAZDANAPAH et Mr CAUCHEMEZ entre autres) auteurs d'études volontairement inexactes (analyse d'avril 2020 vantant les mérites du confinement, une rétractation de l'étude vient d'être officiellement demandée ; étude du 20.06.21 à la base de la loi du 5 août, également fausse , reconnue comme telle et retirée et contre laquelle une plainte au pénal a été déposée pour faux et usage de faux). Mais aussi de la DREES, organe statistique ** du ministère de la santé concluant à 10 fois plus de décès chez les non vaccinés (étude épipahre d'octobre, ehontément mensongère et rectifiée, les vaccinés étant en fait plus nombreux en valeur absolue, ce qui recoupe du reste la plupart des études étrangères). Ou du premier ministre lui-même indiquant que 96% des « positifs » étaient non vaccinés, oubliant de préciser que ...96% environ des testés étaient des non-vaccinés.
Tous ces mensonges s'accompagnent d'une note perverse (pourquoi se priver ?), le pervers s'efforçant avec cynisme de faire retomber le mensonge en les dénigrant sur ceux qui le contredisent en les faisant passer pour des complotistes ignares, rétrogrades, égoïstes et capricieux, et j'en passe. Mais ces mensonges finissent par se retourner sur leurs auteurs : ainsi des « positifs » innombrables liés semble-t-il à une vague totalement bénigne de cas « omicron » se superposant aux cas résiduels de « delta » et qualifiés de « contaminations » évoquant un déferlement (propre à faire peur) de vrais malades à isoler, alors qu'ils sont à 95% en bonne santé. Mais leur nombre imposant selon les règles du pouvoir leur isolement risque de paralyser le pays entier, le pouvoir est contraint de renoncer piteusement à ses propres règles, allant même jusqu'à autoriser des soignants « positifs » potentiellement contaminants à revenir travailler s'ils étaient asymptomatiques, à comparer aux soignants virés sans pitié et sans salaire, même négatifs, car ayant eu le malheur de désobéir aux caprices présidentiels ...
Quant à la violence, elle a été permanente, à la fois physique et psychologique : de la brutalité infantilisante des attestations de tous poils ayant fait évoquer le terme d' « absurdistan » par certains commentateurs étrangers à la répétition des tests imposée par un pass sanitaire absurde ou, tout récemment, l'interdiction de boire dans un train même lors de longs trajets (bonjour les coliques néphrétiques, et bien sûr interdiction d'allaiter ) Mais que dire du traitement imposé aux parents ou aux enseignants par des décisions contradictoires et contraignantes (le dernier protocole prévoir des tests suivant les cas aux jours 1,2,4,5,7 et des quarantaine de 5,7 et 10 jours). Et de l'éviction dramatique et cruelle des soignants «réfractaires» (et réfractaires car dotés de raison, circonstance aggravante insupportable) Violence encore que la discrimination et la stigmatisation des non vaccinés, ou du chantage affectif odieux suggérant aux enfants qu'ils pourraient être la cause du décès de leurs proches. Maltraitance encore des enfants, privés de fait de l'école ou du collège par une éviction sans réel support sanitaire, et contraints à des tests à répétition et au port de masque aux conséquences psychologiques et d'apprentissage incalculables.
Lors de sa dernière allocution, le président a fait une curieuse inversion des valeurs, fort justement soulignée par certains, les devoirs précédant et l'emportant selon lui sur les droits : exemple pour le nouveau-né « tu dois commencer ta vie en obéissant, avant même de penser à vivre, respirer, être aimé et entouré » Alors que les droits sont bien entendu imprescriptibles, essentiels, prépondérants car universels et indiscutables, là où les devoirs, qui sont contingents, variables selon les lieux et les époques, ne sont là que pour que chacun puisse justement bénéficier sans entrave de tous ses droits. Mais à ce propos, le premier des devoirs étant de désobéir à une loi scélérate, j'invite tous les parlementaires (qui n'ont pas à se prononcer sur un sujet pour lequel ils n'ont pas été mandatés) à rejeter cette loi inique du pass vaccinal. En même temps que j'invite tous les citoyens à un boycott aussi joyeux que catégorique de ladite loi si par malheur elle venait à être votée.
Frédéric PIC
PAU
* je ne sais pas vous, mais moi j'adore ce mot, « thuriféraire ». Ça fait classe et cultivé. Et un clin d'oeil dans un océan de sérieux ne saurait nuire en rien
** je n'apprendrai à personne qu'il y a trois sortes de mensonges : le mensonge, le sacré mensonge … et la statistique