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Billet de blog 5 mars 2017

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Nouvelle Donne, chantre de l'unité à gauche

Reprenant l'essentiel des propos tenu par Pierre Larrouturou lors de son face à face avec la rédaction de Médiapart mercredi 1er mars, des militants de Nouvelle Donne clament sur le site du parti leur indignation au vu du constat d'échec du dialogue d'egos entre Hamon et Mélenchon

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Reprenant l'essentiel des propos tenu par Pierre Larrouturou lors de son face à face avec la rédaction de Médiapart mercredi 1er mars, des militants de Nouvelle Donne disent sur le site du parti leur indignation au vu du constat d'échec du dialogue d'egos entre Hamon et Mélenchon :

https://www.nouvelledonne.fr/quattend-gauche-etre-a-hauteur-enjeux/

Cet appel à l'union souligne à juste titre l'inanité de voir ces deux personnalités décider entres elles seules, à deux, sur un coin de table, de l'avenir de 6 millions de chômeurs et de quelques autres millions de pauvres.

Il mentionne à juste titre que les partis – en cours d'éclatement du reste - ne sont pas les principaux protagonistes porteurs de cette demande d'union, mais aussi les mouvements citoyens, associatifs et syndicaux et les cercles de réflexion.

Il a par ailleurs le mérite de dire crûment qu'il faudra bien entendu en passer par le désistement de l'un des deux, ce qui n'a aucune espèce d'importance dans la mesure où, réunis, ils appelleraient une constituante à rédiger une nouvelle constitution suivie d'élections qui pour le coup les départagerait si nécessaire.

Mais l'essentiel serait fait. Pas simplement en négatif, le barrage nécessaire à une extrême droite hallucinante de morgue à l'image de Mme Le Pen refusant de déférer aux convocations des magistrats, mais en positif, l'espoir de voir naître un renversement de tendance d'une austérité mortifère à un nouvel espace politique fait de partage des richesses et de respect de l'environnement.

J'aurais aimé personnellement que cet appel ajoute que les législatives devront confirmer le résultat des présidentielles, et qu'il n'est pas possible en l'état actuel de convoquer au banquet de cette unité retrouvée les tenants de la majorité actuelle dont le bilan est critiqué tant par l'un que par l'autre. C'est le simple bon sens, mais encore faut-il le dire, et le faire.

Mais encore une fois, quel que soit celui qui renoncera, et il n'est pas facile de renoncer, il n'y aura pas soustraction et retrait, mais addition et potentialisation porteuse d'un espoir propre à balayer tous les calculs. Et celui qui se désistera ne sera pas un perdant, mais un co-leader qui sera peut-être loué plus que l'autre pour avoir eu le courage et la lucidité de l'oser.

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