Félicitons toutefois d'abord mme D. pour sa participation à la lutte contre le réchauffement climatique : avec ses 438, 33 euros de retraite, elle ne va pas nous inonder en gaz à effet de serre. Et surtout, 8 euros de moins, soit 4 kilos de pâtes, ça lui fera autant de cuissons en moins pour 50 repas : chère Mme D., ton bilan carbone s'effondre, merci pour moi, je vais du coup pouvoir rouler un peu plus, comment te remercier, du coup je te tutoie ! (mais me priver quand même un peu : comme je gagne plus que toi, les escrocs me fauchent environ 45 euros par mois, soit 6 semaines par an durant lesquels je suis prié de ne pas m'alimenter du tout, zut alors, du coup je vais être obligé de rouler encore plus pour équilibrer mon bilan)
je disais, par contre, que tu avais tort, je m'explique : tu es nulle en math, et ce n'est pas bien. À ta décharge , tu as pu être abusée par les arguments de langage redondants des ministres macroniens : tu parles comme eux de 1,7% d'augmentation de ta CSG. ENORME ERREUR !!!
D’abord parce que l’augmentation dépasse 1,8*. Et qu’il ne s’agit pas de 1,8 pour cent, mais de 1,8 POINTS. Or 1,8 points de plus par rapport à 6,6, cela ne fait pas 1,8% d’augmentation mais (règle de trois hypercompliquée je l'avoue pour un ministre de la Finance et des Economies) 27% (je dis bien, augmentation de vingt sept pour cent d’un impôt d’un coup, à comparer à la déclaration péremptoire de Mr LEMAIRE « il n’y aura aucune augmentation d’impôt durant le quinquennat ».(MDR)
Mais consolons-nous : Muriel PENICAUD - qui n’est, croix de bois croix de fer, ni de droite ni de gauche - aura gagné dans le même temps 62000 euros par an au titre de la réduction de son ISF, ce qui devrait lui permettre de reverser à Madame D. les 8 euros par mois que ses petits copains lui ont fauché, moyennant quoi tout ira bien dans le meilleur des mondes.
Frédéric PIC
PAU
Médecin retraité
citoyen engagé
accessoirement référent Béarn du parti Nouvelle Donne
* https://www.marianne.net/economie/augmentation-de-la-csg-pour-les-retraites-pourquoi-le-recul-des-pensions-depasse-18