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Billet de blog 5 novembre 2021

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RAOULT, VERAN, l'Ordre, le Lancet, quel procès faut-il vraiment instruire ?

L'Ordre, tribunal d'exception s'attaquant à RAOULT ? Chers confrères qui ne m'êtes pas chers, vous n'êtes ni de taille ni légitimes à conduire ce procès-mascarade. Vous allez vous ridiculiser, et le monde médical avec vous. Quant à O.VERAN, qui a couvert avec Big Pharma l'article inique du Lancet puis menti – entre autres - sur le pass sanitaire, il faudra bien qu'un jour vienne aussi son procès.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Commençons par le Conseil de l'Ordre (CO), débarrassons-nous-en une bonne fois pour toutes. Parlons brièvement de ce qu'il fait ou ne fait pas : après s'être opposé à la Sécurité Sociale à ses débuts, à la médecine de groupe, à toute forme de médecine salariée, à la PMI, à la sectorisation psychiatrique, à la médecine urgentiste, à l'avortement et la contraception..il vient d'être massacré dans un récent rapport de la Cour des Comptes à la fois sur son travail d'organisation, sur la déontologie, sur son fonctionnement interne et sur ses compétences juridiques, certains faits relevant même du pénal selon la Cour. Quant à la morale et l'honneur de la médecine, si tant est qu'elles doivent être défendues, il a eu sur elles via les médecins à peu près le même impact que l'Eglise sur la chasteté des prêtres...

Mais parlons surtout de ce qu'il est : rappelons qu'il est censé « veiller au maintien des principes de moralité, de probité, de compétence et de dévouement indispensables à l'exercice de la médecine ...« Il assure la défense de l'honneur et de l'indépendance de la profession médicale. »

Hormis la compétence sur laquelle il n'a aucun pouvoir d'appréciation, aucun des autres critères, on en conviendra, ne peut recevoir de définition ni de limite juridique. Le CO juge donc en fonction de l'arbitraire et de l'arbitraire seul. Ajoutons qu'en demandant aux médecins qu'il convoque de s'expliquer sur des cas médicaux, il les contraint à violer le secret médical qu'il est censé défendre. Enfin le législateur ayant confié au Comité Consultatif National d'Ethique le soin de réfléchir aux grands problèmes de santé, le CO n'est plus qu'une coquille vide qui ne fait plus que faire semblant de se survivre . L'ennui est que même en état de mort apparente, il peut encore nuire.

Sincèrement, je plains les 8 médecins qui vont s'y coller.

Le LANCET de son côté a osé publier le 22 mai cet article inique, crapuleux et mensonger sur la prétendue toxicité de l'hydroxychloroquine (HC) qui a conduit à l'arrêt de toutes les études (Solidarity, Hycovid en particulier) en cours, juste au moment ou l'HC paraissait donner des résultats encourageants, certes non statistiquement décisifs, mais qui auraient dû bien évidemment conduire à la poursuite ou la reprise des expérimentations. Qui a fait, qui fera le procès du LANCET pour ce faux grossier et les conséquences sanitaires incalculables qu'il a pu générer ? Personne.

En tous cas pas O.VERAN, qui a immédiatement suspendu l'autorisation de l'HC au vu de ce fake news (mais comment peut-on être aussi incompétent ? Quand on ne sait pas, au moins on se renseigne auprès de sachants) Le pire, c'est que quand l'article a été retiré le 5 juin, le mal était fait, les expérimentations n'ont pas été reprises et l'interdiction de l'HC n'a pas été levée comme elle aurait dû l'être (et comme elle l'a été en particulier en Italie)

Ayant interdit le protocole RAOULT, possiblement efficace et très bon marché (4,70 euros le traitement d'une semaine d'HC), O.VERAN a par contre souscrit (amicalement conseillé par quelques grands patrons en conflit d'intérêt) à la commande pour un milliard d'euros du redemsivir, le jour même où l'OMS le déclarait à la fois inefficace et dangereux. Et vient apparemment de commander l'antiviral américain en comprimés (c'est cher, c'est nouveau, c'est complètement inconnu donc c'est parfait)

C'est le même qui a commandé dès le 1er Janvier de cette année 252 millions de doses de vaccins OGM expérimentaux (oui, expérimentaux : règlement du parlement européen du 22 juillet 2020) là où raisonnablement 100 millions (2 doses pour 50 millions de vaccinés) auraient dû plus que largement suffire compte tenu des aléas sur l'efficacité vis à vis de variants éventuels. On comprend donc son enthousiasme à vacciner même ceux qui ne sont pas concernés par la maladie. Le tout sous couvert d'estimations et de projections catastrophistes cataclysmiques régulièrement entretenues (et démenties par le réel), comme si le covid n'était pas déjà suffisamment nocif.

Quant au pass dit sanitaire, qui ne sert pas aujourd'hui officiellement (une première pour un produit sanitaire) à soigner ou prévenir mais à aller au ciné, la duplicité du ministre est révélée par l'argumentaire fait au Conseil d'Etat (ordonnance du 1er avril 21) où pour empêcher un vacciné de déroger aux restrictions de déplacement O.VERAN écrivait :

"le vaccin n'empêche pas de transmettre le virus aux tiers. L’impact de la vaccination sur la propagation du virus n’est pas encore connu". (que ne le répète-t-il pas aux infos tous les jours)

Par cette déclaration, O.VERAN signait l'inutilité du pass : peu importe que les estimations soient variées et variables dans la mesure où elles ne testent pas des populations homogènes et/ou comparables. Peu importe les projections fantaisistes de l'Institut PASTEUR basées sur d'hypothétiques modélisations, le vacciné est contaminable et contaminant. Et peut donc tout à loisir contaminer ses congénères dans les espaces réservés aux porteurs de pass, ce qu'il ne manque pas de faire compte tenu de l'extrême contagiosité du variant delta (1000 fois plus de virus dans le nez que pour les variants précédents, on nous l'a suffisamment seriné)

Il en va du reste de même pour les testés de moins de 3 jours, qui sont contaminables dès le jour zéro et contaminants dès le 2ème jour. La fréquence des clusters sous pass qui donne une fausse sécurité et fait abandonner les gestes barrière (Pays Bas, Bordeaux, Corse, Lille, les Vosges) là où l'on teste avant et après manifestations confirme l'inanité sanitaire de ce dispositif qui ne fait donc pas barrage à la propagation du virus et n'a pour but (et nos gouvernants s'en félicitent cyniquement ) que de contraindre à se vacciner (ce qui est formellement interdit en l'absence de consentement éclairé) A l'opposé, les manifestations sous simple masque (Barcelone, Liverpool, Bercy ) n'entrainent aucun surrisque...

Donc non le pass n'empêche pas de se contaminer, et non la vaccination (parce qu'elle n'est pas stérilisante comme pour la variole par exemple) ne protège pas les autres : quand les gouvernants mais aussi journalistes et commentateurs cesseront-ils de répéter cette stupidité comme des perroquets ? Et comment des députés ont-ils pu voter sa prorogation jusqu'en juillet, folie pure ? Et quand nous dira-t-on qui a décidé de vacciner de force enfants et adolescents sous ce faux prétexte de protéger leurs ainés (déjà protégés du reste par le vaccin!) Et quand cessera-t-on de nous dire (comme le ministre DJEBBARI à France Inter) que seule la vaccination conduit à l'immunité collective, alors que la contamination naturelle y conduit aussi bien, avec le double avantage pour les plus jeunes que cela évite le coût et les effets secondaires du vaccin, et n'entraine quasiment aucun symptôme chez eux. Il y a décidément des procès qui se perdent...

Mais ce n'est pas tout. O.VERAN ajoutait dans son argumentaire :

« les personnes vaccinées sont aussi celles qui sont les plus exposées aux formes graves et aux décès en cas d’inefficacité initiale du vaccin ou de réinfection post-vaccinale ou de la virulence d’un variant." (bizarrement je ne l'ai pas entendu le dire et redire non plus aux infos, petit cachottier)

Ce risque bien connu lié à la fabrication d'anticorps facilitants (Ebola, SARS, MERS, rougeole, etc..) pose le problème du suivi des sujets vaccinés. Les médecins ayant été écartés au profit de vaccinodromes, il n'a pas été établi à ma connaissance de registre avec les antécédents détaillés de chaque vacciné, et leur suivi n'a pas été organisé comme dans une phase III normale (par exemple dans l'étude COVIREIVAC actuellement en cours, il y a des contrôles aux jours 2, 7, 14, 21 et 28. Au fait, quels en sont les résultats ? Mystère)

On est ici frappé par le manque d'études épidémiologiques (ou du moins par le manque de rendus publics) : au lieu de nous donner chaque soir le nombre de contaminés (qui n'a aucune valeur puisqu'il varie en fonction du nombre de tests effectués et que seuls sont pertinents les cas mortels, et/ou entrés en réanimation), on aimerait avoir pour chaque cas mortel une fiche avec son âge, ses comorbidités et son statut vaccinal. Simplement pour savoir si chez certains sujets fragiles la vaccination n'a pu comme le dit de façon très appropriée le ministre provoquer des décès, et combien.

Je terminerai par le déni d'effets secondaires liés aux vaccins: tout procédé curatif ou préventif en génère. Les nier ou prétendre qu'ils sont uniquement bénins est mensonger, et conduit à risquer de générer par réaction la propagation de fake news, là où l'observation devrait être de rigueur et la réalité regardée en face. (voir les études du CDC étasunien ou la pharmacovigilance de notre Agence Nationale de Sécurité du Médicament) Dommage car malgré certains effets secondaires graves réels, il semble bien que nos vaccins OGM ne protègent pas trop mal - au moins un temps - les plus fragiles, et que connaître ces effets et chez qui ils surviennent serait on ne peut plus utile. Mais au fait, j'avais bien entendu ministres et président nous seriner que le vaccin Astra-Zeneca était aussi formidable que parfaitement supporté ?

Pour finir, même si les courbes actuelles sont très rassurantes, il y aura d'autres vagues ou vaguelettes. Car si ceux qui sont morts l'an dernier ne vont pas remourir, certains qui étaient en bonne forme vont décompenser qui un diabète, qui une cirrhose, qui une insuffisance rénale ou respiratoire et deviendront des proies privilégiées du virus, qui continuera donc à tuer. Comme tuent tous les ans voire tous les jours les autres virus ou bactéries, ou toutes les autres maladies. Avec des hauts et des bas, en partageant sa récolte de victimes avec par exemple le virus grippal, étouffé l'an dernier par la concurrence du covid, mais qui pourrait (ou pas) reprendre du poil de la bête. En espérant qu'aucun variant covid par trop virulent ne vienne changer douloureusement la donne.

Mais on voit par là que nous sommes loin de la triste comédie qu'est le procès intenté par les peu-sachants du CO au savant qu'est Didier RAOULT.

Dr Frédéric PIC

Médecin retraité

PAU

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