Monsieur Djebbari* ce matin sur Inter justifiait l'incohérence des contrôles sur certains modes de transports collectifs et leur absence sur d'autres en ajoutant que pour les longues distances, « les contrôles sont clairement une incitation à la vaccination ».Terrible aveu d'impuissance que de reconnaître que, faute d'argument médical pertinent susceptible d'entrainer le consentement éclairé à la vaccination, le pouvoir en était réduit à la coercition pour l'imposer.
D'autant que l'on voit mal l'intérêt médical de vacciner des millions d'enfants, adolescents ou adultes jeunes non concernés -ou si peu- par la maladie, pour protéger les plus fragiles déjà supposés protégés par le vaccin. Lequel ne stoppera pas la pandémie compte tenu de la permanence des mouvements de population ; il suffit qu'il protège ceux qui doivent l'être avec le minimum d'inconvénients (et il y en a**)
Mais il y a pire, puisque l'on sait que les vaccinés – même protégés de formes graves - peuvent être contaminés par contact et sont donc potentiellement contaminateurs (infiniment plus par exemple que les contaminés guéris comme le montre une récente étude israélienne sur 7700 PCR positifs). Munis du pass, ces vaccinés porteurs vont dès lors pouvoir aller joyeusement contaminer partout où ils iront, c'est à dire … partout. Ce pass est donc une absurdité sanitaire. Médicalement inopérant, il génère de plus entre contaminateurs potentiels, vaccinés et non vaccinés, une discrimination évidemment moralement et juridiquement inacceptable au profit des premiers, seuls libres d'aller et venir à leur guise.
Inopérant et discriminatoire, le pass est de plus déjà illégal. Ce n'est pas moi qui le dis, c'est le Conseil d'Etat dans son ordonnance du 1er avril 2021 (non ce n'est pas un poisson d'avril !) : reprenant mot à mot l'argumentaire d'Olivier VERAN***, la demande de circuler d'un vacciné de 83 ans a été rejetée sur quatre motifs principaux, le dernier étant que – je cite le ministre - : « le vaccin n'empêche pas de transmettre le virus aux tiers ». Olivier VERAN ayant juridiquement interdit en avril à un vacciné de circuler à sa guise sur ce motif, on voit mal comment il peut l'autoriser sans limite aujourd'hui alors que selon ses propres termes la contagiosité du variant actuel est infiniment plus importante. Le pass sanitaire sera donc juridiquement caduc au moindre recours en Conseil d'Etat lui rappelant sa propre jurisprudence, ce qui, j'espère, ne saurait tarder.
Frédéric PIC
Pau
* Mr DJEBBARI s'était déjà emmêlé les pinceaux il y a quelques jours en affirmant : "la vaccination est le seul moyen d'obtenir l'immunité collective". Bien sûr que non, chaque contaminé y participe, ce qui est d'autant plus intéressant quand les contaminés sont nombreux sans qu'il y ait de nombreux décès, ce qui est le cas aujourd'hui, merci aux jeunes qui se contaminent, raison de plus de leur F... la paix. Quant à l'immunité collective, elle dépendra d'éventuels variants. Elle parait aujourd'hui progresser quantitativement sans échappement vis à vis des variants répertoriés, le delta paraissant par ailleurs moins mortifère que les précédents, même si la vaccination avec ses inconvénients joue malgré tout probablement un rôle protecteur réel. Mais nous restons à la merci d'un nouveau mutant plus dangereux et/ou insensible aux vaccins actuels, qu'il apparaisse spontanément ou que la vaccination en soit l'origine, ce qui reste possible quoiqu'en disent Mr FISHER et autres inconditionnels du vaccin pour tous.
** Inutile de rappeler que les vaccins ADN, "absolument sûrs et sans danger" sont aujourd'hui très généreusement offerts aux pays pauvres. Ah bon, ils ne seraient pas valables pour par exemple nos parlementaires et nos policiers ? Par ailleurs l'Agence Nationale de Surveillance du Médicament, peu suspecte d'être complotiste, a colligé en France les six derniers mois en sus d'innombrables effets secondaires 1000 décès pouvant poser question chez les vaccinés. Quant au décès récent du jeune sétois de 22 ans attribué à une "allergie alimentaire" par le procureur avant même que l'enquête ne commence, il faut être sérieux : sujet allergique mais connaissant les symptômes évocateurs et leur traitement, n'ayant pas fait d'oedème de Quincke depuis l'âge de 7 ans, et traité en urgence par les pompiers, il apparait absolument évident que le vaccin ARN est la cause du décès, comme celle d'un enfant de 13 ans aux Etats-Unis. Quel parent acceptera encore ce risque potentiel pour ses enfants ?
*** voir l'ordonnance du CE pour plus de détails, O.VERAN y parle de la vaccination en des termes surprenants qu'il a omis (par distraction sûrement) de nous rapporter lors de ses multiples interventions publiques. Je voudrais également souligner que son geste de médecin vaccinateur d'une femme enceinte en public me parait - et c'est une litote - médicalement léger et audacieux pour ne pas dire très imprudent concernant un produit clairement en phase d'expérimentation et pour lequel aucune étude de tératogénicité n'a été effectué...