Le Pr FISHER
Le Pr FISHER est à l'origine de l'obligation de faire pratiquer 11 vaccinations à tous les enfants. Cette obligation a suscité de légitimes polémiques, dans la mesure ou certaines des maladies ciblées, peu graves et/ou accessibles à des traitements efficaces et bien supportés, auraient pu échapper à cette obligation. Laquelle apparaissait donc selon moi comme idéologique beaucoup plus que comme une mesure indispensable de santé publique, avec une balance coût-efficacité loin d'être positive.
Mais il est également un des premiers défenseurs des « vaccins » covid à support ARN. Rappelons que ces produits (Pfizer et Moderna) ont été commercialisés au seul vu des études des labos sans que soit validées ni leur sureté ni leur efficacité, ni leur devenir dans l'organisme : comment y circulent-ils, comment et quand sont-il éliminés, etc. Ils ne l'ont pas fait avant commercialisation alors qu'ils en avaient l'obligation légale. Personne n'en savait donc rien. Ni le Pr FISHER, ni qui que ce soit d'autre. Et pourtant ce dernier n'a pas craint d'affirmer (02/12/2020, interview à La Montagne) comme d'autres auteurs (1) que cet ARN était « rapidement » éliminé. Malheureusement d'autres études (2) (3) ont montré que la protéine Spike vaccinale ainsi fabriquée – comme l'ARN qui en était la source - pouvait persister longtemps dans l'organisme, et y provoquait les mêmes effets délétères que la protéine Spike virale.
Le Pr FISHER s'est donc trompé, et nous a trompés en affirmant sans nuance une assertion qui ne reposait sur strictement rien. Et il ne pouvait ignorer qu'il n'en savait en fait absolument rien : affirmation non scientifique, purement politique donc, pour faire accepter la vaccination.
L'étude en question
Venons en à cette fameuse publication (4) sous la signature de ÉpiPhare, organisme dépendant à la fois de l'ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament) et de la CNAM (la Sécu) : étude qui devrait nous rassurer définitivement sur l'inocuité des vaccins ARN covid – et qui est complaisemment reprise par nombre de médias généralistes ou scientifiques dès le lendemain de sa parution (qui des jounalistes l'aura lue ?), avec le but de déconsidérer définitivement les détracteurs de la gestion covid. Elle se propose donc d'analyser le suivi de deux groupes,vaccinés ou non (période d'inclusion entre le 01/05/21 et le 31/10/21, suivi sur 45 mois en moyenne et conclusions au terme de cette période).
Premier problème, elle compare deux groupes non comparables, par leur nombre, 22 millions de vaccinés, 6 millions de non vaccinés. Qui n'ont pas le même âge, ni les mêmes morbidités, ni le même statut social. Mieux, 10% des non vaccinés à la fin de la période d'exposition l'ont été après : non vaccinés devenus vaccinés, gardés parmi les non vaccinés : on rêve ! Mais bref, alors que les vaccinés sont plus âgés en moyenne et ont davantage de comorbidités, donc à priori plus fragiles à toute agression, qu'elle soit virale ou vaccinale, le vaccin au terme de 4 ans de suivi les aurait prémunis de tout (tableau 2) : moins de décès, moins d'hospitalisations, moins de troubles mentaux, moins de décès par grossesse compliquée (je résume), la vaccination protège même du risque de chute, de noyade ou d'accident de voiture !
Les auteurs ont bien conscience que leur étude pose problème, et s'en expliquent en un tel charabia que l'on sent bien qu'eux-mêmes n'en sont pas convaincus. On se souvient que quand Le Pr TOUBIANA a demandé à vérifier le statut vaccinal des décès toutes causes (ce sur quoi repose l'étude d'ÉpiPhare) le Dr Mahmoud ZUREIK, président du même ÉpiPhare (5) soulignait les problèmes d'analyse d'une telle étude, ajoutant « on pourrait montrer que le vaccin protège de tout ou tue plus que tout.». Ces données avaient été scandaleusement refusées (6) au Pr TOUBIANA au prétexte qu'elles n'existaient pas – dans un premier temps – puis qu'elles étaient très malaisées à analyser. Or ce sont sur ces mêmes données que ce base cette nouvelle étude. Elles existaient donc. Reste à savoir si elles sont pertinentes ou non, et si l'on peut prouver avec elles tout et n'importe quoi selon comment on les analyse?
J'ai gardé le meilleur pour la fin
On comprend bien que si l'on analyse 4 ans après les faits, 4 ans durant lesquels tous les sujets ont le risque de mourir de tout et n'importe quoi en fonction des aléas de la vie, on peut effectivement, en redressant les résultats à force de manipulations statistiques arriver à leur faire dire ce que l'on veut. Mais l'essentiel qui rend cette étude ridicule n'est pas là : si l'on imagine qu'un produit peut entrainer des effets indésirables, ceux-ci seront plus marqués chez les plus fragiles. Et l'imputabilité de ces effets sera d'autant plus probable que les effets surviendront très vite après l'introduction du produit. Dès les premiers jours au mieux, les premières semaines à défaut, au pire les premiers mois.
Or que fait cette étude ? Elle neutralise les décès survenus les 6 premiers mois, les seuls donc qui soient imputables de façon possible ou probable. Et limite le suivi aux tranches d'âge 18-59 ans, les plus solides et donc les moins susceptibles d'être touchés par des effets secondaires : Ce n'est même pas du bidonnage, c'est de la haute voltige. Cette étude bien entendu ne vaut pas tripette. Je voulais passer à l'antenne ce vendredi pour le dire, je ne suis pas passé mais j'ai envoyé la question par sms : l'exclusion des plus de 60 ans ne pose-t-elle pas problème ? Réponse du Dr FISHER : « il faut poser la question aux auteurs ». Non ! On vous la pose à vous, professeur, qui êtes habitué à lire des études, à voir au premier coup d'oeil si elles sont valables ou non. Et là, alors que vous ne pouvez pas ignorer qu'elle ne veut rien dire, vous maintenez qu'elle prouve bien qu'il n'y a pas de surmortalité chez les vaccinés. Soutenir une étude que l'on sait mensongère, n'est-ce pas un sacré mensonge ?
Ce que demandait le Pr TOUBIANA avec quelques milliers de chercheurs et 40 000 signataires d'une pétition était tout autre : ils demandaient le statut vaccinal des décès toutes causes, par semaine et par tranche d'âge de 5 ans, au décours immédiat des injections vaccinales et non 4 ans après, et surtout sans exclure personne : si le vaccin était efficace à limiter la terrible capacité à tuer que l'on a imputé à ce virus, alors il y aurait effectivement moins de morts chez les vaccinés. S'il y en a plus en proportion, le vaccin est toxique. Ni plus ni moins, il ne sert à rien. ÉpiPhare avait les données, il les a détournées en les sabotant. Les britanniques par contre ont publiées les leurs dès 2022 (7), je les ai lues. Et sans être un spécialiste pointu de la statistique, il m'apparaît clairement dès cette époque que les vaccinés meurent davantage, et d'autant plus qu'ils sont pluri-vaccinés. Le statisticien Pierre CHAILLOT en a fait l'analyse et le confirme (8)
Alors, pourquoi tout ça ?
Le moins que l'on puisse dire est que la période covid a généré des controverses. Mais en fait, paradoxalement, sans débat : il n'a jamais rien été répondu scientifiquement aux contradicteurs, on s'est contenté de les dénigrer, de les insulter, puis de les criminaliser, de les marginaliser et de les exclure de leur travail. Et par « on », j'entends la communauté scientifique qui globalement s'est montrée peu curieuse, sûrement un peu honteuse de s'être laissée bernée. Ou ceux qui dans cette communauté (souvent porteurs de conflits d'intérêt) ont poussé à la roue (pourquoi ?, mystère) et surtout les médias qui dans leur immense majorité ont soutenu le discours dominant. Et qui dit médias dit argent (les médias en France en tous cas ont été subventionnés par le quoi qu'il en coûte ou par Bill Gates comme le Monde par exemple, difficile pour un journaliste consciencieux de faire sereinement son boulot) Et qui dit argent dit, entre autres, laboratoires pharmaceutiques (4 milliards de doses commandées dans la plus totale opacité pour 400 millions d'européens, il faut rentabiliser et « persuader » chaque européen du nourrisson au vieillard de subir 10 injections). Le raccourci peut paraître violent, mais il me paraît clair que les données financières ont ici prévalu sur les données sanitaires.
Comment expliquer sinon que cette étude bidonnée soit immédiatement relayée, qu'elle soit citée partout sur internet, tandis que personne ici ne sache qu'aux USA devant une commission d'enquête du congrès les Drs FAUCI et DASZACQ après des mois de dénégation ont fini par avouer avoir financé illégalement à WU HAN des travaux de « gains de fonction » visant à rendre un coronavirus plus dangereux pour les humains ? (9) (10). Et que notre bon vieux SARS.Cov2 présente sur sa protéine Spike une modification (le fameux site furine qui n'existe sur aucun autre virus de la famille et quasiment nulle part ailleurs) qui la rend plus apte à se fixer sur nos récepteurs ACE comme l'a si bien montré Jean Marc SABATIER dès 2020 ? (11)
Pourquoi tant de mensonges, depuis « les vaccins sont sûrs et efficaces », « l'hydroxychloroquine tue », « tous vaccinés tous protégés », « les non vaccinés sont 12 fois plus dangereux » jusqu'à l'aveu du Pr DELFRAiSSY « le pass sanitaire était voulu non pour protéger mais pour contraindre les gens à se vacciner « ? Et pour finir, cette étude qui déshonore ses auteurs et le Pr FISHER ?
J'écrivais dans un de mes premiers billets relatif au covid : que les labos qui sont des truands se comportet comme des truands, rien que de normal : il faut bien rentabiliser par la vente des vaccins le prix de la recherche sur un gain de fonction. Que des politiciens se soient laissé berner sur un fond de paranoïa leur donnant du pouvoir, pourquoi pas. Mais tous les soignants, comment ont-ils accepter qu'on leur interdise de soigner ? Cela reste pour moi un mystère, mais nous interroge sur notre perte collective de sens critique et de libre arbitre, notre soumission aux discours répétitifs, en clair notre perméabilité à ce qu'il faut bien appeler de la propagande. Et nous invite à un sursaut de lucidité et de courage intellectuel.
Sans compter qu'in fine le scandale est si grand, et ses conséquences sanitaires et économiques telles (vous imaginez s'il fallait que les labos remboursent et les subventions, et la vente de leurs produits, et les indemnisations des effets secondaires délétères?) Il s'agit alors pour ceux qui, de bonne ou de mauvaise foi sont impliqués dans ce désatre de faire corps et de résister avec la dernière énergie. Tout ceci pour dire que comme beaucoup de scandales, l'évidence de celui-ci n'émergera malheureusement pas demain matin.
Bon courage à tous
Frédéric PIC
PS les études critiques, bien que masquées et vilipendées (j'allais dire c'est de bonne guerre, car il s'agit bien d'une guerre, une guerre pour le droit et la vérité) bien que masquées donc, ne manquent pas . En voilà deux parmi d'autres qui me paraissent à la fois complètes et intéressantes (12) (13)
2/https://www.aubedigitale.com/des-scientifiques-detectent-la-proteine-spike-provenant-de-la-vaccination-contre-le-covid-chez-des-patients-atteints-de-covid-long/
3/https://www.aubedigitale.com/une-nouvelle-etude-detecte-la-proteine-spike-6-mois-apres-la-vaccination-contre-le-covid-19/
4/https___www.epi-phare.fr_app_uploads_2025_12_EPI-PHARE_rapport_mortalite_vaccination_covid_20251204.pdf
5/https://www.liberation.fr/checknews/covid-pourquoi-ne-dispose-t-on-pas-des-donnees-sur-le-statut-vaccinal-des-francais-decedes-toutes-causes-confondues-20221127_3NIXCUJSHJEOPN66O57UOIYDB4/
6/https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/mortalite-selon-le-statut-vaccinal-la-reponse-hallucinante-de-la-cada
7/https://www.ons.gov.uk/peoplepopulationandcommunity/birthsdeathsandmarriages/deaths/datasets/deathsbyvaccinationstatusengland
8/https://www.youtube.com/watch?v=9BOacWdwCJs
9/CONGRESS-of-the-UNITED_STATES/traduction – copie
10/https://blogs.mediapart.fr/frederic-pic/blog/130125/covid-louest-plein-de-nouveau
11/https://www.blast-info.fr/articles/2022/viral-10-une-maladie-multiple-et-un-suspect-la-spike-3uzT908zTCSRF8DS6aGB7g
12/La Covid de 2019 à février 2023, voici la base documentaire la plus incontournable – AIMSIB
13/Covid-19, de la sidération à la banalisation, où en est-on ? - Muséum de Toulouse.pdf