Le tyranneau subodorant que son petit peuple jusque là très obéissant ne supportait plus ni ne comprenait ses capricieuses avanies (ne bouge plus, bouge, ne respire plus, respire, ne sors plus, sors, côtoies, non, un peu, moins, davantage, teste-toi deux fois, non quatre, non trois, pique et repique et zut je recommence, reviens dans six mois, non quatre, pas le doigt dans le nez mais des bâtonnets encore et encore ça ne marche pas pas de problème on recommence) l'enfant tyranneau donc après s'être bien amusé (60 ordres et contre-ordres dont 20 très cruels pour les enfants) décréta royalement qu'il allait sous peu libérer ceux qu'il avait sans raison emprisonnés et privés de tout. Pas dès ce jour, non, ce serait donner l'impression de céder, mais plus tard, histoire de jubiler à faire souffrir inutilement quelques jours de plus. Mais assez vite quand même, car la peur s'est emparée du tyranneau de papier.
Pourquoi lâche-t-il du lest ? « Parce que tout va bien , grâce à moi seul », dit-il. Ah bon ? Alors que malgré la décroissance naturelle et habituelle à toute pandémie il y a autant d'hospitalisations qu'au début de celle-ci, que les décès s'accumulent chez nous très vaccinés alors que le même variant n'en a donné quasiment aucun en Afrique du Sud quasiment non vaccinée ? (Car quand on vaccine contre une maladie, on peut espérer au bout d'un moment en être protégés, alors qu'ici, plus on vaccine, plus on attrape la maladie) : ces morts chez nous sont-ils des décès par Omicron, avec Omicron, ou simplement liés au vaccin, puisque c'est le seul item qui nous distingue des sud-africains ? Il est temps de poser la question, temps d'arrêter la peur, les mensonges, la propagande : oui ces vaccins expérimentaux nous ont été éhontément imposés après de pseudo-études totalement bâclées, oui ils sont inefficaces et dangereux, oui des traitements qui marchent ont été scandaleusement interdits pour leur laisser la place, oui les impératifs contraignants n'avaient pas le début du commencement de la moindre nécessité sanitaire.
Et oui, disons-le clairement, ce qui sera analysé par l'histoire comme une période de paranoïa totalitaire a réussi le tour de force de laisser une cité ou chacun est l'ennemi de chacun et se méfie du voisin, voire du frère ou de l'ami; ou l'autre, vécu comme un potentiel porteur de mort, doit être évité, stigmatisé, rejeté, enfermé, voire dénoncé. Et il faudrait cinq ans de plus supporter la brutalité telle que revendiquée par le tyranneau ("je veux les emmerder jusqu'au bout, c'est la stratégie, et surtout je le fais") et en particulier telle qu'exercée avec la dernière violence sur les plus fragiles et les plus innocents, les enfants, à se demander ce qui a pu advenir pour qu'il les haïsse et les maltraite à ce point ?
J'apprends après avoir publié que le tyranneau, légitimement inquiet face au vaste mouvement du convoi pour la liberté, vient d'appeler à la bienveillance collective, il fallait oser !!
Cinq ans de plus avec ces fossoyeurs de la liberté, ces empêcheurs de vivre, ces destructeurs de la convivialité, de la culture, de la joie de vivre ? Sans façons, j'ai suffisamment donné. Et surtout, il est temps de panser les blessures et d'ouvrir une nouvelle page.
Dr Frédéric PIC
Pau