Que le volant thérapeutique ait été négligé pour ne pas dire saboté est une malheureuse évidence : Là où la Chine construisait en 10 jours un hôpital, nous avons continué à fermer des lits. Et quand face au débordement de nos capacités de réanimation nos dirigeants annonçaient leur doublement (au moins) force est de constater que nous en sommes toujours à 5070 lits : pas un poste pérenne de plus, ni en matériel ni en personnel (alors que 28 000 infirmiers ou infirmières sont au chômage)
Il n'y a pas eu non plus de suivi des positifs, de leur immunité, de leur contagiosité ou non contagiosité. Ni de recherche statistique organisée des sources principales de contamination, tandis que l'on nous faisait croire que l'endroit le plus sûr était le métro aux heures de pointe.Quant aux options thérapeutiques médicamenteuses, face au forcing malheureusement teinté d'intérêts financiers pour un antiviral hors de prix, inutile et dangereux, les options de traitements bon marché et potentiellement actifs ont été balayées. En particulier celle du protocole « RAOULT » dont l'arrêt irrationnel et injustifié des études Solidarity et Discovery au seul motif d'un article crapuleux et volontairement mensonger du Lancet n'a pas permis de confirmer (ni d'infirmer) les tendances positives qui s'esquissaient en sa faveur.
Tout vaccin donc, quel qu'en soit le prix, que ce soit en termes d'aide à la recherche ou en coût d'achat, aucune limite. Pourquoi pas, mais dès lors quelle option choisir ? Comme d'habitude, le miroir aux alouettes de la modernité l'a emporté, hors de toute évaluation rationnelle semble-t-il. Tentons de nous en expliquer, en béotiens non spécialistes que nous sommes.
Les vaccins ARN (Pfizer, Moderna) font fabriquer par nos cellules un antigène viral (pour le combattre) à partir d'un ARN actif du SRAS-COV2 qui nous est injecté. Imaginons que sur les millions (milliards ?) de vaccinés quelques uns soient déjà porteurs sans le savoir, en incubation, d'un autre virus, disons bénin, également à ARN. Nous avons là la possibilité, statistiquement faible mais non impossible, d'avoir 2 ARN viraux actifs dans les mêmes cellules, que font-ils ? Christian VELOT, formidable pédagogue, nous l'explique : https://youtu.be/tYwCxe9gvQY : ils adorent échanger des séquences, ce qui peut donner lieu à la création d'un nouveau virus, mutant. Potentiellement inactif, mais aussi possiblement virulent. Pour ce patient, mais aussi pour tous ses congénères, par contagion. Avec donc le risque, très faible mais non impossible, d'une nouvelle pandémie artificiellement créée par ce type de vaccination. En parle-t-on ? Non.
Ajoutons que le vaccin Pfizer est cher, que sa logistique est aberrante, de la nécessité de le transporter congelé jusqu'à l'obligation de scinder chaque dose fournie en cinq manipulations. Et surtout, qu'en l'état actuel des résultats fournis, aucune preuve d'efficacité pour protéger les plus de 75 ans ou contre les formes graves n'a été mise en évidence, alors que ce sont le cœur de cible de la vaccination. Qu'il a refusé enfin de se soumettre au contrôle indépendant (du moins on l'espère !) de l'étude Covireivac lancée sous l'égide de l'INSERM, là où Moderna et Astra Zeneca l'ont accepté. Gênant.
Quant aux vaccins de type Astra Zeneca, Spoutnik ou Johnson and Johnson, il apportent le matériel génétique viral du SRAS-COV2 par l'intermédiaire d'un autre virus certes inactivé, mais dont l'ADN se retrouve dans nos cellules, avec risque potentiel de contamination de l'ADN du sujet vacciné. Là encore le risque est minime, mais il n'est pas nul. En parle-t-on ? Non.
Le vaccin de type Sanofi-Pasteur est déjà plus classique : comme le vaccin « hépatite B », il injecte la protéine sensée être immunogène toute faite, au lieu de la faire fabriquer par nos cellules. Malgré les controverses soulevées à l'époque sur le risque (qui semble avoir été écarté) de maladie auto-immune secondaire, il est déjà plus sûr et à la technique bien connue. Il n'est malheureusement pas prêt.
Reste(nt) le(s) vaccin(s) chinois. Ils reprennent la vieille technique, intéressante justement parce que vieille et longtemps expérimentée, contrôlée, éprouvée, à la fois efficace et sûre, par injection d'éléments viraux inactivés. Pourquoi donc ne pas avoir choisi cette option ? Quitte à se précipiter, à choisir entre deux vaccins n'ayant pas subi les contrôles habituels, pourquoi avoir fait le choix hasardeux et potentiellement dangereux d'une technique – parce qu'elle est « moderne » - plutôt que celui d'une technique déjà éprouvée et disponible sans délai ? Le choix n'étant pas purement médical, a-t-il été géopolitique et/ou financier ? La question mérite d'être posée aux décideurs.