Les menaces du président sont effectivement inconséquentes. Car elles ne sauraient avoir la moindre conséquence, tant elles sont incompatibles avec le droit. Le fait qu'il ait « envie » d'emmerder des concitoyens n'est pas en soi définitivement gravissime, relevant simplement d'un dysfonctionnement psychologique marginal. Le fait par contre qu'il affirme qu'il va le faire de façon réfléchie (« c'est la stratégie ») et « jusqu'au bout » (jusqu'à l'anéantissement?) pose par contre le problème d'un désordre psychiatrique qui ne me semble pas compatible, c'est mon avis, avec la fonction qu'il exerce.
Mais revenons à l'épidémiologie : on a suffisamment raillé le Pr RAOULT sur ses études observationnelles sans groupe témoin pour ne pas relever que nombre d'autres études, pourtant prises au sérieux n'en comportent pas. Ainsi des études en particulier de Pfizer, qui au bout de 6 mois a vacciné tout son groupe placebo. Ce qui est contraire à l'éthique de tous les essais thérapeutiques annoncés comme tels (avec groupe placebo), et permettra au laboratoire d'empêcher que l'on puisse juger à moyen et long terme des éventuels effets secondaires de son produit, en particulier des effets négatifs . Mais Pfizer n'est pas le seul à incriminer : L'INSERM mène une étude de phase III baptisée COVIREIVAC sous la conduite du Pr.Odile LAUNAY, et on vient d'apprendre que la même stratégie sera suivie. Alors que rien ne le rendait nécessaire (les participants sont d'autant moins menacés des dangers du virus que celui-ci s'essouffle, s'apprête à rentrer dans le rang, et que nombre de participants sont jeunes et non ciblés par la maladie)
Mais encore une fois se pose le problème de la responsabilité en cas d'effets nuisibles Ceux-ci sont nombreux à être signalés (au moins 10 fois plus que tous les effets nocifs de tous les vaccins, cumulés sur les 30 dernières années sur le site USA du CDC), et graves en forte proportion (25% dans toutes les études américaine, européenne, française). Les pays riches ayant passé des contrats léonins exonérant les firmes de toute responsabilité, celle-ci reviendrait aux états. On comprend dès lors (mais on ne peut accepter) que ceux-ci les nient ou les minimisent pour ne pas avoir à les indemniser.
Il n'empêche qu'ils existent. Va donc se poser la question de l'utilité des doses commandées en quantité invraisemblable (6 milliards de dose pour l'Europe, chiffre habituellement cité à vérifier car une partie sera exportés via Covax, mais cela représente 13 doses par habitant, nouveaux-nés inclus) D'autant que ces doses sont obsolètes car élaborées à partir de la souche initiale Wuhan aujourd'hui disparue, qu'elles sont de moins en moins efficaces sur les derniers variants (et qu'il n'apparait aucune nécessité d'avoir à vacciner contre l'Omicron dont le « tsunami » de cas ne paraît pas plus dangereux à ce jour qu'une pluie de bonbons au chocolat)
Nous autres non-vaccinés avons donc jusqu'à aujourd'hui échappé comme indiqué sur un précédent billet à la lapidation, au goudron et aux plumes et à l'enfermement en quartier de sûreté. Mais la propagande du pouvoir nous fait déjà regarder de travers, la délation n'est pas loin et à tout le moins les menaces présidentielles (et les menaces d'un furieux sont toujours à prendre au sérieux) nous promettent des lendemains de punition collective à connotation financières en sus de l'exclusion.
L'outrance de ces menaces ne nous inquiète pas. Nous avons pour nous la raison, la logique scientifique et le droit. La posture guerrière du pouvoir semble du reste commencer à se craqueler, plus personne ne supporte l'absurdité de ses protocoles, certains pays lâchent du lest tandis qu'ici alternent les menaces et les discours lénifiants (« la pandémie régresse, nous allons pouvoir vivre avec le virus... », à se demander pourquoi on aggrave les mesures sécuritaires et ce pour plusieurs mois?) . Mais le suivisme incompréhensible de parlementaires semblant avoir perdu tout esprit critique et s'exposant non seulement à être démentis sous peu, mais surtout à se couvrir de ridicule s'ils s'acharnent à voter cette loi inique du pass vaccinal nous oblige à rester sur le qui-vive. Et à résister.
Non seulement nous en avons très envie, mais nous allons le faire, calmement, jusqu'au bout. C'est notre stratégie.
Dr Frédéric PIC