Ce n'est pas moi mais Axel KAHN qui disait le 22 novembre dernier qu'il se ferait volontiers vacciner par un vaccin chinois ou le Sanofi. En clair par des produits qui ne sont pas totalement anodins mais aux techniques et aux effets éprouvés de longue date. Et qu'il réfléchirait par contre concernant les autres vaccins dits « génétiques ». En quoi il avait raison. Avant de se faire injecter un vaccin ARN et d'en faire la promotion, allez comprendre.
Ce n'est pas moi mais Christian VELOT – extraordinaire pédagogue - qui nous explique (lien ci-dessous) quels sont les dangers potentiels de ces vaccins dits génétiques, dangers individuels de survenue de pathologie auto immune pour les vaccins à adénovirus (Astra Zeneca, Spoutnik, Jansen) mais surtout dangers collectifs pour les deux types de produits génétiques (Pfizer et Moderna donc en plus) par création de mutants par recombinaison entre le matériel génétique injecté et celui d'un virus « de passage » chez le patient lors de la vaccination.. En clair, lutter contre la pandémie avec ces vaccins pourrait entrainer une nouvelle pandémie..Conséquences dramatiques de probabilité faible mais non nulle, augmentant à proportion du nombre de vaccinés..
https://criigen.org/covid-19-les-technologies-vaccinales-a-la-loupe-video/
Ce n'est pas moi mais Alexandra HENRION CAUDE qui souligne les faiblesses de l'expérimentation du vaccin Pfizer par Pfizer : aucune preuve statistique avant lancement d'une quelconque efficacité chez les plus de 75 ans (information reprise sur la fiche Vidal et par la revue Prescrire), deux fois plus de risque de forme grave chez les vaccinés (les partisans du Pfizer pourraient valablement contre-argumenter en disant que l'échantillon n'était pas suffisant pour l'affirmer définitivement, mais Pfizer dans ce cas n 'avait qu'à présenter un échantillon suffisant et non pas bâclé)
Ce n'est pas moi qui ai décidé qu'au mépris de la plus élémentaire prudence toutes les précautions et les obligations d'information habituelles concernant l'autorisation de mise sur le marché, l'expérimentation, la production, les effets et jusqu'à l'étiquettage ont été supprimées, c'est le règlement 1304/2020 du Parlement européen. Alors que ces vaccins génétiques n'ont jamais été expérimentés en tant que tels. Alors même que les complications évoquées par C.VELOT sont déjà survenues dans les rares expérimentations de thérapie génique ou d'immunothérapie dont ces vaccins reprennent les modalités techniques...
Ce n'est pas moi, complotiste rétrograde mais Olivier VERAN, ministre et médecin, qui a stoppé les possibilités thérapeutiques prometteuses de la Chloroquine au lendemain d'un article crapuleux dont les auteurs savaient pertinemment que c'était un faux grossier. Qu'un médecin déjà ait cru à cette fable est inquiétant, qu'il n'ait pas corrigé le tir (comme en Italie) est affligeant (j'entends tous les « vrais » scientifiques hurler contre les poseurs des questions, je ne les ai pas entendus condamner unanimement avec la dernière énergie l'article du Lancet.)
Ce n'est pas moi, ennemi de la science et du progrès, qui ai soutenu et acheté le Redemsivir alors que l'on savait déjà qu'il était inutile et dangereux, c'est notre gouvernement sur les conseils de « vrais » savants. Ce n'est pas moi mais notre tout-sachant national, notre Président, qui a personnellement proposé d'acheter pour plusieurs dizaines de millions d'euros des doses d'anticorps monoclonaux (jamais clairement expérimentés, aucune preuve d'efficacité réelle, une perfusion d'une heure à 2000 dollars par patient) Cette fascination pour tout ce qui est neuf, méconnu mais « moderne », clinquant, pas sûr, mal présenté et cher et d'en déduire que c'est forcément efficace est à la fois infantile et terrifiante.
Alors on nous oppose l'argument éthique : il faudrait se vacciner pas seulement pour soi, mais pour protéger les autres. Sauf qu'à ce jour aucune preuve n'a été apportée qu'une vaccination efficace (ou pas !) pour soi annihile toute contagiosité ( des vaccinés vont - en plus - contracter le virus et devenir contagieux). Enfin et surtout le premier devoir d'un médecin est de ne pas nuire (la première phrase que j'aie entendu au cours inaugural de 1963 en PCB : « primum non nocere ») Or si l'on peut accepter des effets secondaires d'un médicament pouvant apporter un mieux à un MALADE gravement atteint, on ne saurait tolérer que l'injection d'un produit étranger (ici du matériel génétique) à un individu SAIN puisse avoir des répercussions aussi graves que celles évoquées plus haut.
Alors vacciner à l'aveugle - pourquoi pas compte tenu du contexte - si l'information était complète et sincère. Mais pour ma part ne désirant ni souffrir d'une pathologie auto-immune induite par un vaccin ni être responsable d'une nouvelle pandémie mondiale par création d'un mutant (même si le risque est infinitésimal) je ne vois pas comment tout un chacun, et au premier chef les soignants ne pourraient se voir accorder le droit de refuser toute injonction à se vacciner. Ou tout au moins ne pourraient exercer leur droit de retrait au cas où le législateur s'aventurerait bien imprudemment dans cette voie.
Et puis, pourquoi vacciner toute la population alors que 93% des décès frappent les plus de 65 ans ? Ce sont bien nos aînés qui sont chaque frappés par la grippe, qu'ils peuvent être contaminés par les plus jeunes ou par le personnel soignant, mais on n'a jamais imaginé de vacciner chaque année 67 millions de français contre la grippe ? (le problème de l'hépatite B est particulier car sa transmission par le sang mettait les soignants au premier rang des victimes et donc des transmetteurs potentiels)
Le processus est donc lancé, et rien visiblement ne saurait l'arrêter. D'autant moins qu'il n'a échappé à personne que des considérations financières non négligeables entrent en jeu. Ceci dit, espérons-le, tout se passera peut-être bien. J'avais déjà remarqué que toute personne âgée PCR positive décédant (avant les vaccins) décédait forcément du covid, jamais de ses comorbidités. Aujourd'hui après quelques annonces de décès ou d'accidents graves post-vaccinaux surgissent dès le lendemain des démentis formels : les personnes âgées (ou pas) qui décèdent post vaccination décèderont désormais de leurs comorbidités, jamais du vaccin. Ce qui est peut être vrai, mais nécessiterait pour le moins un temps de réflexion et d'analyse dont visiblement n'ont pas besoin les « vrais » scientifiques. Normal, puisqu'ils savent.
Frédéric Pic
Pau
Médecin retraité, anti-vaccin notoire bien sûr ... mais toutefois vacciné (entre autres) Tétanos, Polio, hépatite B