Qui se vaccine aujourd'hui volontairement au Pfizer pour se protéger du virus ? Qui oserait prétendre qu'une 3ème injection de ce produit va améliorer la santé de nos enfants et ados ? Poser la question est y répondre. Et ce ne sont pas les deux mesures absurdes du pass vaccinal et de la réduction du délai pour une nième dose - qui n'ont pas le début du commencement d'une justification médicale - qui changeront la donne. Ce n'est pas demain ou dans 15 jours qu'il faut nous en libérer, et nos enfants avec, mais aujourd'hui, sauf à laisser croître une légitime colère.
Je n'ai aucun mépris pour les pharmaciens, lunetiers et autres paramédicaux, mais la vaccination est un acte médical qui ne peut se décréter qu'au terme du colloque singulier entre le patient et son médecin, au terme d'une information complète et sincère ayant amené le libre consentement du sujet. Et ce n'est pas ce qui se fait. Notre médecine a été dévoyée. Notre communauté en ressort malade physiquement, psychologiquement et socialement. Comme souillée.
Comme elle l'est par le discours mensonger du plus extrême de l'extrême droite. À chacun son bouc émissaire pour assurer son désir fantasmatique de toute-puissance : le virus permettant à l'un de se proclamer chef de guerre aux pleins pouvoirs, l'étranger pour masquer sa propre insignifiance pour l'atrabilaire, le non vacciné pour faire oublier les errements du ministre.
Mais que les obéissants, les moutons apeurés ne s'y trompent pas, leur tour viendra. D'ailleurs il est déjà venu, car si certains sont privés de la jouissance des actes ordinaires de la vie sociale, les autres sont déjà contraints pour en jouir de se plier en file indienne à d'incessants contrôles – par ailleurs totalement inutiles sanitairement et donc gratuitement punitifs - dont ils finissent par ne plus même percevoir ce qu'ils ont d'humiliant et de liberticide. Dangereuse accoutumance.
Alors le pouvoir macronien peut bien envoyer ses hordes de dragons et ses blindés pour arrêter la manifestation bon-enfant du convoi de la Liberté – faut-il qu'il en ait peur ! - il n'en restera pas moins que ces résistants sont les derniers remparts du bon sens, du libre-arbitre et d'un esprit critique qui ont été étouffés ces deux dernières années sous la chape de plomb d'une propagande aussi mortifère qu'uniforme.
Alors CIZERON-PAPADAKIS, quel bonheur ! Je ne parle pas de médaille ou de je ne sais quel cocorico. Pas davantage de performance sportive. Certes il y avait de cela, mais le spectacle qu'ils nous ont offert – oui car c'est un cadeau à déguster – était d'une autre dimension. Il y avait dans cette danse élégiaque portée par la magnifique et mélancolique musique de FAURÉ évoquant tout à la fois Eros et Thanatos une élégance, une continuité dans l'alternance des séparations et retrouvailles du couple qui tenait du fascinant, de l'hypnotique. On en oubliait la somme de travail qui permettait la perfection de la gestuelle. Trop beau !. Ne le dites à personne, mais j'étais au bord des larmes, submergé par un torrent d'émotion, seule la présence de ma compagne derrière moi empêchant le macho que je suis de s'épancher plus avant...
De quoi nous réconcilier avec l'humanité et nous faire oublier les petits messieurs rabougris.
Dr Frédéric PIC
Pau