Il faut offrir !, hurle -t-on : offrez, offrez, mais offrez donc, bon sang ! (en fait, "vendez !", mais c'est moins attirant)
Demandez !, hurle-t-on, mais demandez donc, bon sang !
C'est bien beau, mais d'une part il faut avoir de quoi demander, des picaillons, du pèze, de l'artiche, et chacun sait qu'il est rare, parti par exemple chez les 85 personnes au monde qui possèdent les mêmes richesses que LA MOITIE la plus pauvre de la population mondiale, je n'insiste pas.
Mais a supposer que l'on ait de quoi demander, sait-on vraiment de quoi l'on a besoin, individuellement et collectivement ? Ou laissons nous la publicité se charger de nous le dire, nous le redire, et le redire encore ?
Alors, pourquoi ne pas y réfléchir sereinement, et voir avec nos producteurs et ceux des pays voisins (des potes, et en plus ils sont proches, économie de transports) comment s'organiser au mieux sans se tirer dans les pattes pour offrir et fabriquer pour la génération à venir au moins cher possible et avec les dégâts écologiques minimaux les biens et services nécessaires les meilleurs.
Et puisque la finance adore la concurrence, pourquoi ne pas en revenir au financement des Etats par la ou les banques centrales (il est faux de dire que c'est forcément générateur d'inflation (moindre avant 1973 qu'après !)). Et au financement des particuliers et entreprises par un grand service public de crédit avec comme seul actionnaire l'Etat, c'est à dire notre pomme, ce qui obligerait les banques privées à s'aligner sur cette concurrence bon marché ?
En clair, pourquoi ne pas réfléchir et en revenir au bon vieux plan au lieu de se laisser manipuler comme des marionnettes ?
Et pourquoi ne pas coopérer au lieu de s'étriper en une concurrence imbécile entre partenaires - par exemple les pays européens - sous le regard mort de rire de la finance qui nous dresse les uns contre les autres pour son seul profit ?