la loi 2013 1114 vient d'être adoptée le 6 décembre, officialisant la "possibilité" , de fait l'impossibilité en pratique de voir un référendum d'initiative populaire surgir dans notre douce France.
Parce que l'initiative ne peut venir que des députés et sénateurs, au nombre de 185, et que le peuple n'a ici qu'un rôle secondaire de soutien de l'initiative parlementaire, soutien nécessaire de 4 millions et demi d'électeurs. ça fait beaucoup, non ?
et que si sur l'amicale pression des pétitionnaires le parlement s'intéresse à la question, il lui suffit "d'examiner" le projet, sans même l'obligation de se prononcer pour ou contre. La démocratie, quoi.
Et si on les prenait au mot ? Si, malgré cette apparente impossibilité, nous étions d'ici un an, date d'entrée en vigueur de cette loi, nous étions 4 millions six cent mille à cliquer (la loi prévoit de voter électroniquement canton par canton) pour un projet ?
je propose un sujet, le non cumul des mandats, organisé par le Groupe du Non Au Cumul, autrement dit le GNAC !
chacun interroge son député ou sénateur, en lui disant bien que s'il n'accepte pas de soutenir le projet, non seulement il ne sera plus cumulard, mais plus élu du tout. Et on collige les signatures, qui s'y colle ?