Le 22 février 2022 la Russie envahissait l'Ukraine après avoir annexé la Crimée en 2014, au mépris des règles de droit international. L'Occident condamne sans réserve, prend des sanctions contre la Russie, aide abondamment l'Ukraine au plan économique et militaire. 1 million d'obus par mois ont été déversés sur l'Ukraine, dont le coût de la reconstruction est estimé à près de 500 milliards de dollars tandis que 500 000 combattants des deux camps y ont laissé la vie. La Russie, puissance nucléaire, a déclaré par la voix de V.POUTINE que cette invasion était nécessaire et défensive, un problème de vie ou de mort pour la survie de son pays. Les sanctions s'ajoutent aux sanctions, et le 23 février dernier Le Tribunal Arbitral du Sport suspend le Comité Olympique russe et le prive de JO.
Le 9 octobre 2023, deux jours après l'attaque du Hamas palestinien, Israël entre dans la bande de Gaza déjà sous blocus, après avoir envahi la Cisjordanie et Jérusalem-Est en juin 1967, s'y être maintenu depuis et l'avoir largement colonisée au mépris des règles de droit international en y perpétrant durant 57 années des exactions relevant de crimes de guerre. Au 5 décembre, Israël avait déversé 100 000 obus sur le territoire, détruisant près des ¾ des bâtiments et déplaçant 1,2 millions de personnes, les privant du minimum vital au point d'être fortement soupçonné de génocide par la Cour Internationale de Justice. 30 000 civils dont une majorité de femmes et d'enfants y ont été massacrés au grand jour. On ne connait pas le coût de la reconstruction de Gaza, ni qui y pourvoira. Par la voix de B.NETANYAHU Israël, puissance nucléaire, a revendiqué cette invasion comme purement défensive, indispensable à sa sécurité et sa survie. Les occidentaux poursuivent leur collaboration économique et militaire avec Israël, se contentant de l'appeler à la modération, tout en critiquant sans réserve le Hamas, jugé seul et unique responsable de la situation. Aux dernières nouvelles tout va bien : les sportifs israéliens se préparent activement en vue des JO de Paris.
Frédéric PIC
Pau