La politique est un monde sans pitié , mais il est des situations où même le militant le plus acharné, le plus intolérant, sent son cœur se briser face à la souffrance d'un de ses congénères. On n'est pas des monstres !
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Ainsi de Michel BARNIER, lâché dans la tempête sans programme avec pour tout viatique une armée de perdants - ses propres troupes - ne pensant qu'à lui faire la peau. Et le voilà tel un bateau ivre balloté par les brisants des exigences sadiques d'un RN sachant qu'il ne peut en aucun cas les satisfaire et contraint de combattre un budget proposé pour l'essentiel à l'Assemblée - honte suprême – par ses opposants de la gauche écologiste !
Et si l'intéressé reste digne et fait face avec ce qu'il a - c'est à dire rien – on se prend à penser (sans prendre ici position sur l'euthanasie ! ) qu'un geste de pure commisération s'impose et que l'entêtement à laisser ce gouvernement se débattre en un combat perdu d'avance relève de l'acharnement thérapeutique sans fondement.
On en appellera donc au président pour effectuer le geste d'humanité qui seul peut dénouer cette cruelle situation : Monsieur MACRON, Michel BARNIER n'est en rien responsable de la situation, mais ce gouvernement par contre que vous avez voulu est en coma dépassé irrécupérable, un peu de courage : débranchez-le, avant qu'il ne subisse la honte d'être renversé par ce RN que vous avez si bien hissé – ironie de l'Histoire – au rang de votre seul et meilleur adversaire.
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