Cogeprint fête ses trente ans

Depuis trente ans, Cogeprint, fondé en 1986 par Georges Desgranges, imprime des chèques bancaires, lettres chèques, dans un environnement très sécurisé. Mais depuis le début des années 2000, l’entreprise dirigée aujourd’hui par Sébastien Lemaire (qui a repris les rênes en 2005), forte de ses 43 salariés et 4,5 M€ de CA, a pris le virage numérique à bras le corps.

Sans se séparer de l’imprimerie classique, Cogeprint est la seule en France à proposer les trois prestations en une seule entreprise : impression off set, éditique de gestion et de marketing direct, et la numérisation, signature et horodatage de documents pour les banques, assurances, administrations, bailleurs sociaux, professions libérales, PME/PMI…

« Bulletins de salaire, mise sous pli, factures, courriers de communication, externalisation des données, marketing direct : les savoirs-faires sont nombreux », se réjouit le président Sébastien Lemaire. L’entreprise a renforcé son équipe en 2015, avec le recrutement d’un directeur commercial et du développement, Jérôme Danard, et deux collaborateurs chargés de répondre aux marchés publics. « 72 % de l’activité provient des banques et assurances », précise Jérôme Danard, « la lettre-chèque c’est 40 % de notre activité ».

Ecolabels

La dématérialisation et la numérisation des fichiers, si elle représente une économie de papiers et de frais postaux pour les entreprises, génère aussi - pour celles qui se posent la question - des inquiétudes. Qui peut dire en effet comment on pourra lire des fichiers au format PDF dans 20 ou 30 ans ? C’est tout l’objet de la signature et de l’horodatage, qui permettent de les encapsuler en apposant un cachet garantissant leur validité, et leur non-modification. Important lorsqu’il s’agira de préparer sa retraite avec des bulletins de salaire numérisés ! Mais le papier n’a pas dit son dernier mot, contrairement à ce qu’on entend dire en permanence. S’il a certes perdu de la vitesse, le chèque représente encore 2 milliards d’unités annuelles (4 milliards il y a 10 ans) dans le pays. Et certaines grandes enseignes commerciales, ayant repéré que les particuliers recevaient moins de courriers et donc étaient plus à même d’être attentifs aux quelques lettres reçues, se remettent à produire du marketing direct avec des courriers.

L’équipe de Cogeprint est également soucieuse de l’emprunte énergétique et écologique. « On a dit longtemps qu’une imprimerie c’était très polluant. On ne va pas le nier, mais on a fait de gros progrès » ajoute Jérôme Danard. Deux « écolabels » viennent agrémenter la bonne réputation de l’imprimerie située rue de la Vallée-Maillard à Blois : le certificat PEFC pour la gestion durable des forêts (un arbre planté pour un arbre coupé). Et la norme Imprim’vert, depuis son lancement en 1997… en Loir-et-Cher, justement, par la Chambre des métiers et la CCI.

Forte de ces atouts et expériences, Cogeprint rayonne sur tout le territoire national, et compte parmi ses clients de nombreux bailleurs sociaux, des banques comme le Crédit Agricole, la Caisse des dépôts et consignation, des CCI, Direct énergie etc.

Jeudi 21 avril dernier, pour le trentième anniversaire, Sébastien Lemaire avait invité Marc Gricourt (maire de Blois), le vice-président du Conseil départemental Nicolas Perruchot ou encore la sénatrice Jacqueline Gourault ainsi que des représentants d’Agglopolys et des chambres consulaires à une présentation et visite de l’entreprise.

F.S

www.cogeprint.fr