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Billet de blog 25 janvier 2023

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Le 50e Festival de la bande-dessinée d'Angoulême sera "mangaphile", ou ne sera pas

Incontournable évènement de la bande dessinée mondiale chaque fin du mois de janvier, le Festival de la bande dessinée d'Angoulême fête ses 50 ans en 2023. Maintes fois menacé de disparition, souvent émaillé de polémiques, à chaque fois inoubliable : il donne cette année plus que jamais une place forte au manga.

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© - F.S. -

Parmi les expositions à ne pas manquer lors de ce cinquantième Festival de la bande dessinée d'Angoulême (qui s'appela à l'origine en janvier 1974 "salon" de la bande dessinée), l'Attaque des Titans, de l'ombre à la lumière", du mangaka phénomène Hajime Isayama, à la médiathèque Alpha. Une première en Europe ! N'y courrez pas c'est déjà complet pour les 4 jours de festival, qui commence demain jeudi 26 janvier, jusqu'à dimanche 29. Visite en avant-première pour ceux et celles, amateurs du genre, qui n'auraient pas le précieux sésame pour aller la voir.

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© - F.S. -

L’exposition présente 170 planches originales couvrant l’intégralité du manga, dans le cadre des dix ans de la publication de la série en France chez Pika. Exploration graphique et thématique à la mesure de cette œuvre titanesque, la scénographie se veut spectaculaire, pour offrir au visiteur l’expérience d’une immersion unique au cœur d’un univers parmi les plus stimulants de la culture populaire contemporaine.

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Crédit photo : (c) Frédéric Sabourin

Une autre exposition qui va faire du bruit : "Junji Ito, dans l'antre du délire" (Espace Franquin)

En consacrant pour la première fois une exposition à Junji Itō, le Festival d’Angoulême propose de pénétrer dans l’œuvre du mangaka que d’aucuns considèrent comme l’un des grands maîtres de l’horreur au Japon, digne héritier de Shigeru Mizuki et du père fondateur du genre, Kazuo Umezu.

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© - F.S. -

Immersive, dans une atmosphère rappelant celle des maisons hantées de fêtes foraines japonaises, l’exposition découpe en quatre actes le petit théâtre de l’horreur de Junji Itō. La première partie réveille ainsi les monstres qui parcourent son œuvre et qui enserrent les familles dans une succession de huis clos, dans lesquels le visiteur pénètre ensuite, amené à évoluer entre légendes urbaines et folkloriques, démons  contemporains et ancestraux. Les deux dernières parties sont quant à elles tout entières dévolues aux chefs-d’œuvre du mangaka, depuis
la folie organique et cosmique menant au dérèglement des êtres et des éléments perceptibles dans Spirale, Rémina et Gyo, jusqu’au temple de Tomie, l’adolescente fatale aux multiples réincarnations.

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