fredericsabourin (avatar)

fredericsabourin

Journaliste free lance - Enquêteur - Ecrivain - Photographe - Educateur aux médias pour la jeunesse (et même les + vieux)

Abonné·e de Mediapart

144 Billets

0 Édition

Billet de blog 28 août 2022

fredericsabourin (avatar)

fredericsabourin

Journaliste free lance - Enquêteur - Ecrivain - Photographe - Educateur aux médias pour la jeunesse (et même les + vieux)

Abonné·e de Mediapart

Festival du film d’Angoulême : ce qu'il y a de mieux pour "Les Pires"

Valois de diamant pour Les Pires de Lise Akoka et Romane Gueret, film-documentaire. Le Sixième enfant et le Bleu du caftan se taillent la part du lion au 15e Festival du film francophone d’Angoulême, qui a refermé ses salles dimanche 28 août en livrant un beau palmarès, avec quand même quelques regrets.

fredericsabourin (avatar)

fredericsabourin

Journaliste free lance - Enquêteur - Ecrivain - Photographe - Educateur aux médias pour la jeunesse (et même les + vieux)

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Illustration 1

52.000 personnes dans les salles depuis mardi 23 août, jour d’ouverture d’une quinzième édition qui annonçait de grandes ambitions, soit 40 % d’augmentation de la fréquentation comparé à 2021, année post-covid compliquée. Il faut bien trouver des raisons de se réjouir, dans un climat morose pour le cinéma depuis le début 2022, où les salles peinent à retrouver le public, après deux années de restrictions culturelles liées à la pandémie et d’hégémonie des plateformes. Ces dernières ont bousculé les habitudes des derniers irréductibles cinéphiles appréciant le confort des salles obscures. Soyons optimistes : la moisson de beaux films francophones proposés au public pendant les cinq jours du festival (plus de 70 films) devrait - on l'espère - ramener une partie de ce public dans les salles, le bouche à oreille fonctionnant plutôt bien au FFA. À condition de trouver le temps d’aller au cinéma à l’automne, car ça va sérieusement bouchonner !

- Valois de Diamant : Les Pires de Lise Akoka et Romane Gueret. 

- Le Sixième enfant, de Léopold Legrand, décroche quatre Valois : meilleure musique (Louis Sclavis), meilleur scénario (Léopold Legrand et Catherine Paillé pour l’adaptation du roman Pleurer des rivières d’Alain Jaspard) et Valois de l’actrice pour Sara Giraudeau et Judith Chemla. Et surtout le précieux Valois du public (à l’applaudimètre, on l’avait subodoré). En salle le 28 septembre.

- Le Bleu du Caftan, de Maryam Touzani décroche deux Valois : meilleur acteur pour Saleh Bakri et meilleure mise en scène.

- Mention spéciale pour Kelly Depeault dans Noémie dit oui, film québécois de Geneviève Albert (en salle en France en mars 2023).

- Valois des étudiants francophones (décerné́ par le jury des étudiants francophones : Noémie dit oui de Geneviève Albert.

- Valois Rothschild Martin Maurel décerné́ à un producteur par un collège de distributeurs : Caroline Bonmarchand pour Petite Nature.

- Valois René Laloux pour le meilleur court métrage d’animation : Les Larmes de la Seine de Yanis Belaid, Eliott Benard, Nicolas Mayeur, Etienne Moulin, Hadrien Pinot, Lisa Vicente, Philippine Singer, Alice Letailleur.

Juste un regret pour Annie colère, de Blandine Lenoir, avec Laure Calamy, dont le thème trouvait une résonnance particulière avec l’actualité récente aux États-Unis (1). L’actrice d’Antoinette dans les Cévennes y tient un rôle particulièrement bon.  

F.S.

 (1) À quelques mois du vote de le loi Veil en 1974, un groupe de femmes prodiguent des avortements clandestins selon la méthode de Karman, Annie rencontre l’un de ces groupes connus sous le nom de MLAC, Mouvement pour la liberté de l’avortement et de la contraception

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.