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Billet de blog 13 avril 2022

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Des élections "illégitimes".

Tous les cinq ans, depuis plus de 50 ans maintenant, et ad vitam aeternam, nous pourrons ressasser les sempiternels arguments pour faire une bien trop subtile hiérarchie du pire candidat... Sans résultat objectif ni utile. L'action est ailleurs, il nous faut changer les paradigmes, changer la perception du système au point de provoquer de l'action.

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Tous les cinq ans, depuis plus de 50 ans maintenant, et ad vitam aeternam, nous pourrons ressasser les sempiternels arguments pour faire une bien trop subtile hiérarchie du pire candidat... Sans résultat objectif ni utile. L'action est ailleurs, il nous faut changer les paradigmes, changer la perception du système au point de provoquer de l'action.
Nous devons rendre sa vraie valeur à cette gabegie d’élection, nous devons délégitimiser cette élection, pas dans les faits, mais dans la perception qui affleure de toute façon : sur 48 millions d'inscrits, plus de 38 millions n'ont pas désigné M. Le Pen ou E. Macron pour être élu ! C'est l'expression du premier tour. Et encore, on pourrait même faire la raisonnable hypothèse que la majorité d'entre eux ne souhaitent pas que l'un ou l'autre soit élu !
C’est à tous ceux-là qu’il faut donner les moyens de faire entendre leur voix, voix complètement annihilée dans le scrutin actuel. Choisir de ne pas désigner est une opinion politique valable, respectable, mais bafouée par le système.

Si on demande à n’importe quels candidats, il jugera respectable l’opinion de lui dire qu’on ne vote pas pour lui. Si on lui demande comment il prend en compte cet avis, il n’aura pas de réponse honnête.
M. macron a été élu en 2017 avec moins de 9 millions de voix, sur 48 millions d’inscrits au premier tour, le seul moment ou chacun peut désigner la personne choisie par l’expression de ses opinions politiques et citoyenne. Tout est là, c’est un « tour » d’élection qui ne sert à rien, car il n’y a pas d’élection à ce moment ; le deuxième tour est une confiscation du choix pour permettre une forme d’escroquerie à l’élection :  il n’y a plus de choix réel, une réduction inique à un duel inutile et délétère, car de fait, les deux « qualifiés » n’ont aucune raison de revendiquer plus d’adhésion à leur candidature que ce qui a été exprimé. Il s’agit juste d’effacer le fait que la majorité des votes ont clairement exprimé qu’il n’était pas en leur faveur. Pourquoi accepter ce fait qu’une élection se résume à un choix entre deux ??

Ce n’est pas les mécanismes de vote, les scrutins, qui manquent pour ne pas avoir cet effet (cf. http://votedevaleur.org). C’est la volonté délibérée de ne pas vouloir donner au peuple, à chacun, la valeur reconnue et réellement prise en compte de son opinion. Sinon, il n’y aurait aucune place pour des personnes telles que M. Macron pour être désigné à prendre des responsabilités publiques. Mais ce système est conçu pour seule des personnalités comme lui accède au pouvoir, malgré l’opposition du plus grand nombre. Tous les arguments qui sont (rarement) exposés pour contredire cela sont au mieux insuffisants, plus réellement toujours fallacieux, et le plus souvent volontairement.

Il faut aujourd’hui revendiquer en masse la négation des résultats des élections par ce scrutin. Cela peut se faire en relayant le choix réfléchi, pensé, acté et assumé de ne pas voter, et de faire étalage de la réalité : un « président » élu aux plus hautes responsabilités d’un état avec seulement 9 millions de personnes qui le souhaitent vraiment, et CONTRE l’avis d’un bien plus grand nombre, voilà la réalité factuelle de notre mode de scrutin complètement inepte.

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