Je traduis ici l’entretien de Marcelo Freixo au magazine Valor Economico (Valeur Economique).

Un des plus importants leaders de la direction national du PSOL (Parti Socialisme et Liberté), le député de l'état de Rio de Janeiro, Marcelo Freixo, croit que les actes qui remplissent les rues par tout au Brésil sont inédits dans le pays. Lié à la jeunesse, l'historien de formation et militant de droits humains, voit les manifestations comme l'explosion de l'insatisfaction de jeunes sans canal de participation dans le système politique national. La grande figure de l'opposition au gouverneur Cabral (PMDB) et au préfet du capital, Eduardo Paes (PMDB), dit que les actes ont de l'haleine pour extrapoler l'exigence de la réduction des tarifs et qu’ils pourraient aussi inclure les partis et leurs drapeaux.
V : Que reste-t-il des manifestations après la réduction du tarif ?
F : C'est une victoire partielle parce que si cet argent sort de la santé ou de l'éducation, la population va continuer à en payer. Il faut maintenir les actes, et ce que tout indique, ça va arriver, pour exiger que cette réduction soit réellement la réduction du paiement qui fait le citoyen contribuable, ce que seulement nous allons savoir quand les comptes des sociétés seront ouverts. Les maires font cela pour vider le mouvement, je ne sais pas s’ils vont réussir.
V : Comment vous analysez les manifestations ?
F : C’est un mouvement avec une nature différente de tout que les gens sont habitués dans l'histoire du Brésil. Il a une orientation très ample, parce que, en vérité, il y a un ensemble de dettes très amples à être payé par le de pouvoir public. Ce qui explose est le transport, mais pourquoi bonne partie des secteurs de la jeunesse, principalement ces attachés aux formateurs d'avis, ne sont pas venues pour la rue avant par la santé ou par l'éducation, chose qui sont dans l'orientation aujourd'hui ? Parce qu'une bonne partie d'entre eux payent leur assurance santé et étudient dans l’école privée. Les formateurs d'opinion ont décidé ces deux questions particulièrement et cela jamais ne les a pas mobilisées. Mais le transport concerne tous. Et il y a une accumulation de problèmes dans le transport. Les mairies ont toujours ont fait l’augmentation de passages pendant les vacances, en janvier. Cette année, par demande du ministre [Guido] Mantega pour contenir l'inflation ils l’ont retardé et ont annoncé l’augmentation 15 jours avant le tournoi de foot [Coupe des Confédérations], mais ça n'a pas marché. Ça a été le déclencheur, mais le déclencheur d'une accumulation très grande de choses. Il faut comprendre ces manifestations qui apparaissent.
V : Pourquoi il est encore difficile d'identifier les leaders ?
F : Le mouvement encore plus grand que son organisation. Mais cela arrive aussi parce que c’est la première fois où il y a un mouvement de cette grandeur crée dans le temps de l'internet et de facebook. Je trouve qu'ils cherchent cette organisation. Si cela nous va être légitimé par la masse, il va falloir attendre pour voir. Mais l'intention de cette jeunesse et son envie de créer une orientation est très bonne, ça crée des objectifs. À Rio, le mouvement commence à avoir une voix. Mais il n'y a pas une orientation seule, il n'a pas un syndicat ou un parti ou un secteur en tirant l'acte. Cela est quelque chose qui explose collectivement. L'insatisfaction est générale, ce n'est pas le drapeau d'un certain secteur. Et tout cela arrive dans un temps où il y a une langue d'internet très agile. L'ensemble de ces choses apporte un ensemble très grand aux rues. Il y a des paroles qui ne sont pas de revendication, mais qui unifient. Ce sont des paroles qui caractérisent un autre temps de drapeaux aussi. Cela, en quelque sorte, nous fait comprendre le rejet aux partis, et c’est préoccupant. C'est un autre temps et les gens vont prend du temps pour comprendre ce qui arrive.