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Billet de blog 7 janvier 2019

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Gilets jaunes : le policier boxeur de Toulon avait déjà été sanctionné par le passé

Selon "Le Parisien", Didier Andrieux, filmé en train de frapper des manifestants le 5 janvier, avait déjà été sanctionné pour une violence commise contre l'un de ses collègues il y a deux ans. Il avait alors écopé d'un simple avertissement.

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Illustration 1


6 janvier 2019


http://www.leparisien.fr/faits-divers/le-policier-de-toulon-qui-a-frappe-des-manifestants-a-deja-ete-sanctionne-par-le-passe...

https://francais.rt.com/france/57623-gilets-jaunes-policier-boxeur-toulon-avait-deja-sanctionne-par-passe

D'après "Le Parisien" du 6 janvier, Didier Andrieux, commandant divisionnaire de police filmé en train de frapper plusieurs personnes lors de l'acte 8 des Gilets jaunes à Toulon, avait déjà été épinglé pour un acte de violence. Selon le quotidien, il aurait pratiqué « une manchette à un major de police dans les locaux de la sûreté départementale à Toulon » en 2015. Didier Andrieux était alors le chef du service d’ordre public et du soutien (SOPS) à Toulon.

Lire aussi : Gilets jaunes : un policier frappe à mains nues des manifestants au visage à Toulon (VIDEOS CHOC)

Illustration 2

Toujours d'après "Le Parisien", le policier aurait par la suite reçu le soutien de sa direction, qui lui aurait appliqué la plus légère des sanctions, à savoir un simple avertissement. En effet, pour Didier Andrieux, ce coup était involontaire, et aurait touché malencontreusement son collègue alors qu'il était destiné à percuter... une armoire.

"Le Parisien" précise que la victime de l'époque avait eu tout de même « l'arcade sourcilière et le nez fracturés » et que le coup aurait résulté d'un litige entre les deux hommes sur une affaire policière. La justice ne s'était pas non plus impliquée dans l'affaire. Interrogé par le journal, un policier toulonnais atteste qu'« en interne, beaucoup de policiers avaient jugé la sanction très indulgente et [que] cela avait créé un grand malaise ». Didier Andrieux aurait également reçu auparavant « une récrimination manuscrite pour des violences verbales » à l'encontre du commissaire divisionnaire Stéphane Rambaud et d'un autre agent.

« Déposez plainte, y’a pas de soucis »

Didier Andrieux est actuellement au cœur d'une polémique embarrassante pour les forces de l'ordre. Il a en effet été filmé lors de l'acte 8 des Gilets jaunes à Toulon en train de frapper plusieurs individus à mains nues, notamment au visage.

https://twitter.com/PureTele/status/1081638456705589255?...

Dans une autre vidéo prise lors du rassemblement des Gilets jaunes de Toulon, émaillé d'incidents, on entend le commandant affirmer aux manifestants mécontents de son attitude : « Déposez plainte, y'a pas de soucis ! »

https://twitter.com/PureTele/status/1081955104465526785?...

Si le procureur de la République de Toulon, Bernard Marchal, a assuré ne pas avoir ouvert de procédure contre lui, jugeant qu'il avait «agi proportionnellement à la menace», le préfet du Var a annoncé avoir saisi la police des polices, l'IGPN

D'après "Le Parisien", Didier Andrieux, pour sa part, devait rendre avant ce 6 janvier au soir un rapport à sa hiérarchie.

Lire aussi : Officier de police frappant des manifestants à Toulon : le préfet du Var a saisi l'IGPN


Recensement...

Comme nous le constatons tous les jours que le CAC40 fait, la diffusion sur les réseaux sociaux indépendants (de la police) de ce nouvel acte de violence raciste (violences d'Etat, racisme d'Etat) a suscité un contrefeu immédiat du régime Macron-CAC40 : « L'individu était armé d'un tesson de bouteille, il a commis des violences, il a attaqué les policiers », bla, bla, bla...

Cet élément de langage, tout droit issu des services de propagande de la police est diffusé en boucle par les médias du régime : la police vous parle, police fake news !

Il serait intéressant de faire un recensement des menteurs : nom et adresse de l'officine, noms des proprios, et nom du "journaliste" si la fake news est signée. Les tribunaux de la Libération sauront en faire bon usage...

Plus anecdotique : sur les fils de Mediapart, certain.e.s abonné.e.s ont relayé la fake news, via commentaires agrémentés de bave macroniste, injures, diffamations et autres délits, com' d'hab. Nous connaissons tous les noms ou pseudos de ces bouffons collabos... Sanctionnons les dès qu'ils repointent leur nez en le plongeant dans leur caca, ça ne mange pas de pain. Et quand on vient de se faire nasser, gazer, charger, matraquer, etc. par la police du régime, traiter (d'un clic) tout collabo qui ramène sa fraise est le minimum syndical de la résistance à l'oppression.

Il n'y a pas de mal à se faire du bien. 🙂

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