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Le 24 février 2022 le monde a changé, le monde s’est réveillé, le monde s’est ébahi, le monde s’est tourné vers un pays oublié jusqu’ici.
Il y a plus de 100 jours, la Russie a lancé son opération militaire spéciale contre l’Ukraine en justifiant mettre fin à un conflit ayant débuté en 2014.
L’Ukraine est à présent au cœur de l’actualité, une actualité en proie à une guerre médiatique où les images font rage, où la manipulation des images et des discours en plateaux tente à gagner l’esprit des peuples pour justifier l’utilisation et/ou l’envoi d’armes toujours plus fortes, toujours plus lourdes, toujours plus meurtrières.
L’industrie du buzz, de l’intervention choc, du scoop est en pleine action. Des dirigeants maîtrisant parfaitement l’art de la communication, parfois même issus du monde du spectacle, promettent aux peuples un show toujours plus glauque, toujours plus morbide, toujours plus inquiétant.
Des prises de paroles dans des ambiances froides et des décors nous plongeant quelques décennies en arrière versus des mises en scène digne de films hollywoodiens, le tout agrémenté de réseaux sociaux inondés de propagandes en tout genre visant à toucher son public cible.
Un public qui n’est plus dupe sur les techniques employées, mais qui s’interroge de plus en plus sur le fond et se questionne sans trouver de sources neutres et fiables suffisantes face à des termes de plus en plus durs et inquiétants.
Mais pourquoi en sommes-nous arrivés là ? Était-ce prémédité ?
Qui est originellement responsable de ce désastre suite à ces accords de MINSK non respectés ?
La Paix est-elle encore possible alors que le dialogue est devenu vain avec une France qui s’est mise hors-jeu pour négocier dès qu’elle a pris parti en armant l’un des deux camps ? Comment sortir de ce bourbier ?
Le film prochainement en ligne...
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Agrandissement : Illustration 2
Anne-Laure Bonnel est journaliste, reporter de guerre indépendante, documentariste et enseignante en audiovisuel à La Sorbonne et à l'ENS Cachan.
En 2015, elle décide d’accompagner son père, originaire d'Ukraine, dans la région du Donbass. Au cœur de la guerre qui y fait rage depuis janvier 2024, elle capte les images terribles du désastre humanitaire engendré par le conflit entre gouvernement de Kiev et populations russophones, en recueillant des témoignages des personnes rencontrées. Au cours du tournage de ce reportage1, un technicien de l'équipe est été kidnappé puis assassiné.
"DONBASS" - film d'Anne-Laure Bonnell (2015)
Comme on peut s'y attendre en ces temps déraisonnables, les activités professionnelles de la journaliste Anne-Laure Bonnel lui ont valu (et lui valent toujours) la haine hystérique de ses collègues parisiens autoconfinés dans le triangle Élysée-Quai d'Orsay-École militaire, une hystérie guerrière matérialisé via vagues de bombardements de minables calomnies made in Stalin's French City...
Ces opérations militaires en chambre de presse ont été 100% contre-productives, du fait que la crédibilité des productions de la press-room franchouillarde a définitivement sombré dans les abimes de la dorsale atlantique suite à ses mensonges récurrents sur les mouvements sociaux et leur traitement au gaz lacrymo... CRÉDIBILITÉ ZÉRO des cocorico gaulois, en France comme partout sur la planète Terre, illustration dans ce billet.
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