Les procureurs : Nelly Deynac (ITélé), Nathalie Levy (BFM-TV), Jean-Baptiste Boursier (idem), Olivier Mazerolle (RTL), Maïtena Biraben (Canal+), Augustin Trapenard (idem), Jean-Jacques Bourdin (RMC), etc.
La crème des employés de maison, cireurs de bottes et lustreurs de moi présidentiel...
http://www.acrimed.org/Tribunaux-mediatiques-pour-syndicalistes
Trois semaines plus tard, force est de constater que de Télé-Drahi à Radio Paris (qui ment), les choses se sont aggravées, comme en témoigne la vidéo Acrimed ci-dessous : un florilège de "questions" agressives, contre-vérités et commentaires haineux, qui fleurent la haine de classe à peine rentrée.
https://www.youtube.com/watch?v=AKWfxkTKiEs
http://www.acrimed.org/Tribunaux-mediatiques-pour-syndicalistes-5295
Jean-Pierre Elkabbach (crispé) : « Bienvenue, monsieur Martinez. Bonjour... Est-ce que je peux d'abord je peux vous féliciter ? [Borgboryme] il y a quatre mois votre notoriété dépasse largement les frontières de la France. Bravo monsieur Martinez ! Vous êtes devenu le metteur en scène et l'acteur d'un spectacle douloureux et épuisant pour les Français, et qui est coûteux pour la France et son image. Aujourd'hui vainqueur apparent d'un conflit syndical et politique que vous déclenchez et entretenez [borgboryme] pas seul, est-ce-que vous ne risquez pas d'en être bientôt le grand perdant ? Pasqu'on est pas en tête de tous les cortèges et combats d'arrière-garde, on ne nuit pas à la croissance et aux emplois sans en payer un jour l'addition ».
Moralité : quand le Maître fronce les sourcils, la constipation gagne l'office... Hypothyroïdie, Jean-Pierre ?
Autre travers de la domesticité radio-télévisée : une tendance irrépressible à prendre ses désirs (i.e. ceux du Maître) pour la réalité, cf. l'échange surréaliste du 23 mai entre Nathalie Saint-Cricq (la Trierweiller de France 2) et son playmobile énamouré, alors que celui-ci, mine de chien battu, s'inquiétait de « la radicalisation de la CGT ».
Nathalie Saint-Cricq (péremptoire) : « Ah ben clairement David, à une radicalisation tous azimuts et une technique révolutionnaire bien orchestrée ou comment paralyser un pays malgré une base rabougrie et même si le mouvement s’essouffle. »
David Pujadas (à moitié rassuré ) : « Alors, va-t-on vers la fin du mouvement ? […] Peut-on parler de démonstration de force ou de chant du cygne pour ce mouvement ? »
Nathalie Saint-Cricq (maternelle) : « Eh bien un peu des deux, David, parce que ça devait être ce soir une sorte d’apothéose, vous savez, le fameux “Ça va être énorme !” de Philippe Martinez, résultat une assez forte mobilisation, mais beaucoup moins que ce qu’annonce la CGT, et peut-être un petit peu plus que ce qu’annonce la police, mais c’est en même temps très clairement le chant du cygne, car ce qui compte, ce qui pèse, c’est-à-dire les grèves, et bien là, ça s’essouffle, le pays n’est pas bloqué, donc cela s’appelle le commencement de la fin. »
http://www.acrimed.org/Loi-Travail-un-mouvement-qui-n-en-finit-pas-de-s
Raté, Nathalie !
Selon un sondage Ifop publié par Ouest France le 19 juin, plus de 60 % des Français continuent à soutenir la fronde sociale et à exiger le retrait de la loi travail : 71 % des jeunes de moins de 35 ans, 82% des ouvriers et 71% des employés. Le mouvement est même largement soutenu par les CSP+ (55%). Les chômeurs (73%) et les salariés du privés sont ceux qui soutiennent le plus le mouvement, mais le soutien est également majoritaire dans le public (60%). Et idem chez les indépendants et employeurs (52%), ce qui traduit l’opposition des artisans et des TPE à une loi taillée contre le monde du travail par l’UE et le MEDEF.
Ils ne s'aèrent jamais, chez France 2 ? La coke, ils se la font livrer dans leur bureau ?