Miracle champêtre du vendredi

Je n’ai pas vraiment hésité

Quand je me suis réveillée

J’ai regardé le ciel

Il était rose près de chez moi

Alors je suis sortie

Et j’ai eu raison

Le spectacle était magnifique

Cette impression d’être dans un film

Et ces couleurs que j’aime

Pas un humain à l’horizon

Sauf ceux qui bombaient sur la route

Pour aller au travail.

Même eux le voient le ciel

Pour peu qu’ils regardent

Un peu plus que la route

Et puis le soleil, s’est levé

Je l’ai regardé entre les arbres

Et j’ai rebroussé chemin

J’étais contente, heureuse même

Tout ça était bien beau

Et en marchant j’ai vu

Un petit tas au loin…

J’ai pris l’appareil pour me rapprocher

Je n’ai pas de jumelles

Et je l’ai vu lui

J’ai longé le champ,

Le long de la haie.

Lui aussi m’a vue.

Alors il s’est caché.

Et moi je suis repartie.

Et  ils sont tous sortis

Et voilà

…

A mon âge on sait

Que c’est quand on n’attend plus rien

Que tout peut arriver…

 oOo

Pour la Palestine et le plan foireux du cinglé américain, on attend. Aux dernières nouvelles le hamas a demandé un délai. Une partie du hamas ne veut rien lâcher, rester armé et une autre partie voudrait un cessez-le-feu immédiat. Tout est à lire en direct sur Le Monde… Quinze personnes ont déjà été tuées à Gaza.

Les bateaux de la Flotille ont tous été interceptés illégalement par Israël.

Isaline Choury Amalric, passagère de 83 ans avait écrit à Macron pour qu’il la protège… Dans sa lettre elle a aussi écrit et je cite :

« (…) On aurait pu croire qu’après les indépendances des pays colonisés par l’Europe, le colonialisme n’était plus d’actualité. C’est faux il demeure et dans l’idéologie et dans la pratique.

Gaza, Auschwitz, ce sont les mêmes mécanismes : déshumaniser, isoler dans un ghetto de 45 km² par l’injonction : « mourrez ou partez », et enfin éradiquer. Nétanyahou est sioniste, fasciste, suprémaciste, colonialiste. Rien ne peut plus l’arrêter. Son seul objectif est de rester au pouvoir à tout prix. Il est aujourd’hui comme un lion blessé qui sera jusqu’au-boutiste.(…) »  Isaline Choury Amalric

J’ai pensé très fort à vous chère Madame, aux autres aussi, à tous les autres, quand j’ai marché ce matin.