Trop de médias, hélas, en font trop dans les titres racoleurs et le recours à la peur pour attraper le chaland.
Trop de politiques d'oppositions piaffent tant de prendre à leur tour les rênes qu'ils soufflent sur les braises en débinant le gouvernement qui sait très bien se déconsidérer seul.
Trop de béni-oui-oui légitimistes par habitude et amoureux de l'ordre par principe plaident pour une équipe présidentielle trompeuse au pire ou insincère au mieux.
Trop de médicastres refoulés soufflent sur les braises.
Trop de carabins orgueilleux se mêlent au tumulte alors que le coronavirus n'était pas au programme de leurs études faute d'être connu alors.
Trop de mes relations ont si peur pour leur chère quoique vaine existence qu'ils applaudissent à toute mesure liberticide.
Une poigné de mes relations libertaires n'offre comme alternative tout aussi incertaine que le rejet de toute contrainte.
Moi, dans cette jungle, déclaré public prioritaire hier par mon toubib, cède ma place dans la liste d'attente du vaccin à toute personne de base, du terrain, œuvrant à nourrir et soigner la population. J'irai plus tard partager l'effort collectif, fut il une chimère. Si le troupeau moutonnier n'a pas pillé tous les stocks de vaccin.