Il n'y aurait plus de droite alors ?

J’entends dire : « Il n’y a plus de droite ». Fariboles !
La droite économique est à l’Elysée via celui qu’elle finança pour y être élu. Il n’est que voir la politique qu’elle y mène. Son premier ministre vient de la vieille droite comme celui des finances et une piétaille de jeunes gens issus de classes sociales pas défavorisées après une grande école qui font ainsi carrière politique avant de retourner pantoufler chez les amis de papa.
La droite sociétale y est aussi avec les Blanquer et Castaner : autorité et retour aux bonnes vieilles valeurs d’ordre.
Au début du quinquennat on a pu douter qu’ils cohabitassent tous sous la même bannière puisque Jupiter disait « en même temps » comme d’autres avant avaient dit « je vous ai compris » ou parlé des « lendemains qui chantent ». Peut être se souciait-il un peu de liberté, d'égalité et de fraternité.
Désormais on sait : les libertés des autres gênent leurs projets, l'égalité ne leur sied pas et la fraternité freine les premiers de cordée : presse, manifestants, services publics, solidarité, équité fiscale, corps intermédiaires, alertes écologiques. Alors ils coupent les budgets et lâchent, voire provoquent la violence.
Encore quelques mois et quelques électeurs qui se décilleront. Alors, craignant de perdre le pouvoir, ils songeront à faire alliance avec l’EXFN qui vient de faire un pas vers eux en se ralliant à l’Europe des marchands et financiers. La famille Le Pen sait si bien parler au peuple … et lui désigner comme coupable de ses maux ceux qui n’en sont pas responsables : les baudets, ces pelés, ces galeux.
Ceux qui disent qu'il n'y a plus de droite sont dans l'erreur ou la manipulation de l'opinion.
Elle est là, économique et liberticide lorsqu'elle est en danger.
Tout va bien. Mais pour qui ?