Le nuisible et corrompu Nicolas Sarkozy a clairement fait le jeu du FN
Ce petit être narcissique était bien décidé à utiliser son passage à l'intérieur pour servir ses ambitions personnelles. Tant pis pour la raison, il s'est vite mis à draguer l'électorat lepéniste avec une politique sécuritaire dure, et en se mettant en scène à chaque fait divers. L'apogée étant la fameuse scène à la cité des 4000, qu'il promettait de nettoyer au Karcher en fustigeant la racaille… Le Pen devait jubiler.
Évidemment son casier judiciaire l'a depuis rattrapé, et il s'est avéré que c'était lui la pire des racailles. Mais c'est désormais devenu une constance à droite de se concentrer sur la petite délinquance, facilement visible, tout en étant d'une complaisance inouïe avec la corruption, ou tout forme de délinquance économique et financière.
Depuis Sarkozy, la droite s'est rabougrie et semble incapable de toute proposition autre que de continuer à précariser les travailleurs, ou de jouer à qui sera le plus ferme avec les délinquants. On se souviendra ainsi ironiquement de la campagne de Fillon.
S'y est depuis ajouté une obsession pour l'Islam, qui rapproche encore plus les LR du RN, si bien qu'il est aujourd'hui difficile de différencier les deux. On peut par exemple citer Xavier Bertrand, qui pour faire parler de lui en annonçant vouloir une peine de 50 ans en cas de condamnation pour terrorisme. Sérieusement Xavier, c'est ça ta priorité pour ce pays ? N'oublions pas le grotesque Retailleau, dont le grand et digne combat pour la France se résume à interdire aux femmes voilées d'accompagner des sorties scolaires.
Évidemment la primaire pour 2022 a fait ressortir le pire et montré le ridicule de ces gens. Hervé Morin qui s'en prend à la fraude supposée aux allocations, et qui semble vouloir étrangler le méchant journaliste qui le questionne en retour sur l'évasion fiscale. Le débat moisi sur le Grand Remplacement, que même Pécresse a fini par reprendre à son compte. Ciotti qui dit préférer Zemmour à Macron…
Les LR (ou l'UMP, ou le RPR…) n'ont toujours été que de grotesques bourgeois qui se fantasment en élite, mais qui sont tout simplement incapables d'aller plus loin que le bout de leurs petits intérêts de classe. Aujourd'hui le parti est en voie de disparition, avec les moins racistes qui partirons chez Macron ou son futur remplaçant, et les autres qui continueront à se rapprocher idéologiquement de l'extrême droite.
Chez les macronistes ce n'est pas mieux, c'est pire
Il semble loin le temps où Macron annonçait vouloir éradiquer l'extrême-droite. Car sont ensuite vite venus la séquence hallucinante sur l'islamo-gauchisme, l'infâme Darmanin qui accuse Marine Le Pen d'être « trop molle » (sur la laïcité et l'islam), ou encore le président lui-même qui cite l'écrivain antisémite Charles Maurras… Pour lutter contre l'extrême-droite, on peut sûrement mieux faire.
L'épisode des gilets jaunes a montré a quel point le pouvoir macroniste faisait peu de cas du peuple et de ses revendications, et qu'il n'avait aucun scrupule à le réprimer par une violence policière inouïe dans une démocratie. Et sans que cela ne semble trop émouvoir une grande partie du pays.
A l'entre deux-tour de l'élection présidentielle, l'ensemble de la gauche se montre très explicite sur le fait qu'aucune de ses voix ne doit aller à l'extrême-droite. Marine Le Pen fait un score record de 41,5% au second tour.
Macron a beau saluer le geste et dire que ce vote « l'oblige », lors des législatives son camp est complètement incapable de donner des consignes de vote claires en cas de duel RN - NUPES. Les macronistes se contentant de voir « au cas par cas » ou de renvoyer dos à dos « les extrêmes ». Comme le dit la première ministre Elisabeth Borne, il faut tout de même distinguer « la bonne gauche », comprendre EELV et le PS, et la mauvaise, les « Insoumis pur jus indigéniste". On comprend l'envie pour les macronistes de s'en prendre à LFI qui représente une menace, mais « Insoumis pur jus indigéniste" ? Comment peut-on être être première ministre et faire preuve d'autant d'irresponsabilité ?
La réforme des retraites a de nouveau révélé au plus grand jour la pratique autoritaire du pouvoir de Macron. Un pouvoir qui n'hésite pas à mentir, ni à utiliser tous les recours pour museler le débat et l'opposition. Un pouvoir qui nie l'existence de violences policières, mais qui l'utilise à nouveau à un niveau très grave pour dissuader sa population de manifester contre une réforme injuste et rejette par presque tout le pays. Qu'aurait-on dit si la présidente s'appelait Le Pen ? Pire, quand le RN sera au pouvoir, à quoi devrons nous faire face ?
Et le grotesque semble ne pas vouloir s'arrêter.
Macron pousse la chansonnette avec des identitaires après avoir insulté les français à la télé.
La LDH dénonce les violences policières ? Les médiocres Darmanin et Borne l'accusent « d'ambiguïtés face à l'islamisme radical ».
Il a toujours été de bon ton pour les politiques de droite de tapper sur les musulmans pour faire diversion. Ainsi, Bruno Le Maire nous a gratifié d'une petite sortie consternante sur les aides sociales envoyées au Maghreb… Finalement comme le dernier crétin issu du LR ou du RN, qui fustigerait l'assistanat et la fraude aux allocs, mais qui serait complètement incapable de s'en prendre à la fraude fiscale ou à l'augmentation de la délinquance économique et financière.
Ces gens sont pathétiques. Et il est pathétique qu'ils osent encore prétendre que c'est la gauche qui fait le jeu du RN, quand ils contribuent chaque jour un peu plus à le faire monter.
Le pire est à venir
Après le déni démocratique pour imposer une inutile réforme des retraites, nul doute que les macronistes s'apprêtent à saborder le pays à grand coup de nouvelles réformes qu'ils décriront comme « courageuses et responsables ». Comprendre qu'ils vont détruire méthodiquement les services publics pour imposer progressivement leur privatisation, et s'en prendre à de nouveaux acquis sociaux. Là où les LR se vautrent dans la bêtise la plus crasse, les macronistes sont pires car ils n'assument rien. Ils vont continuer à générer de la colère, faire preuve de toujours plus d'autoritarisme, tout en accusant la gauche de terrorisme intellectuel… ou de faire le jeu du RN.
Amplifiée par une crise environnementale, sociale et économique, la colère va grandir et se transformera évidemment dans les urnes lors des prochaines échéances électorales. Un sondage indiquait début avril 2023 que si le second tout était à refaire, Le Pen l'emporterait avec 55% des voix. C'est ce qu'on gagne quand la gauche peine à s'unir, et que la droite fait le jeu du RN pour grappiller des voix afin de préserver ses petits intérêts de classe.