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Billet de blog 24 août 2021

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Petits rappels sur les «vaccins»

Je reprends ici les explications de Christian Velot sur les virus et le fonctionnement des différents types de ce qu’il est convenu d’appeler «vaccins» contre la Covid. Christian Velot est enseignant-chercheur biologiste spécialisé en génétique moléculaire à l'Université Paris-Saclay, et Président du Conseil Scientifique du CRIIGEN. Il est dépourvu de conflits d’intérêts.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Un virus dit nu est un assemblage de protéines semblables, formant une coque appelée capside renfermant son matériel génétique. Un virus dit enveloppé, outre la capside est contenu dans une bicouche de graisse, où s’insèrent des protéines de surface. Sur les coronavirus, dont le SARS-Cov2 responsable de la Covid, la protéine Spike est disposée en couronne. C’est la protéine Spike qui ancre ce virus à la surface des cellules infectées, lui permettant d’entrer y libérer son matériel génétique. Car un virus n’est pas autonome, il doit utiliser les capacités d’autres cellules pour survivre.

Les cellules humaines contiennent de l’ADN, composé de gènes dont certains ont la faculté de générer des protéines, lesquelles interviennent dans tous les processus biologiques cellulaires. Mais le gène doit d’abord être converti en ARN, intermédiaire entre le gène et la protéine, d’où son nom d’ARN messager.

Le matériel génétique de certains virus est de l’ADN. Si cet ADN pénètre dans une cellule, celle-ci va le transcrire en ARN, qui le traduira en protéines virales, qui s’assembleront pour former d’autres virus qui vont se multiplier.

Le matériel génétique d’autres virus, dont les coronavirus, est directement de l’ARN. La traduction en protéines virales a alors lieu sans besoin de conversion.

Bien que des traitements antiviraux existent, d’autant plus efficaces qu’ils sont pris précocement, dès le début de la Covid il n’a été question que de vaccins.

Vacciner consiste en général à entraîner l’organisme à fabriquer des anticorps contre un agent infectieux, afin qu’il sache neutraliser cet agent avant d’être touché par la maladie correspondante.

Différents types de vaccins existent. Les plus anciens consistent à injecter le virus entier, soit inactivé (par le formol ou des ultraviolets), l’effet immunogène réduit étant potentialisé par des adjuvants tels aluminium ou formaldéhyde, et nécessitant des rappels, soit atténué (affaibli mais vivant ce qui est plus risqué).

Plus récents, les vaccins à protéines recombinantes consistent à injecter une protéine du virus plutôt qu’un virus entier, protéine soit de surface (ex. hépatite B), soit de la capside en cas de virus nu (ex. papillomavirus). Ces protéines sont produites artificiellement. On prend le gène du virus qui sert à fabriquer les protéines voulues, on fait en sorte qu’il puisse s’exprimer dans des cellules multipliées à échelle industrielle en laboratoire, et l’on obtient ainsi de la protéine virale que l’on extrait et purifie puis injecte, avec d’éventuels adjuvants.

Pour la Covid, 230 candidats vaccins et plus sont en course.

Certains sont à virus inactivés (vaccins chinois).

D’autres sont à protéines recombinantes (projet Sanofi, celui de Novavax qui reproduit la protéine Spike, ou celui de Médicago qui reproduit des protéines de la capside). Ce type de vaccins déjà en usage sont transgéniques : les protéines virales sont cultivées dans des cellules d’une autre espèce (cellules animales, levures, racines de plantes…).

Et apparaissent des «vaccins» génétiques jamais essayés auparavant. «Vaccins» à ARN qui consistent à injecter directement un morceau de l’ARN viral qui sert à fabriquer la protéine Spike, afin que nos propres cellules décodent ce matériel et fabriquent elles-mêmes la protéine Spike (Pfizer-BioNTech, Moderna).

L’ARN et l’ADN ne peuvent pénétrer nos cellules sans un vecteur. Concernant l’ARN on le place dans une nanoparticule de graisse, qui fusionnera avec la bicouche de graisse de nos cellules pour libérer son contenu.

Les «vaccins» à ADN utilisent pour vecteur un autre virus, choisi pour sa relative bénignité. On l’hybride en lui ôtant une partie de son ADN source de sa virulence, que l’on remplace par le morceau d’ADN de SARS-Cov2 servant à fabriquer de la protéine Spike (AstraZeneca, Spoutnik). Et il introduira son matériel génétique dans nos cellules puisque c’est le comportement normal d’un virus.

Or le SARS-Cov2 est un virus à ARN, et on ne peut pas insérer de l’ADN dans de l’ARN ni réciproquement. Mais on a converti l’ARN de SARS-Cov2 en ADN grâce à la transcriptase inverse effectuée en laboratoire, qui n’existe pas dans la vraie vie. Cela crée un danger d’intégration d’ADN vaccinant dans nos chromosomes. La technique utilisée est exactement la même qu’en thérapie génique, dont le défaut majeur est d’être cancérigène, selon le chromosome impacté. Ou immunotoxique. On joue là à la roulette russe.

La propagande officielle accuse les non-vaccinés de faire courir un risque aux autres, la protection du «vaccin» n’ayant rien de sûr ! L’argument se retourne donc. Et dès l’injection d’une dose génique dans l’organisme, des recombinaisons virales sont possibles. Si la probabilité en est très faible, le fait d’injecter en masse la multiplie inconsidérément, sans que l’on maîtrise aucunement le phénomène. Et à partir d’un seul foyer d’infection, un virus plus virulent peut se disséminer et atteindre les populations qu’elles soient ou non «vaccinées».

Gdalia Roulin, le 24 août 2021.

Source : Christian Vélot.

https://www.youtube.com/watch?v=zABfhjA7xdU

https://www.youtube.com/watch?v=tYwCxe9gvQY

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