Les mots ont-ils encore un sens dans ce déchaînement de massacres insoutenables, injustifiables, de violences armées, de haines fanatiques de tous côtés. La promesse de l'aube n'est plus que de sang dans un déferlement en France d'accusations malveillantes et extrémistes que notre Première Ministre orchestre avec tant de passion.
La barbarie explose en mille feux, sans jamais toucher le fond, sans annoncer sa propre fin quand elle le signe pour tant de personnes pris dans cette tourmente.
Il n'y a plus qu'un peuple celui qui crie pour exister sans perdre les siens. Palestiniens ou israéliens, sont unis dans une même menace, une même détresse, un même désarroi, un même malheur.
La déstabilisation de ce Proche-Orient qui n'est jamais en paix depuis tant de décennies a bondi dans une actualité qui le niait pour s'engouffrer dans l'inconnu des massacres à venir, des extensions toujours possible, des haines qui ne s'assouviront que dans d'autres massacres.
Assez de folies ! Assez de massacres ! Pourtant parier sur l'intelligence paraît si stupide, si aléatoire, si peu probable ! Quelles nuits noires sortiront de cette nuit ? Quelles paroles de haine ici appellera encore plus de haine ?
La folie des hommes précipite le monde vers son abîme. Dans sa chute, tout est camouflage pour le nier, tout est déraison pour nier les chemins vers la paix - pas celle des cimetières - qui seule peut arracher l'avenir aux faiseurs de tueries.